C’est un euphémisme de dire que le tennis masculin belge a connu une année difficile. Les 6 meilleurs joueurs du début de saison ont tous souffert de blessures plus ou moins graves et ont lourdement chuté au classement. Pour autant, les motifs de satisfaction ne manquent pas. La jeune génération frappe à la porte. Trente-huit joueurs sont classés à l’ATP ce qui explose tous les records (ils n’étaient que 26 il y a un an). Il y a aussi plus de joueurs mieux classés puisque onze Belges terminent dans le Top 300 (d’habitude, le 10e est au-delà de la 450e place mondiale). Tout cela augure d’une année 2014 passionnante. David Goffin (A1, 23 ans, 46e -> 110e) :David Goffin a été la révélation sportive belge de la saison 2012. Son huitième de finale face à Roger Federer à Roland-Garros l’a fait connaître du grand public, y compris de ceux qui ne sont pas particulièrement amateurs de tennis. L’attente à son sujet était donc énorme et la déception qui a suivi n’en a été que plus grande. Sa saison est, en effet, loin d’être une réussite. Car ce que le « grand public » ignore, c’est à quel point il est difficile mentalement de confirmer une telle saison, surtout dans un sport individuel. Sur un terrain de tennis, le joueur ne peut compter que sur lui-même. Et si l’esprit n’est pas complètement concentré sur le tennis, les choses peuvent vite tourner. Si les cinq premiers mois de David en 2013 ont été si catastrophiques, c’est essentiellement dans la tête que ça s’est passé. Lors des deux premiers rendez-vous importants de sa saison, face à Fernando Verdasco à l’Open d’Australie et contre Viktor Troicki en Coupe Davis, David a mené face à un gros morceau du circuit avait de lâcher prise. Ces deux défaites l’ont longtemps perturbé et il a ensuite un peu perdu son tennis (et même subi une défaite 6/0-6/0 contre Nieminen à Rotterdam). Il a un peu mieux joué au printemps mais sans réaliser de grandes performances. Ce qui l’a sans doute remis en selle, ce sont curieusement ses deux défaites au premier tour de Roland-Garros et de Wimbledon. Pas épargné par le tirage au sort, il y a affronté Novak Djokovic et Jo-Wilfried Tsonga. C’est lors de ces deux matchs, où il a pu jouer libéré de toute pression, qu’il a pratiqué son meilleur tennis depuis ses deux premiers sets face à Troicki. Remis en confiance, il réalise un bon été. Il remporte le Challenger d’Eskisehir et atteint les huitièmes au Masters 1000 de Cincinnati. Alors qu’il espérait se relancer complètement durant l’automne, David s’est occasionné une fracture du poignet gauche qui l’a contraint à faire une croix sur la fin de saison et l’a précipité hors du Top 100. Objectifs 2014 : Après une opération et deux mois d’indisponibilité, David est revenu sur le court lors des interclubs français et de l’une ou l’autre exhibition. Il semble que cette pause lui ait été bénéfique. Il a pu s’entrainer dur physiquement et retrouver la faim de victoires qui l’animait en 2012 (il est même parvenu à battre Richard Gasquet, 9e mondial). Tout cela demande évidemment confirmation lors de « vrais » tournois. Mais s’il joue à son meilleur niveau, son potentiel doit l’amener rapidement vers le Top 30. Xavier Malisse (A2, 33 ans, 63e -> 135e) :Si le début d’année n’a pas franchement été folichon pour nos meilleurs joueurs, l’un d’entre-eux tirait son épingle du jeu. En atteignant les quarts de finale à Auckland et à San Jose et en franchissant un tour à l’Open d’Australie, Xavier Malisse est même parvenu à retrouver le Top 50 et à s’emparer de la première place nationale. En double, il est également parvenu à s’imposer à San Jose aux côtés de l’Allemand Moser. Il s’agit là du neuvième titre de la carrière de X-Man dans cette catégorie. Les choses se sont gâtées à partir du tournoi de Memphis où Xavier a été contraint à l’abandon au premier tour suite à une douleur au dos. S’il a encore obtenu une bonne victoire contre Jérémy Chardy (25e) à Miami, il s’est de nouveau blessé, cette fois au poignet, lors du tournoi de Rome. Ce nouveau contretemps a ruiné sa saison sur terre et l’a encore handicapé pour le reste de la saison. Il a pu disputer les demi-finales de s’Hertogenbosch sur ce gazon qui lui réussit toujours, mais il n’a ensuite remporté qu’un match durant l’été et est sorti du Top 100. Assuré de ne pas pouvoir disputer le tableau final de l’Open d’Australie, de ramer plusieurs mois pour retrouver un classement lui permettant de jouer sur le circuit ATP et démotivé par ses blessures à répétition, Xavier a annoncé qu’il mettrait fin à sa carrière à la suite du Challenger de Mons. Objectifs 2014 : Au moment de faire le bilan de sa carrière, une constatation s’impose : Xavier est bien le meilleur joueur belge de l’ « ère Open » et peut-être de toute l’histoire (les comparaisons avec les Washer et Brichant sont compliquées). Comme Filip Dewulf, il a disputé une demi-finale en Grand-Chelem (à Wimbledon en 2002). Mais il s'est montré bien plus régulier dans les tournois majeurs puisqu'il a atteint 8 autres huitièmes. Il est aussi le seul à avoir atteint le Top 20 (19e, en août 2002). Il a surtout remporté trois titres ATP en simple (et donc neuf en double) et s’est hissé en finale à huit autres reprises. Il compte en plus cinq victoires face à des joueurs du Top 5 et peut se targuer d’avoir battu les 4 « Fab Four » du circuit. Malgré sa retraite, il restera sur le circuit en 2014. Il est en effet, depuis mercredi, le nouveau coach de Ruben Bemelmans. Ruben Bemelmans (A3, 25 ans (26 mi-janvier), 111e -> 148e) :Celui-ci a connu également une année en demi-teinte. Proche du Top 100 il y a un an, il espérait être plus présent sur le grand circuit en 2013, mais une blessure au dos l'en a empêché. Sa fin de saison invite tout de même à l'optimisme. La saison avait pourtant bien débuté puisque Ruben était sorti des qualifications tant à Chennai qu'à l'Open d'Australie. A Melbourne, il était même passé tout près de franchir le premier tour du tableau final. Il a mené deux sets à un contre Roger-Vasselin avant de s'incliner 11/9 au cinquième set. La blessure survient à la veille des qualifications de Delray Beach. Ruben continue malgré tout à jouer pendant trois mois mais, gêné dans ses mouvements, il ne parvient plus à se qualifier pour des tournois ATP ni à atteindre des quarts de finale en Challenger. Enfin guéri au moment d'aborder la saison sur gazon, Ruben atteint la finale du Challenger de Nottingham puis le dernier tour des qualifs à Wimbledon. Il peine malgré tout à retrouver son meilleur niveau durant les deux mois d'été. C'est le match de barrage de Coupe Davis face à Israël qui va lui redonner confiance. Surpris par Amir Weintraub le premier jour, il apporte un point primordial à l'équipe en dominant l'ancien Top 30 Dudi Sela le dimanche. Il termine la saison par deux excellents résultats : son premier quart de finale ATP à Vienne et une nouvelle finale en Challenger à Eckental. Sorti des qualifications en Autriche, il obtient la meilleure perf de sa carrière en battant, au deuxième tour, l'Allemand Philipp Kohlschreiber (24e mondial). Objectifs 2014 : Malgré sa baisse au classement et surtout en raison de la chute de tous les autres, Ruben termine pour la première fois dans le Top 3 belge. Sa place dans l'équipe de Coupe Davis qui affrontera le Kazakhstan début février semble donc assurée. Mais son niveau de jeu de fin de saison devrait également lui permettre de reprendre sa marche en avant au classement. Aidé donc par Xavier Malisse, il a les moyens de s'installer durablement dans le Top 100. Steve Darcis (A4, 29 ans, 93e -> 164e) :Quatrième joueur belge, Steve Darcis a, lui aussi, lourdement régressé au classement. Et comme les quatre premiers, des problèmes physiques sont à l'origine de ses déboires. Tout commence dès l'Open d'Australie. Une douleur aux abdominaux l'empêche de disputer pleinement son premier tour contre Kohlschreiber. Sorti du Top 100, il doit repasser par les qualifications des tournois ATP. C'est donc en Challenger qu'il réussit ses meilleures performances, notamment une demi-finale à Quimper et une finale à Ostrava. Il parvient ensuite à sortir des qualifs à Roland-Garros et à s'Hertogenbosch. C'est alors qu'il réalise la plus belle performance de sa saison et, probablement, de sa carrière. A Wimbledon, il sort Rafael Nadal dès le premier tour et en trois sets. L'Espagnol, qui n'avait jamais été éliminé d'entrée en Grand-Chelem, n'avait plus été battu par un joueur aussi mal classé (135e) depuis fin 2006 ! Le dernier vainqueur de Roland-Garros ainsi surpris à Londres est Gustavo Kuerten en... 1997 ! Malheureusement, la poisse poursuit Steve. Il se blesse à l'épaule durant le match et est contraint à déclarer forfait pour le deuxième tour. Il ne revient que fin août. En manque de match, il prend part à un Future à Enschede et s'y impose. Il connaît alors le deuxième moment fort de sa saison lors du barrage de Coupe Davis. Impérial, il remporte ses deux matchs en trois petits sets et offre la victoire à la Belgique. Objectifs 2014 : Steve met un terme à sa saison après le Challenger de Mons afin de se faire opérer l'épaule, toujours douloureuse. L'opération révèle un problème plus grave que prévu et Steve se voit contraint d'observer une pause de 4 à 6 mois. A son retour, le Liégeois sera sorti du Top 200 pour la première fois depuis 2007. La route sera longue pour retrouver son meilleur niveau, mais s'il retrouve toutes ses capacités physiques, il devrait tout de même réintégrer le Top 100 en fin d'année. Niels Desein (A6, 26 ans, 236e -> 198e) :Le cinquième joueur belge est le premier à avoir progressé au classement. Niels Desein a eu son lot de blessure depuis le début de sa carrière. Notamment, un gros problème à l’épaule qui a freiné sa progression en 2010-2011. Mais depuis deux ans, il n’a pas de grosse blessure à signaler et a donc pu revenir à son niveau de 2009. L’année de Niels commence plutôt bien. Sur les quatre premiers mois, il remporte deux Futures (Vale do Lobo en février et Angers en avril) et atteint une demi et un quart. En Challenger, il est toutefois moins performant. Il prend part alors aux qualifications du tournoi ATP d’Oeiras et parvient, pour la première fois de sa carrière, à se hisser dans un tableau final du grand circuit. Il ne perd qu’en trois sets face à l’Italien Lorenzi (63e mondial). A Roland-Garros et à Wimbledon, il est battu au premier tour des qualifications. Durant l’été, il rejoue essentiellement des Futures mais sans parvenir à en remporter un. Il dispute une finale, à Middelburg et quatre demis. C’est au Challenger de Pétange qu’il affiche son meilleur tennis. Il parvient en demi-finale en battant de solides joueurs comme Karol Beck ou Jan-Lennard Struff. Après deux victoires en Futures, à Plaisir et Budapest, et une finale, il retourne sur le circuit Challenger et domine Lukasz Kubot (quart de finaliste à Wimbledon) à Helsinki. Il s’agit de sa deuxième victoire face à un Top 100 après Gilles Muller un an plus tôt. Objectifs 2014 : A 26 ans, Niels n’est évidemment plus un espoir. Il ambitionne toutefois de jouer plus régulièrement dans les tableaux finals des tournois ATP et surtout des Grand-Chelems où il n’a, jusqu’ici, jamais très bien joué. En termes de classement, il doit se rapprocher du Top 100. Olivier Rochus (A5, 32 ans (33 mi-janvier), 90e -> 201e) :Comme David Goffin, Xavier Malisse et Steve Darcis, Olivier Rochus a débuté la saison dans le Top 100 avec pas mal d’ambitions. Et comme les trois autres, une blessure a complètement ruiné ses projets. Oli avait de nombreux points à défendre en janvier (une finale à Auckland et un tour franchit à l’Open d’Australie). En ne parvenant pas à réitérer ces performances, il est tout de suite sorti du Top 100 et a dû repasser par les qualifications et les tournois Challengers. Il atteint une demi-finale à Heilbronn et des quarts à Dallas et Ostrava mais se blesse au psoas début mai. Cette blessure le prive de Roland-Garros et le pousse à l’abandon lors du dernier tour des qualifications de Wimbledon (alors qu’il menait deux sets à zéro). Il revient aux affaires fin juillet mais ne parvient jamais à retrouver son meilleur tennis. Son seul bon résultat est un quart de finale au Challenger de Vancouver. Pour le reste, il subit de nombreuses défaites contre des joueurs classés au-delà de la 200e place mondiale. Comme Steve Darcis, il décide de se faire opérer après le Challenger de Mons. Objectifs 2014 : contrairement au Liégeois, l’opération d’Olivier ne révèle rien d’inattendu. Il est contraint à une pause de trois mois ce qui le prive de tournée australe mais il sera peut-être rétabli pour le match de Coupe Davis. Reste à savoir dans quel état de forme et avec quelles ambitions il reprendra la compétition. D’ici-là, il aura perdu encore une cinquantaine de places et ce classement ne lui permettra même pas d’accéder directement à tous les Challengers. A presque 33 ans, il aura bien du mal à trouver la motivation nécessaire à un retour dans le Top 100. Germain Gigounon (A8, 24 ans, 419e -> 238e) :Le Team Pro du Centre AFT de Mons a vraiment été décimé par les blessures cette saison. Le seul à s’en être sorti sans trop de pépins, c’est Germain Gigounon. Le Binchois a même réussi la meilleure saison de sa carrière. Germain a tout de même légèrement souffert d’une gêne au genou en début d’année. Durant l’hiver, il n’atteint que deux demi-finales en Futures à Bagnoles-de-l’Orne et Vale do Lobo. Sa saison débute réellement en avril. Ce mois-là, il remporte coup sur coup deux $10.000 à Heraklion. Il remporte un troisième tournoi à Sofia en juin. En juillet, il se montre très régulier et atteint la finale à Bourg-en-Bresse et deux autres demi-finales. Il termine l’été par une nouvelle victoire en Future à Damme. Ces quatre titres lui permettent de disputer plus de Challengers durant la deuxième partie de saison. Il se hisse deux fois en quart de finale, à Tampere en juillet et à Yeongwol en novembre, ce qui constitue ses meilleurs résultats depuis ses débuts. Il signe également sa première victoire face à un Top 100 en battant Yen-Hsun Lu (60e) à Séoul. La cerise sur le gâteau a été cette première sélection en Coupe Davis qu’il doit bien sûr à la blessure de David Goffin mais également à cette belle saison. Même s’il n’a pas joué, l’expérience reste incroyable et enrichissante pour un joueur qui adore cette compétition. Objectifs 2014 : l’objectif de fin d’année de Germain était de terminer parmi les 250 premiers pour pouvoir disputer les qualifications de l’Open d’Australie. Il y est parvenu et prendra donc part au premier Grand-Chelem de sa carrière dans deux semaines. Il espère faire rapidement son entrée dans le Top 200 pour disputer les autres Grand-Chelems de l’année ainsi qu’un maximum de qualifications de tournois ATP. Kimmer Coppejans (A9, 19 ans, 754e -> 258e) :La plus grande satisfaction masculine de l’année vient malgré tout de Kimmer Coppejans. On sait le jeune homme doué depuis son succès surprise au tournoi junior de Roland-Garros l’an dernier. Mais sa progression de près de 500 places cette saison lui ouvre déjà les portes du grand circuit. Son début d’année ne laissait pas présager de progrès aussi fulgurants. Il atteint tout de même la finale d’un Future à Heraklion en avril (battu par Gigounon) et deux autres demi-finales en Turquie au mois de janvier. Mais ces épreuves n’étaient pas très relevées. Kimmer passe à la vitesse supérieure fin juin à Havré en remportant son premier tournoi professionnel. Il enchaine en juillet par trois victoires, toujours en Belgique, à Middelkerke, Heist et Ostende. Cette dernière épreuve, disputée dans son club est certainement son plus beau souvenir de la saison, d’autant qu’il a également remporté l’épreuve en double. Dès le mois de septembre, Kimmer a pu se produire sur le circuit Challenger. Il a immédiatement atteint les demi-finales à Meknès et les quarts de finales à Rennes. Dans la ville bretonne, il signe sa meilleure performance à ce jour en battant le Tchèque Jan Hajek, 104e mondial. Objectifs 2014 : Après son excellente dernière saison junior qui l’avait vu occuper provisoirement la première place mondiale, Kimmer confirme qu’il est notre espoir n°1. Son objectif pour 2014 sera de faire son entrée dans le Top 150 afin de jouer sur le grand circuit en 2015. En attendant, les nombreuses blessures des cadres de notre équipe nationale devraient lui procurer sa première sélection en Coupe Davis contre le Kazakhstan. Maxime Authom (A7, 26 ans, 157e -> 274e) :Après deux excellentes saisons qui l’ont vu grimper d’au-delà de la 800e place au Top 150, Maxime Authom a déchanté en 2013. Plusieurs blessures sont à l’origine de cette saison plus faible qu’il sauve heureusement grâce à un meilleur automne. Tout avait pourtant bien commencé pour Maxime qui est sorti des qualifications de l’Open d’Australie, performance qu’il avait déjà réalisée à l’US Open 2012. Au premier tour, il ne s’incline qu’en quatre sets très serrés face à l’Argentin Carlos Berlocq. Après plusieurs défaites, essentiellement face à des joueurs mieux classés que lui, il prend part au Challenger de Rimouski, sort des qualifs mais se blesse aux abdominaux durant son premier tour. Cette blessure va pourrir le reste de son printemps et même une bonne partie de l’été. Maxime retrouve une partie de son tennis en fin de saison, juste à temps pour défendre les nombreux points qu’il avait obtenus à la même époque, fin 2012. Il atteint coup sur coup les finales de deux Futures très relevés à Mulhouse et à Plaisir. Au Challenger de Mons, il sort des qualifications et franchit le premier tour en battant Jan-Lennard Struff, 113e mondial. Il s’impose ensuite au Future de Rodez avant de disputer encore deux demi-finales en Turquie. Objectifs 2014 : Cette bonne fin de saison va permettre à Max de démarrer 2014 avec un classement qui lui permettra de disputer certains Challengers. Le Louviérois ne pourra malheureusement pas prendre part à la tournée australe car il a été contraint, il y a quelques jours, de subir une opération pour soigner une hernie. Yannick Mertens (A12, 26 ans, 196e -> 295e) :La saison de Yannick Mertens ressemble assez fort à celle de Maxime Authom. Après six premiers mois très difficiles, il termine très bien l’année et sauve un peu les meubles. Mais contrairement à Maxime, c’est plutôt dans la tête que ça s’est passé pour Yannick. Le Brabançon débutait pourtant la saison avec de grandes ambitions après avoir fait son entrée dans le Top 200 fin 2012. Sans doute s’est-il mis trop de pression car, durant les six premiers mois de la saison, il n’a atteint que trois maigres demi-finales en Futures, à Lille, à Vercelli et à Essen. En Challenger, il ne remporte pas le moindre match en six tentatives. Yannick retrouve le sourire au début de l’été en remportant le Future de Trèves et en disputant la finale de celui d’Ostende. Il se qualifie alors pour le Challenger de Meerbusch et se hisse enfin en quart de finale. En automne, il remporte deux nouveaux Futures à Bujumbura et à Tenerife. Il dispute aussi les demi-finales à Kigali. Objectifs 2014 : Redescendu à la 295e place mondiale, il ne pourra pas participer aux qualifications de l’Open d’Australie. Durant les cinq premiers mois de l’année, il ne devra défendre que très peu de points et a donc toutes les cartes en main pour retrouver un classement qui lui permettrait de disputer les qualifs des trois autres Grand-Chelems. Et pour revenir dans le Top 200 qui est plus digne de son niveau.
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