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Les dix meilleurs juniors

Hommes :

Kei Nishikori (JAP, né le 29 décembre 89, ITF : Ncl, ATP : 286e) :

L’Asie est, avec l’Afrique, le continent qui sort le moins de champion masculin. Au Japon en particulier, le tennis est plutôt vu comme un sport féminin. De fait, une trentaine de Japonaises ont fait parie du Top 100 depuis le début de l’ère open et certaines ont même joué les premiers rôles sur le circuit telles Kazuko Sawamatsu (et sa fille Naoko), Kimiko Date ou, plus récemment, Ai Sugiyama. Chez les hommes, par contre, un seul joueur a eu une carrière pro vraiment convaincante : Shuzo Matsuoka (vainqueur du tournoi ATP de Séoul en 92 et quart de finaliste à Wimbledon en 95).
Kei Nishikori sera peut-être le deuxième. Il est en tout cas le talent le plus prometteur que le pays du soleil levant a jamais eu. Entraîné par Nick Bolettieri depuis quatre ans, il a été septième junior en juillet 2006 après une finale à Milan (GA), une demi-finale à Osaka (GA, fin 2005) et des quarts de finale à l’Open d’Australie et Roland-Garros. Depuis, il a laissé tomber cette catégorie pour s’attaquer au circuit pro. En octobre 2006, il obtenait sa première victoire en Future au Mexique et atteignait également deux demi-finales et deux quarts pour terminer la saison à la 603e place. En 2007, il s’est qualifié pour la finale d’un Future puis celle d’un Challenger. A partir de l’été, il a tenté sa chance dans les qualifications de ses premiers tournois ATP. Il en est sorti à Los Angeles, Washington, Pékin et Indianapolis. Dans ce dernier, il ne s’arrêta qu’en quart de finale après avoir battu pour la première fois un joueur du Top 100 (Michael Berrer). Ces résultats, alors qu’il n’a pas encore fêté son 18e anniversaire, sont de bon augure pour la suite de sa carrière.

Jonathan Eysseric (FRA, né le 27 mai 90, ITF : 4e, ATP : 473e) :

Depuis 2002, la France place chaque année un joueur dans le Top 5 junior (Gasquet, Tsonga, Monfils…). Jonathan Eysseric n’est pas le moins doué de cette lignée. Ce gaucher né dans la banlieue parisienne mais résidant aujourd’hui à Grasse, était même numéro 1 mondial junior fin janvier de cette année. En 2006, il avait en effet remporté le Grade A de Milan et les Championnats d’Europe avant, en début d’année, de s’imposer à Nottinghill et d’atteindre la finale de l’Open d’Australie. Il ne jouera dès lors plus que les tournois importants. Il s’imposa encore à Roehampton et offrit la victoire à la France en Summer Cup mais fut moins performant en Grand-Chelem (troisième tour à Roland-Garros et Wimbledon, deuxième à l’US Open).
Le Français privilégia en fait plutôt son classement ATP (il n’était que 1249e en début d’année) en deuxième partie de saison. Un quart de finale en mai puis une demi-finale en août lors de Futures en Espagne lui ont permis de l’améliorer quelque peu mais c’est surtout une tournée en Tunisie, fin octobre, d’où il revint avec une demi-finale, une finale et surtout sa première victoire officielle qui lui permit de faire un bond de près de deux cents places en trois semaines. Un mois plus tard, il remportait son deuxième Future en Espagne.

Brydan Klein (AUS, né le 31 décembre 89, ITF : 9e, ATP : 613e) :

Champion d’Océanie dès 15 ans, Brydan Klein a surtout remporté l’Open d’Australie cette année en battant les deux premiers du classement à l’époque : Martin Klizan (Champion du monde junior 2006) et Jonathan Eysseric. Ce succès lui valut la quatrième place qu’il ne conserva pas longtemps vu le peu d’autres résultats valables qu’il a obtenu par la suite (seulement un quart à Wimbledon). C’est que lui aussi a très tôt déserté le circuit junior pour les tournois pros. Bien qu’il se dise meilleur sur dur et sur gazon, c’est étonnement sur terre-battue qu’il obtiendra ses meilleurs résultats de la saison : un quart de finale dans un Future anglais et une première victoire dans un tournoi de ce niveau, chez lui en Australie.
Le joueur de Perth, passionné par tous les sports de raquettes, est surtout le chef de file d’une génération de jeunes australiens très doués. Ils sont en effet neuf dans le Top 50 dont le jeune prodige Bernard Tomic (23e à 15 ans et 2 mois) qu’il ne serait pas étonnant de retrouver dans cet article l’année prochaine.

Ricardas Berankis (LIT, né le 21 juin 90, ITF : 1er, ATP : 706e) :

Après Ernsts Gulbis l’an dernier, voici un autre joueur balte qui émerge du circuit junior. Le joueur de Vilnius a débuté le tennis dès deux ans et a toujours été parmi les meilleurs de sa catégorie d’âge (2e européen des 14 ans et moins en 2004). Dés ses premiers pas chez les juniors, à 15 ans, il remporta trois Grades 4 dans les caraïbes. En 2006, il remportait d’abord un Grade 2 puis, en fin d’année, son premier Grade 1 (la Yucatan Cup).
En 2007, il se concentra sur les tournois du Grands-Chelems, atteignant les demi-finales à Melbourne et Wimbledon et les quarts à Paris et surtout, s’imposant à New York (après avoir déjà remporté le tournoi préparatoire à Repentigny (G1)). Il poursuivit sa saison en gagnant l’Orange Bowl puis à nouveau la Yucatan Cup pour arracher sur le fil la place de n°1 mondial. Chez les pros, il a remporté son premier Future au Portugal et a participé à la Coupe Davis pour la première fois.

Uladzimir Ignatik (BLR, né le 14 juillet 90, ITF : 2e, ATP : 871e) :

Berankis a donc coiffé sur le fil Ignatik pour le titre de Champion du monde junior. Les parcours des deux joueurs sont d’ailleurs liés puisque le Biélorusse a terminé juste derrière (déjà) le Lituanien au classement ETA-14 en 2004. Ignatik avait pourtant tenu la première place une bonne partie de l’année après une victoire à la Copa Gerdau (GA) et à Roland-Garros puis une finale à Wimbledon (en battant Berankis lors de ces deux derniers). Depuis, il a encore remporté un Grade 3 et atteint deux demi-finales en Grade 1 mais sa contre-performance à l’Orange Bowl lui aura coûté cher.
Petit joueur d’à peine 165 centimètres, il avait pourtant fait du titre junior son objectif de la saison, délaissant un peu les épreuves professionnelles (il n’en a disputé que cinq). Ca ne l’a pas empêché d’atteindre les demi-finales d’un Future aux Etats-Unis et le deuxième tour du Challenger de Louisville.

Femmes :

Sorana Cirstea (ROU, née le 07 avril 90, ITF : 508e, WTA : 108e) :

Digne héritière d’Irina Spirlea avec son grand coup droit frappé à plat, Sorana Cirstea a été, au mieux, n°6 mondial chez les juniors (en juin 2006). Finaliste du Grade 1 d’Essen à quatorze ans à peine en juillet 2004, elle remportait ce tournoi un an plus tard avant d’aligner, sur douze mois, des finales dans trois Grades 1 (Eddie Herr, Yucatan Cup et Nottinghill) et au Grade A de Milan. Sa carrière junior est d’ailleurs jalonnée de défaite en finale de gros tournois (encore le Eddie Herr et la Yucatan Cup fin 2006) et d’échec prématurés lors des Grands-Chelems (elle n’a pas disputé un seul quart de finale).
Sa carrière pro lui a déjà rapporté plus de trophées puisqu’elle a remporté trois $10.000 (deux au Portugal fin 2005 et début 2006, un à Bucarest) et un $25.000 (toujours à Bucarest en juillet de cette année). Elle a également atteint la finale du $50.000 de Minsk il y a quelques semaines. Elle a surtout déjà réussi quelques belles performances sur le circuit WTA notamment en avril, au Tier III de Budapest où elle est sortie des qualifications avant de ne s’incliner… qu’en finale. En septembre, elle a encore atteint les demi-finales à Bali (Tier III) en obtenant sa première victoire sur une Top 20 face à Patty Schnyder. Quelques bons résultats début 2008 devraient lui permettre de s’installer très prochainement parmi les cent premières mondiales.

Ayumi Morita (JAP, née le 11 mars 90, ITF : 939e, WTA : 138e) :

Si le Japon possède un grand espoir chez les garçons, il en a un autre chez les filles : Ayumi Morita. La petite (1m63) joueuse de Gunma a été très performance en junior jusqu’en 2006. Dès ses débuts chez les juniors à l’âge de 13 ans, elle remportait son premier Grade 5. Un an plus tard, elle s’était imposée dans deux Grades 4 et un Grade 3. Certains spectateurs belges ont sans doute déjà entendu parlé d’elle puisque, en mai 2005, elle atteignait la finale de l’Astrid Bowl où elle ne s’inclinait que 7/6 au dernier set face à la Roumaine Olaru (aujourd’hui Top 100). Quelques semaines plus tard, elle disputait les demi-finales à Roland-Garros et la finale à Wimbledon. Début 2006, elle atteignait encore les demi-finales à l’Open d’Australie et remportait le Championnat d’Asie. En 2007, elle n’a disputé que l’Open d’Australie et s’y est incliné au deuxième tour.
Chez les adultes, Morita a atteint la finale d’un $50.000 à Fukuoka dès 2005 à son quatrième tournoi. Elle récidivait un an plus tard et remportait un autre tournoi de ce niveau plus un $25.000, toujours au Japon pour terminer à la 186e place mondiale. En 2007, outre une nouvelle victoire en $25.000, elle fêtait sa première titularisation en Fed Cup et participait à son premier tournoi WTA à Birmingham. Elle y passa deux tours, battant notamment Ai Sugiyama, l’une de ses idoles. Morita, qui s’entraîne d’ailleurs à l’Académie Sugiyama, joue à deux mains en coup droit comme en revers et est également une grande fan de Justine Henin.

Anastasia Pivovarova (RUS, née le 16 juin 90, ITF : 5e, WTA : 234e) :

Il aurait été étonnant de ne pas trouver une joueuse russe parmi la sélection des espoirs. Pivovarova s’entraîne a mi-temps à la fédération russe et le reste à la Evert Academy en Floride. C’est d’ailleurs grâce à cela qu’elle a reçu une invitation pour les qualifications des Tiers I d’Indian Wells et de Miami cette saison mais elle n’a pas réussi à s’en extirper. Elle a tout de même déjà réussi quelques bonnes performances comme ces deux victoires en $25.000 à Moscou et une troisième en $10.000 à Bournemouth qui lui ont permis de grimper de 665 places en un an. Avant cette année, elle ne comptait qu’un seul succès, un $10.000 à Moscou durant l’été 2005.
Chez les juniores, elle fut n°2 en mai après avoir remporté le prestigieux tournoi de Milan (GA) et trois autres Grades 1 (à Essen en juillet 2006 et à la Cofee Bowl et la Copa Gatorade en début d’année). Elle fut aussi demi-finaliste des Championnat d’Europe mais ses résultats en Grands-Chelems n’ont pas été vraiment brillants (deuxième tour à Roland-Garros et troisième à Wimbledon).

Urszula Radwanska (POL, née le 7 décembre 90, ITF : 1e, WTA : 250e) :

Si Agnieska Radwanska (cf Les 10 meilleures progressions du Top 100) a confirmé, en 2007, ses talents entrevus chez les juniors (elle fut n°1 en juin 2006), sa sœur Urszula s’est également fait un prénom sur le circuit des moins de 18 ans en terminant l’année au sommet de la hiérarchie. Née en Allemagne et se disant plus à l’aise sur terre-battue, c’est pourtant grâce à sa victoire sur le gazon de Wimbledon qu’elle a atteint la première place (sa sœur s’y était imposée en 2005). Elle a également disputé la finale de l’US Open. Elle a remporté quatre autres titres juniors depuis ses débuts en 2004 et a perdu cinq finales dont trois… contre sa sœur.
Chez « les grandes », elle a également connu quelques succès importants depuis le printemps 2006. Elle a remporté un $10.000 et a disputé ses premiers tournois WTA (un tour passé après être sortie des qualifs à Istanbul et Stockholm) l’an dernier. En 2007, elle a atteint les quarts de finale du Tier III de Bangkok et la finale du $50.000 de Kunming. Elle a également déjà disputé cinq matchs de Fed Cup et les a tous remportés (c’était en division III de la zone européenne).

Ksenia Milevskaya (BLR, née le 09 août 90, ITF : 19e, WTA : 342e) :

L’année 2006 a été la meilleure saison junior de Ksenia Milevskaya avec cinq titres glanés lors d’épreuves classées Grades 1. Elle s’est ainsi imposée à l’Astrid Bowl mais aussi à Carson, Offenbach/Main, Repentigny et au Kentucky et a également disputé la finale de l’Orange Bowl. Quelques contre-performances en Grand-Chelem (3e tour à Roland-Garros, 1er à Wimbledon et à l’US Open) l’ont empêché de terminer l’année à la première place mondiale. Elle obtiendra enfin un bon résultat dans les épreuves majeures avec une demi-finale à Melbourne début 2007 ce qui lui permit de prendre la deuxième place. Elle atteignit encore le même stade à Roland-Garros et à l’US Open mais elle n’a pas disputé d’autres tournois que les Grands-Chelems.
Ses résultats sur le grand circuit sont pourtant, pour l’instant, un peu insuffisants. Elle a remporté seulement un $10.000 et a disputé une finale et une demi-finale en $50.000. Joueuse de l’académie Mouratoglou près de Paris (comme Julia Vakulenko, cf les 10 meilleures entrées du Top 100), elle a également remporté ses deux premiers matchs en Fed Cup.

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