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Les dix meilleurs juniors

L’Année 2012 touche à sa fin. Il est grand temps pour moi de procéder à une série de rétrospectives pour vous faire revivre les grands moments de la saison, vous présenter ceux qui l’ont animée et ceux qui marqueront sans doute 2013. Deuxième étape : présentation en six parties des joueurs ayant marqué 2012. Sixième partie : les 10 meilleur(e)s juniors en 2012.

Hommes :

Filip Peliwo (CAN, né le 30 janvier 94, meilleur classement ITF : 1e, ATP : 526e) :

Le Canada est une nation montante dans le tennis, tant chez les garçons que chez les filles d’ailleurs. Outre Milos Raonic, cinq autres joueurs sont classés entre la 120e et la 250e place mondiale et deux d’entre eux n’ont pas 23 ans. Le sacre de Filip Peliwo comme Champion du Monde junior vient s’y ajouter. la perspective de voir ce pays briller en Coupe Davi,s où il n’a jamais franchi le premier tour du Groupe Mondial, n’est plus utopique.
Plutôt discret jusqu’à 17 ans, Peliwo n’avait remporté que quelques épreuves secondaires en Amérique du nord avant 2012. Il explose complètement cette année, atteignant la finale des quatre tournois du Grand-Chelem. Il débute la saison par une victoire au Grade 1 de Traralgon, avant de perdre de justesse la finale de l’Open d’Australie. Après une longue pause chez les juniors, il revient à Roland-Garros et s’incline cette fois lourdement en finale. Un mois plus tard, il remporte son premier grand titre sur le gazon de Wimbledon puis scelle définitivement sa place de n°1 mondial en soulevant le trophée à l’US Open.
Sur le circuit pro, il signe aussi quelques jolis succès, le principal étant une demi-finale de Challenger à Rimouski, devant son public. Seul son compatriote Vasek Pospisil (111e mondial) a pu l’arrêter. Il atteint encore une finale et deux autres demi-finales en Futures.
Né à Vancouver de parents polonais, Filip (surnommé « Pepe » sur le circuit) possède un sacré tempérament. Son comportement lors de la finale de Roland-Garros, dû à la frustration de passer à côté de son match, illustre bien sa haine de la défaite. Il devra apprendre à gérer sa fougue s’il veut réaliser son rêve de remporter un Grand-Chelem… chez les grands !

Kimmer Coppejans (BEL, né le 07 février 94, meilleur classement ITF : 1e, ATP : 749e) :

Les Belges qui brillent sur le circuit juniors ne sont pas légion. Le Top 10 du classement et les titres du Grand-Chelems sont même plutôt l’apanage des filles (Feber, Hénin, Clijsters, Mestach) ces vingt dernières années. C’est pourquoi la saison de Kimmer Coppejans est tout bonnement exceptionnelle. Elle sera détaillée dans l’article sur les 10 meilleurs espoirs belges publiée dans quelques jours.

Gianluigi Quinzi (ITA, né le 01 février 96, meilleur classement ITF : 2e, ATP : 558e) :  

Gianluigi Quinzi est un petit surdoué du sport. Après s’être essayé avec succès à plusieurs disciplines, il a décidé de se concentrer sur le tennis lorsqu’il a été repéré par Nick Bollettieri alors qu’il n’avait que 8 ans. Il a ensuite brûlé les étapes, remporté plusieurs titres importants aux Etats-Unis et terminé l’année 2010 à la première place européenne des moins de 14 ans. La même saison, il remportait déjà son premier tournoi ITF junior (un grade 5 au Honduras) et enchainait directement par trois autres victoires dans les Caraïbes. Durant l’été 2011, âgé d’à peine 15 ans, il faisait son entrée dans le Top 100 des moins de 18.
Cette saison, il vient rapidement s’intégrer au Top mondial en remportant notamment ses trois premiers tournois de l’année en Amérique du Sud (dont les Grades 1 de Barranquilla et Asunción). Deux mois plus tard, il s’impose devant son public à Milan, signant ainsi son premier succès en Grade A. Battu dès les  huitièmes de finale à Roland-Garros, il démontre qu’il peut également bien se comporter sur surface rapide à Wimbledon où il ne s’arrête qu’en demi-finale. Durant l’été, il permet à l’Italie de remporter sa première Coupe Davis Junior (championnat du monde par équipe des 16 ans et moins). Il conclut sa saison par un quart à l’US Open en septembre, puis un autre en décembre à l’Orange Bowl.
Entre les deux, il peut engranger ses premières belles victoires en Futures. Il dispute ainsi cinq demi-finales en Amérique latine avant d’atteindre sa première finale « chez les grands » (au Chili). Cette belle série sur terre-battue (sa meilleure surface) lui permet déjà de s’approcher du Top 500. La précocité de Quinzi et son solide coup droit de gaucher ne sont pas sans rappeler Rafael Nadal. Il devrait encore participer à quelques tournois juniors l’an prochain (essentiellement les Grand-Chelem) mais c’est assurément vers le grand circuit que son regard se tourne désormais.

Thiago Monteiro (BRE, né le 31 mai 94, meilleur classement ITF : 2e, ATP : 439e) :

Un autre gaucher, précoce et talentueux, nous vient du Brésil. Il s’agit de  Thiago Monteiro (pas de lien de parenté avec le pongiste qui est son parfait homonyme). Ses meilleurs moments sur le circuit junior, c’est l’an dernier, alors qu’il n’avait que 16 ans, qu’il les a connus. Il a réalisé une excellente tournée sud-américaine, s’imposant au Grade 1 d’Asunción et, surtout, au Grade A de la Copa Gerdau, devant son public. Quelques jours avant son 17e anniversaire, il remportait également l’Astrid Bowl à Charleroi et ce sans perdre un set. Julien Cagnine et Joris De Loore, respectivement vaincus en demi et en finale, peuvent témoigner du talent du Brésilien. Au lendemain d’un Roland-Garros manqué, il a remporté un nouveau Grade 1 à Offenbach. Malgré des résultats décevant en Grand-Chelem, il débutait 2012 à la deuxième place mondiale.
Cette saison, ses résultats dans les tournois majeurs sont à nouveau décevants. Mais Thiago avait déjà le regard tourné vers le circuit pro où il fait quelques ravages. Vainqueur de son premier titre Future en novembre 2011 (à Salvador de Bahia), il souleve un second trophée en mai, toujours au Brésil. Il atteint également deux autres finales et remporte même ses premiers matchs sur le circuit Challenger. En novembre, il faisait une brève apparition dans le Top 400 ce qui est devenu très rare pour un joueur de 18 ans. Il compte déjà 14 victoires sur des joueurs classés parmi les 500 premiers.
Entrainé à l’académie de Larri Passos, l’homme qui a amené Gustavo Kuerten au sommet, Monteiro va débuter une année de transition. Il devra y prouver qu’il peut aussi gagner en dehors de la terre-battue, loin de son Brésil où il a obtenu la majorité de ses résultats et également dans des tournois plus relevés. Un cap obligatoire pour tenter d’enfin briller un jour en Grand-Chelem.

Nick Kyrgios (AUS, né le 27 avril 95, meilleur classement ITF : 4e, ATP : 832e) :

L’Australie sort régulièrement de très bons juniors qui brillent au plus haut niveau du circuit des moins de 18 ans. Pourtant, rares sont ceux qui parviennent à transformer l’essai une fois arrivés chez les pros. Nick Kyrgios pourrait bien faire mentir cette statistique.
Au début de l’année, c’est surtout en double que Kyrgios s’illustre. Il s’empare des titres à Roland-Garros et Wimbledon avec son compatriote Andrew Harris. En simple, il atteint tout de même les quarts de finale du Grand-Chelem anglais. Il faut toutefois attendre fin août pour le voir remporter son premier titre important chez les juniors en simple, le Grade 1 de Repentigny. Après un autre quart de finale à l’US Open (où il s’arrête en finale du double), il remporte un titre encore plus prestigieux au Grade A d’Osaka.
Ce n’est qu’après cette victoire que l’Australien obtient ses premiers succès chez les pros. Alors qu’il n’avait jusque là jamais dépassé le deuxième tour d’un Future, il enchaine une demi et un quart, dominant au passage Luke Saville, le n°1 mondial junior en 2011. Il poursuit avec un tournoi australien offrant une wild-card pour l’Open d’Australie mais doit abandonner, victime de crampes, lors du cinquième set de sa demi-finale.
D’origine grecque, Nick est un jeune homme typiquement australien qui ne se départit jamais de son sourire et de son calme. Ca ne l’empêche pas d’avoir de grandes ambitions auxquelles son gros service et son très bon coup droit peuvent lui permettre d’accéder. A défaut d’être présent chez les adultes, il sera en tout cas le grand favori du prochain Australian Open junior, avec la place de n°1 mondial en ligne de mire.


Femmes :

Taylor Townsend (USA, née le 16 avril 96, meilleur classement ITF : 1e, WTA : 496e) :

La nouvelle championne du monde junior est une afro-américaine de 16 ans. Il n’en faut évidemment pas plus pour que les médias de son pays s’affolent en la comparant déjà à Venus ou Serena Williams. La jeune Taylor est pourtant plutôt fan de Martina Navratilova. Gauchère comme l’ancienne n°1 mondiale, elle n’hésite pas, à l’instar de son idole, à prendre régulièrement d’assaut le filet.
C’est en double qu’elle a réalisé ses premières bonnes performances sur le circuit junior. Entre fin 2010 et l’été 2011, elle a ainsi remporté cinq titres (dont un Grade 1) et disputé la finale de l’US Open. Elle s’adjuge son premier titre important en simple au tournoi panaméricain de Tulsa en octobre. Mais c’est sa victoire à l’Open d’Australie, en simple… et en double, qui va définitivement la lancer. Elle atteint ensuite les huitièmes de finale à Roland-Garros et Wimbledon et permet aux Etats-Unis de remporter la « Junior Fed Cup » avant de disputer les quarts à l’US Open. En double, elle reste intraitable et s’impose à Wimbledon, à l’US Open et à l’Orange Bowl.
Etonnamment, elle s’est montrée plus précoce chez les adultes, obtenant d’excellents résultats en 2011. Un mois après son 15e anniversaire, elle se hissait en demi-finale du $50.000 de Carson. En septembre de la même année, elle prenait la mesure d’Arantxa Parra Santonja, 122e mondiale, au premier tour des qualifications de l’US Open et ne s’inclinait ensuite que 7/6 au troisième set contre Laura Robson. Cette saison, elle dispute une nouvelle demi en $50.000 à New Braunfels.
Formée à Chicago par les parents de Donald Young, également ancien champion du monde junior, Taylor s’entraine aujourd’hui au centre national américain en Floride, sous la houlette de Kathy Rinaldi. L’objectif de l’USTA dans les prochains mois c’est lui faire perdre un peu de son surpoids avant de la lancer dans le grand bain professionnel.

Katerina Siniakova (TCH, née le 10 mai 96, meilleur classement ITF : 2e, WTA : 1064e) :

Avec 8 joueuses dans le Top 100, la République tchèque possède l’un des réservoirs de joueuse le plus dense du circuit (derrière les Russes et les Américaines qui sont 10). Ses titres en Fed Cup ces deux dernières années ne doivent rien au hasard. Et la relève pointe également le bout de son nez avec la jeune Irina Siniakova.
Déjà très en vue il y a deux ans chez les cadettes, elle y avait atteint la finale du Championnat d’Europe individuel et avait remporté la Winter Cup. La transition vers les juniors n’a pas été trop compliquée puisqu’elle a remporté ses deux premiers titres (un Grade 4, puis un Grade 2) durant le printemps 2011. Cette saison, après un nouveau titre en Winter Cup (cette fois chez les 16 ans et moins), elle gagne un nouveau Grade 2 au mois de mars. Elle décroche ensuite son plus gros succès au mois de mai en remportant le prestigieux Grade A de Milan. Elle échoue en quart de finale à Roland-Garros puis en huitième à Wimbledon et à l’US Open. Elle termine la saison en trombe en soulevant un nouveau trophée en Grade A à Osaka puis en disputant la finale de l’Orange Bowl.
Katerina ne s’est pas encore vraiment testée sur le circuit pro. Elle n’a disputé que trois $10.000 et n’y a atteint qu’un quart et deux huitièmes ce qui explique son classement WTA encore faible. Mais avec sa taille (qui lui permet de déjà posséder une très bonne première balle) et la puissance de ses coups du fond, elle ne tardera pas à y percer. A moins qu’elle ne préfère rester sur le circuit junior une saison de plus avec les victoires en Grand-Chelem comme objectif principal.

Anett Kontaveit (EST, née le 24 décembre 95, meilleur classement ITF : 4e, WTA : 405e) :

Le circuit junior, il y a peu de chance qu’Anett Kontaveit le foule encore dorénavant. A 17 ans tout juste (elle les fêtera durant ce réveillon de Noël), elle semble déjà taillée pour le grand circuit.
Déjà gagnante de deux Grades 4 à 14 ans, elle a effectué sa saison la plus complète en 2011. Cette année-là, elle remporte le Grade 1 de Nonthaburi en février, atteint les quarts de finale à Roland-Garros et conclut la saison par une victoire de prestige à l’Orange Bowl, deux semaines avant son seizième anniversaire. En 2012,  elle dispute essentiellement les Grands-Chelems avec une belle réussite puisqu’elle se hisse en demi-finale à Roland-Garros et à Wimbledon et atteint même la finale de l’US Open.
Anett s’est également montrée précoce chez les adultes. En janvier 2011, à 15 ans et 1 mois, elle remporte son premier tournoi $10.000 chez elle, à Tallinn. Quelques jours plus tard, elle dispute le Groupe Mondial II de Fed Cup et affronte donc sa première Top 30 (Martinez Sanchez, à qui elle ne prend que deux jeux). Elle remporte deux autres $10.000 en Scandinavie cette année-là puis confirme son titre à Tallin début 2012. Elle gagne ensuite ses premiers matchs en Fed Cup (dont une victoire face à Tamira Paszek, 48e mondiale) mais ne peux éviter que son pays sombre dans le Groupe II de la zone européenne. Elle soulève un cinquième trophée $10.000 durant l’été au Mexique et atteint également trois quarts en $25.000.
 
Samantha Crawford (USA, née le 18 février 95, meilleur classement ITF : 5e, WTA : 271e) :

Le renouveau du tennis US passera probablement par Taylor Townsend mais aussi par Samantha Crawford qui est également entrainée par Kathy Rinaldi au centre USTA de Boca Raton. Plus âgée que sa compatriote, Samantha a déjà quelques solides références, notamment sur le circuit WTA.
Chez les juniors, la Géorgienne n’avait que très peu de références avant cet été. Elle remporte certes brillamment le Grade 1 de Carson au printemps 2011, battant facilement Grace Min et Madison Keys, deux autres grands espoirs de l’Oncle Sam. Mais en dehors de ce fait d’arme, elle ne réalise rien de remarquable et ne sort même presque pas du territoire américain.
C’est d’ailleurs grâce à une wild-card offerte par l’USTA qu’elle peut prendre part à l’US Open. Sa fédération a eu du nez puisqu’elle remporte le titre en battant plusieurs joueuses parmi les plus prometteuses du circuit.
En fait, Samantha montrait de sérieux signes de progrès depuis le début de l’été. Mais c’est sur le circuit pro qu’elle commence à faire parler d’elle. Elle atteint d’abord les demi-finales du $50.000 de Sacramento, puis la finale de celui de Yakima. Cette double performance lui permet de recevoir une invitation pour les qualifications de l’US Open chez les pros. Une semaine avant son titre chez les juniors, elle y fait forte impression. Classée 393e, elle sort des qualifs en battant deux joueuses du Top 200. Dans le tableau final, elle obtient même une balle de premier set face à Laura Robson qui allait ensuite éliminer Kim Clijsters et Li Na.

Donna Vekic (CRO, née le 28 juin 96, ITF : meilleur classement 21e, WTA : 109e) :

Contrairement aux autres joueuses de ma sélection, Donna Vekic n’a jamais joué les premiers rôles sur le circuit junior. Et pour cause puisqu’elle a consacré cette saison à améliorer son classement WTA… avec succès.
Très précoce sur le circuit junior, elle remportait son premier titre (un Grade 5 au Bahrein) à son troisième tournoi alors qu’elle n’avait que 13 ans. Début 2011, elle atteignait cinq finales consécutives. Après deux finales perdues à Chandigarh (G3) et New Delhi (G2), elle s’imposait au Grade 3 de Kolkata puis aux deux Grades 2 de Potchefstroom. Durant l’été, elle participait à sa première finale en Grade 1 à Berlin. En 2012, elle ne dispute quasiment que les trois premiers tournois du Grand-Chelem sans grand succès puisque son meilleur résultat est un quart de finale à Wimbledon.
Mais Donna était déjà concentrée sur le circuit pro. Durant l’été 2011, elle remportait son premier $10.000 et atteignait deux finales à ce même niveau (dont celle de  Westende). En fin d’année, elle disputait même ses deux premières finales en $25.000 au Nigéria. Cette année, après une première expérience en Fed Cup, elle remporte son premier $25.000 à Bangalore, puis un autre à Fergana en mai. Battue au dernier tour des qualifications de l’US Open, elle franchit celles du tournoi de Tashkent en ne s’arrête qu’en finale. Plus jeune joueuse à disputer une finale du circuit WTA depuis Tamira Paszek en 2006, elle élimine trois membres du Top 100 en chemin. Elle termine sa saison par une demi-finale dans un $100.000 en Chine puis un quart au premier Challenger de Pune.
Cette série de performance lui permettra peut-être de participer à son premier Grand-Chelem à l’Open d’Australie en janvier (elle est première sur la liste des remplaçantes). Avec son jeu basé sur un très bon service et un gros coup droit, la protégé de David Felgate (elle s’entraine à Londres) pourrait être la grande révélation de 2013.



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