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Les dix meilleurs juniors

Après les pros, voici les juniors. Découvrez les cinq joueurs et cinq joueuses de 18 ans et moins qui ont marqué la saison. Parmi eux se trouve peut-être la star de demain.

Hommes :

Borna Coric (CRO, né le 14 novembre 96, meilleur classement ITF : 1e, ATP : 332e) :

La stabilité est enfin revenue dans l’ex-Yougoslavie et le niveau des joueurs issus de cette région (essentiellement de Serbie et de Croatie) est en pleine croissance. Il y a bien sûr déjà quelques champions bien établis, au premier rang desquels se trouve un certain Novak Djokovic. Mais la génération de jeunes de moins de 20 ans originaires de ces deux pays regorge de talents.

Le plus précoce d’entre eux est sans doute Borna Coric (prononcez « Chorich »). Finaliste des « Petits As » (officieux championnats du Monde des «  14 ans et moins ») à seulement 12 ans en 2009, il effectue ses premiers pas chez les juniors à moins de 13 ans. En 2011, alors qu’il n’a que 14 ans, il remporte trois épreuves dont une classée Grade 2 à Novi Sad (Serbie). L’année suivante, il commence à se faire remarquer dans les tournois les plus importants et atteint les demi-finales aux Grades A de Milan et Osaka. En 2013, il ne joue plus que 9 épreuves et s’illustre avant tout en Grand-Chelem. Il remporte un Grade 1 en Malaisie mais atteint surtout les demi-finales à l’Open d’Australie et à Roland-Garros et un quart à Wimbledon. Il termine sa carrière chez les juniors à 16 ans et 10 mois par une victoire à l’US Open.

C’est que malgré son jeune âge, Coric a déjà réalisé de très bons résultats chez les pros. Dès le mois d’avril, il signe son premier succès en Future à Bournemouth, après être sorti des qualifs. Juste avant l’US Open, il avait pris confiance en remportant deux autres titres à Izmir. Durant l’automne, il remporte un quatrième tournoi à Lagos (Nigéria) et atteint deux autres demi-finales à Bangkok. Ces résultats ne sont par restés inaperçus auprès de Zejlko Krajan, le capitaine croate qui l’a sélectionné pour le match de barrage de Coupe Davis lors duquel il a pu affronter Andy Murray.

S’il n’a pris que 6 jeux en trois sets face à l’Ecossais, Coric ne tardera pas à affronter à nouveau des joueurs du Top. Entrainé en Angleterre au sein de l’académie de David Felgate (ancien coach de Tim Henman) avec sa compatriote Donna Vekic, il a développé un tennis typique de l’école croate avec une grosse première balle, un revers à deux mains et des frappes tendues. Un tennis moderne qui devrait l’amener rapidement vers les sommets.

Christian Garin (CHL, né le 30 mai 96, meilleur classement ITF : 4e, ATP : 391e) :

Le tennis de Christian Garin est évidemment bien différent. En bon terrien sud-américain, il possède un gros coup droit et un déplacement très vif. Six mois plus âgé que Coric, il est également très précoce.

Il a presque 15 ans lorsqu’il tente sa chance pour la première fois sur le circuit junior, au Grade 5 d’Asunción. C’est un coup de maître puisqu’il remporte le tournoi. Il atteint ensuite la finale à San Jose (G5) et trois demi-finales en Grade 4. En 2012, il passe à la vitesse supérieure et se hisse en finale du Grade 1 de Caracas et en demi de celui de San Jose. Plus discret le reste de la saison, il termine celle-ci par une victoire au Eddie Herr (G1). Cette année, il ne dispute presque que les Grand-Chelems et c’est bien évidemment sur la terre-battue de Roland-Garros qu’il réalise sa meilleure performance. Il remporte le tournoi en battant Djere, Coric et Zverev, trois des joueurs de cette sélection. Il devient ainsi le deuxième Chilien à remporter l’épreuve après Fernando Gonzalez en 1998. Il atteint également les demi-finales de l’US Open et est battu au troisième tour à Wimbledon et à Melbourne.

Une autre belle performance a permis à Garin d’acquérir une belle notoriété. Chez lui, au tournoi ATP de Vina Del Mar, il obtient une invitation pour le tableau final et se défait du qualifié serbe Dusan Lajovic, 166e mondial, avant de prendre un set à Jérémy Chardy, 26e, au second tour. Cette victoire fait de lui le cinquième plus jeune joueur à remporter un match sur le circuit depuis l’an 2000 après Bernard Tomic, Ryan Harrison, Rafael Nadal et Richard Gasquet. De sacrées références. Parmi ses autres performances de la saison chez les pros, il faut signaler une finale au Future de Santiago et deux demi-finales en Challenger, à Rio de Janeiro et à Lima.

Comme Coric, Christian Garin a déjà fait ses débuts en Coupe Davis. Il est même devenu un des piliers de l’équipe chilienne qui a perdu coup sur coup Fernando Gonzalez et Nicolas Massu, deux de ses plus grands champions. Lors du premier tour du Groupe I (zone Amérique) en avril, il y a perdu une rencontre homérique, 9/7 au cinquième set, face à l’Equatorien Compozano (197e mondial).

Laslo Djere (SER, né le 02 juin 95, meilleur classement ITF : 3e, ATP : 492e) :

Si la Croatie produit quelques très bons éléments, c’est également le cas de la Serbie, surtout chez les garçons. Deux joueurs sortent du lot parmi les jeunes espoirs : Laslo Djere et Nikola Milojevic.

Le premier s’est montré plutôt discret chez les cadets où il ne termine l’année 2009 qu’à la 21e place européenne. Il dispute ses premiers tournois juniors l’année suivante, à 15 ans, et ne tarde pas à remporter son premier Grade 5 à Mostar (Bosnie Herzégovine). Un an plus tard, il remporte le Grade 3 de Sotchi puis atteint la finale de celui de Pilsen et du Grade 2 de Pancevo. Mais c’est en 2012 qu’il réalise sa première grosse performance et se hisse en quart de finale du Grade A de Milan (en prenant la mesure de Kimmer Coppejans !) Il termine l’année en fanfare avec des victoires à Budaors et Pancevo (G2) et surtout au prestigieux Orange Bowl (Grade A). Cette saison, il atteint la finale à Milan puis s’incline en trois sets au troisième tour de Roland-Garros face au futur vainqueur Christian Garin. Après un quart de finale à Wimbledon, il décide de se consacrer à temps plein au circuit pro.

Où il ne tarde pas à trouver ses marques. Fin 2012 déjà, il disputait une finale chez lui à Subotica. Il remporte son premier titre pro durant l'été 2013 à Kikinda avant de doubler la mise un mois plus tard à Zlatibor (également en Serbie). Ces performances lui permettent d'obtenir des wild-cards pour le Challenger de Banja Luka et, surtout, pour le tournoi ATP de Bangkok où il peut se frotter aux joueurs du Top 100 mais sans succès. En fin d'année, il dispute encore deux finales et une demi lors d'une tournée à Chypre.

Comme Monica Seles, Laslo est né à Novi Sad et possède des origines hongroises. Son jeu, à l'image de Novak Djokovic, est basé sur un physique solide et n'a pas de réelle faiblesse. Il devrait démontrer ses capacités sur le circuit Challenger l'an prochain.

Nikola Milojevic (SER, né le 19 juin 95, meilleur classement ITF : 1e, ATP : 704e) :

L'autre Serbe prometteur est Nikola Milojevic. Au contraire de son compatriote, il fut l'un des meilleurs de sa génération en moins de 14 ans. En 2009, il remporte quatre tournois « Catégorie 1 » dont les « Petits As » (face à Borna Coric). Il s'impose aussi aux Championnats d'Europe individuels et termine l'année largement premier au classement européen.

En parallèle, il dispute ses premiers tournois juniors et atteint déjà une demi et deux quarts en Grades 5. L’année suivante, il remporte son premier titre à St Petersbourg (G4) puis un deuxième au Grade 2 de Pékin. Il atteint également quatre finales cette saison là. En 2011, il remporte deux autres Grades 2 et atteint deux finales en Grades 1 mais c’est en 2012 qu’il perce réellement. Il remporte quatre titres et joue les quarts de finale à Wimbledon. Il débute très bien 2013 avec une victoire au Grade A de Mexico et dans deux Grades 1, ainsi qu’une demi-finale à Roland-Garros et des quarts à l’Open d’Australie et à Wimbledon. Il dispute alors les tournois Futures et, dès sa première sortie, s’impose à Marathon (Grèce). Une demi-finale et trois autres quarts de finale suivent pendant l’automne.

Avec sa casquette vissée à l’envers et son jeu de contre, Milojevic n’est pas sans rappeler un certain Lleyton Hewitt. Il a encore pas mal de progrès à faire au niveau mental, encore bien friable, pour marcher sur les traces de l’Australien. C‘est un point qu’il travaille en profondeur à l’académie Mouratoglou où il est entraîné. Il pourra également recevoir quelques conseils avisés de Novak Djokovic qu'il côtoie régulièrement et auprès de qui il officie parfois en tant que sparring partner.

Alexander Zverev (ALL, né le 20 avril 97, meilleur classement ITF : 1e, ATP : 808e) :

Le dernier joueur de ma sélection n'a que 16 ans et demi. C'est rare que je choisisse, chez les garçons, un joueur qui pourrait encore disputer les tournois juniors pendant deux saisons complètes. Je ne l'ai fait que pour Donald Young en 2005 et pour Gianluigi Quinzi l'an dernier. Mais la saison d'Alexander a été tellement exceptionnelle que sa place dans ce Top 5 est inévitable.

Quatrième joueur européen chez les cadets il y a à peine deux ans, l’Allemand n’a pas tardé à confirmer sur le circuit junior. Il remporte ses deux premiers titres (Grades 4 et 5) début 2012 alors qu’il n’a pas encore 15 ans. Plus tard dans la saison, il atteint une demi en Grade 2 et un quart en Grade 1. Rien ne laisse alors imaginer qu’il va dominer la saison 2013. Tout commence au Grade 1 de Beaulieu-sur-Mer qu’il remporte quelques jours après son 16e anniversaire. Il remporte ensuite le Grade A de Milan et dispute la finale à Roland-Garros. Par après, il atteint la finale sur le gazon de Roehampton (G1) mais doit abandonner lors du troisième tour à Wimbledon. Il se hisse encore en demi-finale à l’US Open et à l’Orange Bowl.

Vu son jeune âge, Zverev disputera encore les Grand-Chelems juniors en 2014. Mais c’est sur le circuit Future qu’il officiera essentiellement. Là aussi sa précocité lui permet de remporter ses premiers matchs dans des tournois « Futures » à 15 ans à peine. Il dispute même sa première finale à Bradenton fin 2012. Cette saison, il ne parvient plus à atteindre ce stade mais fait déjà quelques incursions sur le grand circuit. A Hambourg notamment où, en tant qu’invité, il est éliminé au premier tour par l’Espagnol Bautista, membre du Top 50.

Si le nom de Zverev vous est familier, c’est qu’il n’est pas le seul tennisman professionnel de sa famille. Son père, également prénommé Alexander fut un bon joueur de Challenger et également pilier de l’équipe de Coupe Davis d’URSS durant les années 80. Avec son épouse Irina (également joueuse), il part s’installer en Allemagne avec leur premier fils Mischa. Celui-ci a été un très bon junior (que je vous avais présenté en 2004 !) avant d’atteindre le Top 50 chez les pros (et une finale à Metz en 2010). Il est encore classé parmi les 200 premiers aujourd’hui et devrait être rapidement rejoint par son petit frère.

 

Femmes :

Belinda Bencic (SUI, née le 10 mars 97, meilleur classement ITF : 1e, WTA : 183e) :

Les joueuses de 16 ans dans cette sélection sont bien plus nombreuses. Il y en a en moyenne entre deux et trois chaque année. Mais peu d’entre-elles ont été aussi dominatrices chez les jeunes et, en parallèle, aussi performantes chez les pros que les deux premières mondiales juniors de cette saison.

Après une bonne première année chez les cadets, Belinda Bencic, atteignait la finale de son premier tournoi junior, chez elle à Lucerne (G5). Début 2012, alors qu’elle n’a pas encore 15 ans, elle remporte son premier Grade 1 à Prerov. Quelques mois plus tard, elle s’impose à Beaulieu-sur-Mer (G1) et Salsomaggiore (G2). Elle signe son premier gros succès au Grade A de Mexico à la fin de l’année. Sur sa lancée, elle réalise un printemps exceptionnel durant lequel elle remporte 29 rencontres d’affilée et s’adjuge les titres à Santa Croce (G1), Milan (GA), Roland-Garros, Roehampton (G1) et Wimbledon. Elle est ainsi la première à remporter les deux Grand-Chelems européens la même année depuis Amélie Mauresmo en 1996. Plus tard, elle atteint encore les demi-finales aux Championnats d’Europe et les quarts à l’US Open avant de passer définitivement chez les pros.

Début 2011, la semaine qui suit son quatorzième anniversaire, elle prend part à son premier ITF chez les adultes à Fallanden, en Suisse. Elle sort des qualifications et atteint les quarts de finale. En 2012, elle honore sa première sélection en Fed Cup, remporte deux $10.000 en Egypte et reçoit une invitation pour disputer le premier WTA de sa carrière à Luxembourg où elle offre une belle résistance à Venus Williams. Elle réitère l’expérience cette saison à Bastad, Tokyo et Osaka et franchit même le premier tour lors de ces deux dernières épreuves. En ITF, elle atteint une demi en $75.000, une autre en $50.000, ainsi qu’une finale et deux demis en $25.000.

Belinda est suivie sur le circuit par son papa, mais elle a été formée par Mélanie Molitor et s’entraîne encore régulièrement chez elle en dehors des tournois. Celle-ci s'y connaît en joueuses précoces puisqu'elle n'est autre que la mère (et coach) de Martina Hingis. Belinda partage un autre point commun avec l'ancienne n°1 mondiale puisqu'elle a également des origines slovaques.

Ana Konjuh (CRO, née le 27 décembre 97, meilleur classement ITF : 1e, WTA : 256e) :

L'autre talent précoce de la sélection est Ana Konjuh. La Croate et la Suissesse se connaissent bien puisqu'elles se retrouvent régulièrement sur le circuit depuis leur plus jeune âge. Elles étaient, par exemple, opposées en finale du Championnat d'Europe des moins de 14 ans en 2011. La première s'était imposée en trois sets.

Ana n'a pas encore 13 ans lorsqu'elle fait ses débuts sur le circuit junior. Elle atteint, pour ses deux premiers tournois, un quart en Grade 5 et le troisième tour d'un Grade 1. Dès le début de l'année suivante, elle remporte deux Grades 4 en Autriche et en Slovénie puis passe à la vitesse supérieure en s'imposant à Florence (G2), Santa Croce et Offenbach (G1) et en atteignant les quarts de finale à Wimbledon. En fin de saison, à quelques jours de son quinzième anniversaire, elle remporte coup sur coup le Eddie Herr (G1) et l'Orange Bowl (GA). En 2013, elle ne dispute que les Grands-Chelems et le Championnat d'Europe. Elle s'impose à l'Open d'Australie (en simple et en double) et à l'US Open et ne s'incline qu'en demi à Roland-Garros et à Wimbledon.

Chez les pros, la Croate atteint sa première finale de $10.000 à Antalya en novembre 2012 alors qu'elle n'a pas encore quinze ans. Cette saison, elle remporte son premier $25.000 à Montpellier à la veille de Wimbledon après avoir déjà disputé la finale à Maribor. Elle grimpe encore d'une catégorie durant l'été et dispute deux demi-finales en $50.000 à Contrexéville et Craiova avant de terminer la saison par une nouvelle demi au $75.000 de Dubaï.

Mais le meilleur moment de sa saison restera la rencontre de zone européenne de Fed Cup lors de laquelle Ana (classée 873e mondiale à l'époque) prend la mesure d'Urszula Radwanska, 37e. Avec l'autre grand espoir croate Donna Vekic, déjà 96e mondiale à 17 ans (et présentée dans ma sélection l'an dernier) et le retour en force d'Ajla Tomlanovic (voir les meilleures entrées), sans oublier Petra Martic qui n'a pas encore 23 ans, la Croatie ne restera assurément pas longtemps dans cette zone européenne.

Louisa Chirico (USA, née le 16 mai 96, meilleur classement ITF : 6e, WTA : 318e) :

Ces deux joueuses bien que présentes uniquement sur les gros tournois cette année, n’ont laissé que des miettes à leurs adversaires. Seul le championnat d’Europe, où elles étaient toutes les deux présentes, leur a échappé. Celui-ci est revenu à la Tchèque Barbora Krejcikova qui, à 18 ans, ne peut pas vraiment être considérée comme un grand espoir. C’est le cas par contre de Louisa Chirico qui a réussi une bonne saison, tant chez les juniors que chez les pros.

L’Américaine a débuté tardivement sur le circuit international des 18 ans et moins. Après quelques essais infructueux en 2011, elle atteint son premier quart de finale au Grade 2 de Manta, en Equateur, alors qu’elle a déjà 15 ans et demi. Son premier titre, elle le remporte en mars de cette année à Itajai (Grade 1). Le public belge peut admirer ses capacités de joueuse de terre lors de l’Astrid Bowl où elle atteint la finale. La semaine suivante, elle se hisse en demi-finale de Roland-Garros et ne s’incline qu’en trois sets contre Belinda Bencic. Elle réédite cette performance à Wimbledon (où la Suissesse l’emporte nettement plus facilement) et atteint les quarts à l’US Open (éliminée par… Ana Konjuh).

Dès son deuxième tournoi $10.000, à Sumter au printemps 2012, elle sort des qualifications et remporte son premier titre pro. Début 2013, elle passe aux $25.000 et atteint les quarts à Rancho Mirage et surtout la finale à Surprise. A cette occasion, elle bat Craybas et Gajdosova, deux anciennes Top 50. En août, elle franchit deux tours dans les qualifications de l’US Open et termine la saison par un quart au $50.000 de New Braunfels.

Entrainée par Jay Gooding au centre national Américain, Louisa y a développé un excellent coup droit et un bon jeu de jambe. Si elle a, un temps, hésité à se lancer à temps plein sur le circuit ou à commencer des études universitaires, il semble qu’elle ait opté pour la première solution.

Antonia Lottner (ALL, née le 13 août 96, meilleur classement ITF : 3e, WTA : 408e) :

Contrairement à Bencic et Konjuh, Antonia Lottner a très peu joué chez les cadets. Elle n’a disputé que quelques épreuves, essentiellement en Allemagne, et son meilleur classement se situe à peine dans le Top 50.

Elle a préféré se concentrer directement sur le circuit juniors qu’elle a débuté alors qu’elle avait à peine 13 ans. Elle atteint son premier quart de finale un an plus tard à Almere (G4) et dispute ses deux premières finales aux Grades 4 de Szczecin et Trnava début 2011. En fin d’année, elle atteint sa première demi-finale en Grade 2 à Pancevo. Durant le printemps 2012, elle réalise d’excellentes performances en alignant des finales à Beaulieu-sur-Mer (G1) et Milan (GA) et une demi-finale à Roland-Garros. Quart de finaliste à Wimbledon, elle remporte enfin son premier titre à Berlin (G1) pendant l’été, avant de disputer les demi-finales de l’US Open. Ces cinq très bons mois, juste avant son seizième anniversaire, lui permettent de se hisser à la troisième place mondiale. Nettement moins présente sur le circuit junior en 2013, elle atteint surtout la finale à Roland-Garros. Après avoir largement dominé Ana Konjuh en demi, elle s’incline face à Bencic en finale. Elle est également battue en quart de l’Open d’Australie et en demi de l’US Open (après avoir pris sa revanche sur Bencic).

Antonia fait ses premiers pas chez les adultes au $10.000 de Braunschweig fin août 2010. Elle vient juste de fêter ses 14 ans et elle y sort des qualifications avant de franchir le premier tour. Un peu plus d’un an après (fin 2011), elle remporte son premier tournoi pro à Stockholm en ne perdant qu’un set. Plus concentrée sur le circuit junior l’année suivante, il faut attendre 2013 pour la voir s'imposer à nouveau. Elle remporte même deux $10.000 à Macon et à Cologne. A un degré plus élevé, elle atteint une demi-finale en $25.000 et un quart en $50.000.

Grande et athlétique, Antonia développe un tennis agressif et n’hésite pas à prendre le filet pour terminer les points. Son bon service devrait également l’aider à trouver rapidement sa place sur le circuit WTA.

Varvara Flink (RUS, née le 13 décembre 96, ITF : meilleur classement 3e, WTA : 434e) :

Si le circuit junior a été complètement dominé par deux joueuses, c’est une jeune Russe qui est parvenue à se hisser à la 3e place mondiale en fin d’année.

Totalement absente chez les cadettes, Varvara Flink fait ses débuts sur le circuit junior un mois après son treizième anniversaire. Elle atteint rapidement son premier quart à Fujairah (Grade 5) où elle dispute également la finale du double. En fin d’année, elle remporte le Grade 5 de Sotchi en simple et en double. Début 2011, elle atteint la finale à Santiago (G2) et à Tashkent (G3). Durant l’été, elle dispute une autre finale en Grade 2 à Budaors avant de terminer l’année par un quart à l’Orange Bowl (GA). Sa saison 2012 débute par une très belle finale au Grade A de Mexico. Mais elle éprouve ensuite beaucoup de difficultés à s’adapter au plus haut niveau. Lors des quatre Grand-Chelems, elle est éliminée dès le premier tour. Elle se relance début 2013 avec deux victoires aux Grades 1 de San Jose et Barranquilla, puis une autre au Grade 2 de Guayaquil. Elle brille ensuite en Grade A puisqu’elle remporte le tournoi de Milan, dispute la finale à Osaka et termine la saison en s’imposant à l’Orange Bowl. Mais elle ne parvient toujours pas à remporter un match lors des deux Grand-Chelems qu’elle dispute (Roland-Garros et l’US Open).

Varvara prend part à ses premiers ITF pros à 14 ans à peine, dans les qualifications de $25.000 en Floride. C'est pourtant au $10.000 de Umag, en Croatie, qu'elle atteint son premier quart de finale fin 2011. L'année suivante, elle atteint deux demi-finales à Meppel et Monastir et deux quarts. Cette saison, elle dispute un premier quart en $25.000 à Ystad puis une demi à ce niveau à Séoul. Sa première expérience en tournoi WTA se solde par une défaite au premier tour des qualifications à Bakou.

La Russe, bien que née à Moscou, n'a pas suivi la filière fédérale de son pays. Elle est entraînée depuis plus de deux ans par l'ancien pro Néerlandais Bart Beks dans son académie d'Eindhoven, à deux pas de la frontière belge. Il lui arrive d'ailleurs de disputer certains tournois nationaux dans notre pays et d'y côtoyer de nombreuses joueuses belges.



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