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Les dix plus grosses chutes du top 100

L’Année 2014 touche à sa fin. Il est grand temps pour moi de procéder à une série de rétrospectives pour vous faire revivre les grands moments de la saison, vous présenter ceux qui l’ont animée et ceux qui marqueront sans doute 2015. Deuxième étape : présentation en six parties des joueurs ayant marqué 2014. Cinquième partie : les 10 joueurs et joueuses du Top 100 ayant subi la plus lourde chute en 2014.

Hommes :

Richard Gasquet (FRA, 28 ans, 9e -> 26e) :

Malgré quelques jolis coups d'éclats, la carrière de Richard Gasquet est, dans l'ensemble, plutôt décevante. Tout est relatif évidemment et beaucoup de joueurs, notamment en Belgique, auraient rêver de faire sa carrière. Mais si on la compare aux attentes que sa précocité avait suscitées, il y a de quoi faire la moue. En arrivant sur le circuit, il était souvent comparé à Rafael Nadal puisque les deux hommes n'ont que quinze jours d'écart et ont connu un parcours assez similaire jusqu'à 18 ans. Depuis, et même si les commentateurs français continuent à prétendre que le biterrois était plus doué que le majorquin, les trajectoires des deux joueurs ont sérieusement divergé.

Gasquet semblait pourtant enfin avoir trouvé le bon régime en 2013. Une demi-finale à l'US Open et une qualifications pour le Masters laissaient augurer d'une très belle saison 2014. Mais son entraîneur Riccardo Piatti avait néanmoins préféré relever un nouveau défi (aux côtés de Milos Raonic) et le Français avait été contraint de réorganiser son équipe. En pleine mode des coachs-stars, il avait opté pour le double-vainqueur de Roland-Garros Sergi Bruguera.

L'association n'a pas totalement porté ses fruits. Gasquet a bien atteint deux finales (secondaires à Montpellier et Eastbourne) et deux demi-finales (Marseille et Washington). Mais il a peiné à trouver le bon rythme dans les grands événements. En Grand-Chelem notamment ou il a été battu au troisième tour à Melbourne, Paris et New York et au deuxième tour à Londres. En Masters 1000, il n'a atteint que deux fois les huitièmes de finale, à Miami et à Toronto.

A 28 ans, il n'est évidemment pas trop tard pour le Français. Il peut certainement encore progresser pendant trois ou quatre ans. Mais il est grand temps car, avec la nouvelle génération qui débarque, remporter un Grand-Chelem va devenir de plus en plus compliqué.

Nicolas Almagro (ESP, 29 ans, 13e -> 71e) :

Membre du Top 50 sans discontinuer depuis mai 2006, avec une pointe à la 9e place en mai 2011 et encore une très belle 13e position en début d'année, Nicolas Almagro a sérieusement chuté cette saison. Il faut dire qu'il n'a pas été épargné par les blessures.

La première, à l'épaule dès janvier, l'a privé de la tournée australienne. Il n'a donc débuté sa saison que lors du circuit sud américain sur terre-battue. Il y a atteint deux demi-finales avant de perdre au premier tour des deux dernières étapes. Il a connu sa meilleure période en avril. Il s'y est hissé en finale à Houston puis en huitième à Monte-Carlo. A Barcelone, il a signé ce qui est sans doute la plus belle victoire de sa carrière en battant Rafael Nadal en trois sets. C'est la première fois en onze confrontations qu'il battait le Majorquin. Il a ensuite perdu en demi-finale contre Santiago Giraldo.

Le coup d'arrêt va survenir à Roland-Garros. Une blessure au pied le force à jeter l'éponge au bout de cinq jeux face à l'Américain Jack Sock. Il ne le sait pas encore mais ce sera son dernier match de la saison. Forfait à Wimbledon, il prend la décision de mettre un terme à sa saison et de se faire opérer le 30 juin.

Cette coupure devrait prendre fin en janvier. Nicolas est en tout cas inscrit sur les listes pour disputer l'Open d'Australie. Reste qu'une pause aussi longue est toujours dommageable et il est impossible de savoir de combien de temps il aura besoin pour revenir à son meilleur niveau. Pour l'instant, il reste dans le Top 100 mais il devra rapidement réussir quelques résultats sous peine de chuter plus bas encore.

Benoit Paire (FRA, 25 ans, 26e -> 118e) :

Benoit Paire partage avec Ernests Gulbis et Fabio Fognini le titre officieux de plus grande tête à claque du circuit. Et ça n'a rien à voir avec sa taille qui frôle les deux mètres. Les trois joueurs ont en commun d'avoir de grandes facilités sur un court mais aussi de péter trop facilement un câble. Ce mental fragile lui a déjà coûté cher par le passé mais il s'était assagit l'an dernier ce qui lui avait permis d'atteindre son meilleur classement, la 24e place.

Une blessure au genou est venu tout gâcher cette année. Il commence pourtant pas mal avec un quart à Chennai et un troisième tour à l'Open d'Australie. Mais la douleur est trop forte et il est contraint de s'arrêter pendant trois mois. Pour son tournoi de retour, il ne se débrouille pas mal puisqu'il se hisse en quart de finale à Casablanca.

Son calvaire n'est pas fini pour autant. Pendant les trois mois qui vont suivre, Paire va disputer dix tournois mais ne remportera que deux matchs (dont un à Roland-Garros). Son genou le fait encore souffrir et il doit même abandonner deux fois à Barcelone et à Madrid. Ca se passe un tout petit peu mieux durant l'été en Amérique du Nord durant lequel il remporte quelques matchs, notamment face à Julien Benneteau à l'US Open. Il met tout de même un terme à sa saison dès septembre.

Outre la blessure qui tarde à guérir, le caractère de Benoit Paire ne favorise pas non plus un retour rapide. Sûr de son talent et un brin arrogant, le jeune homme éprouve beaucoup de difficultés à assumer les défaites qui s'enchaînent et à se remettre en question. Une remise en question qui sera pourtant nécessaire puisqu'il risque fort de devoir recommencer à disputer des tournois Challengers. Et pour ça, il devra mettre son ego de côté.

Juan Martin Del Potro (ARG, 26 ans, 5e -> 138e) :

De 2008 à 2013, il était communément reconnu que le meilleur joueur de la planète en dehors des « Fab Four », n'était autre que Juan Martin Del Potro. Son titre à l'US Open en 2009 faisait en effet de lui le seul vainqueur de Grand-Chelem qui ne s'appelait pas Djokovic, Federer, Nadal ou Murray entre Roland-Garros 2005 et cette année. C'était aussi un des rares à faire jeu égal avec ces quatre là presque à chaque match.

Il aurait d'ailleurs pu accrocher leur wagon s'il ne s'était pas déjà gravement blessé au poignet droit en 2010. Depuis lors, il alternait entre quelques résultats de très haut vol et des pauses pour se soigner. Cette année a encore été catastrophique pour lui. Elle avait pourtant bien commencé puisqu'il s'était imposé à Sydney. Battu en cinq sets au deuxième tour de l'Open d'Australie, il se hisse encore en quart à Rotterdam puis est contraint à l'abandon à Dubaï.

Cette fois, c'est son poignet gauche qui est touché. Il renonce à disputer Indian Wells et Miami puis se fait opérer fin mars. Comme il est gaucher, cette blessure est évidemment beaucoup plus embêtante et son indisponibilité se poursuit tout au long de l'année. Il est toutefois prévu qu'il fasse son retour à la faveur de l'Open d'Australie avec un classement protégé.

Que peut-il attendre de ce retour ? Avant tout, il sera déjà très heureux s'il parvient à jouer sans ressentir de douleur. Pour les résultats, il ne faut pas s'attendre à le voir rivaliser avec les meilleurs en 2015. Mais il est encore très jeune et ne doit pas vouloir revenir trop vite. Avec son talent, il devrait à terme retrouver le Top 10.

Nikolay Davydenko (RUS, 33 ans, 53e -> 251e) : 

Avant Del Potro, Nikolay Davydenko était un adversaire sérieux du duo Federer-Nadal. Même s'il n'a jamais remporté de tournoi du Grand-Chelem, ni même disputé la moindre finale (il s'est hissé quatre fois en demi et cinq autres fois en quart), le Russe a grimpé jusqu'à la troisième place mondiale fin 2006. Il s'est d'ailleurs maintenu dans le Top 5 pendant trois ans et dans le Top 10 pendant six saisons presque sans discontinuer. Il a également remporté 21 titres en simple dont trois Masters 1000 (Paris 2006, Miami 2008, Shanghai 2009) et le Masters en 2009.

Depuis 2011, Davydenko souffre de différentes blessures. Une douleur au poignet va considérablement affecter sa saison 2013. Il sera contraint de déclarer forfait pour Wimbledon puis de mettre fin à sa saison début octobre. Il tente bien un retour début 2014 mais sans parvenir à remporter deux matchs d'affilée. Il gagne tout de même l'une ou l'autre rencontre à l'Open d'Australie, Montpellier, Marseille ou Dubaï mais c'est évidemment insuffisant pour lui.

Après une défaite d'entrée à Roland-Garros face à Robin Haase, pourtant pas réputé pour être un spécialiste de la terre-battue, Davydenko décide de s'arrêter pour se soigner. Mais il ne reviendra plus. Au mois d'octobre, après des mois de traitements infructueux, il décide de mettre un terme officiel à sa carrière.

Outre ses nombreux titres déjà cités, Nikolay a été un pilier de l'équipe russe de Coupe Davis pendant de nombreuses années. Il a été directement impliqué lors de la victoire de 2005 et a également participé a une autre finale et deux demi-finales. Malgré tout, son style de jeu plus solide que spectaculaire et sa personnalité peu loquace n'ont pas permis de faire de lui une star aussi grande que Marat Safin ou Yevgeny Kafelnikov. Il ne lui aura pourtant manqué qu'un titre du Grand-Chelem pour que son palmarès brille autant que celui de ses deux illustres prédécesseurs.

 

Femmes :

Sara Errani (ITA, 27 ans, 7e -> 14e) :

Pendant deux ans, et un peu à la surprise générale il faut bien le dire, Sara Errani s'était installée dans le Top 10. L'Italienne n'avait pas été une junior très brillante (elle n'est jamais entrée dans le Top 30 et n'a atteint qu'un seul quart en Grand-Chelem). Entre 21 et 24 ans, elle s'était installée dans le Top 50 mais semblait avoir atteint ses limites. Pourtant, elle s'est hissée jusqu'en finale à Roland-Garros en 2012 et a même confirmé avec deux autres demi-finales en Grand-Chelem durant les douze mois suivants.

Cette période de grâce est un peu passée. L'Italienne n'a pas fait une mauvaise saison mais elle n'a que rarement été capable de jouer les premiers rôles. En Grand-Chelem par exemple, elle a réussi deux bons parcours qui l'ont mené jusqu'en quart de finale à Roland-Garros et à l'US Open. A Paris, elle a pris la mesure de Jelena Jankovic et à New-York de Venus Williams. Par contre, elle est passée à côté de son Open d'Australie (défaite d'entrée contre Julia Goerges) et à Wimbledon (battue au premier tour par Caroline Garcia).

Ses meilleures performances hors Grand-Chelem, elle les a connues à Rome et à Paris où elle a chaque fois atteint la finale. Dans la capitale italienne, elle avait même battu Li Na, alors deuxième mondiale (mais déjà blessée au genou). Elle a également disputé une demi-finale à Stuttgart et à Bad Gastein. Elle a par contre été battue au premier tour à six reprises.

Errani reste 14e ce qui est, sommes toutes, une très bonne place et peut-être plus proche de son niveau réel. Ses chances de revenir dans le Top 5 avec la montée en puissance de jeunes espoirs comme Simona Halep et Eugénie Bouchard et le retour en grâce des Petra Kvitova, Ana Ivanovic, Caroline Wozniacki ou Angélique Kerber semblent en tout cas bien faibles.

Victoria Azarenka (BLR, 25 ans, 2e -> 31e) :

D'autant que Victoria Azarenka pourrait, elle aussi, revenir dans le coup en 2015. Sa 31e place est, quoi qu'il en soit, très inférieure à ses qualités. Championne du monde junior à 16 ans, en 2005, la Biélorusse a brûlé les étapes et faisait déjà partie du Top 10 mondial chez les pros quatre ans plus tard. Des pépins de santé en 2010 vont la faire stagner (elle est contrainte d'abandonner six fois cette saison-là). Mais elle reprend sa marche en avant dès l'année suivante.

Un retour triomphant puisqu'elle termine 2011 à la troisième place avant de s'asseoir sur le trône de la WTA l'année suivante. Elle met un petit peu de temps à concrétiser son talent en Grand-Chelem puisque, avant 2012, elle n'a atteint qu'une seule demi-finale dans un tournoi majeur. Elle s'est bien reprise ensuite avec deux victoires à l'Open d'Australie et deux finales à l'US Open.

Si son parcours en Grand-Chelem est resté de haut niveau l'an dernier, ce qui lui a permis de se maintenir à la deuxième place en fin d'année, cette saison avait déjà été fortement perturbée par de nombreuses blessures (orteil, pied, cheville, genou et finalement dos). Elle est même contrainte à l'abandon au deuxième tour de Wimbledon. En 2014, elle n'a connu qu'une seule blessure, au pied gauche (c'était le droit un an plus tôt). Mais les conséquences ont été nettement plus sérieuses.

Après un quart de finale à l'Open d'Australie, elle loupe toute la première partie de saison et revient pour Wimbledon où elle s'arrête dès le deuxième tour. Durant l'été, elle se hisse en quart à Montréal et à l'US Open mais décide de mettre un terme à sa saison après une défaite au deuxième tour à Tokyo. Elle devrait néanmoins reprendre la compétition dans quelques jours en Australie.

Sloane Stephens (USA, 21 ans, 12e -> 36e) :

Sloane Stephens a incontestablement été la révélation de la saison 2013. A 19 ans, elle se hissait en demi-finale de l'Open d'Australie en prenant la mesure de la n°1 mondiale Serena Williams. Elle ne se contentait d'ailleurs pas de cette performance puisqu'elle atteignait aussi les quarts de finale à Wimbledon et les huitièmes à Roland-Garros et à l'US Open. Elle loupait sans doute un gros coup à Londres en perdant contre Marion Bartoli en deux sets serrés. Quand on sait que la Française a ensuite rencontré une Kirsten Flipkens blessée en demi puis une Sabine Lisicki liquéfiée en finale, on se dit que l'Américaine n'est pas passée loin d'un premier grand titre.

Sloane a ainsi débuté la saison 2014 à une excellente 12e place mondiale. Mais elle ne va pas vraiment réussir à confirmer. Elle atteint un bon huitième de finale à l'Open d'Australie mais elle perd néanmoins un paquet de points par rapport à son parcours de 2013. Elle se hisse également en quart de finale à Indian Wells mais, dans l'ensemble, son début de saison est plutôt raté. Elle échoue en effet au premier tour à Dubai, Doha, Charleston, Bogota et Strasbourg et au deuxième à Miami et Rome. Elle sauve les meubles à Roland-Garros où elle atteint à nouveau les huitièmes de finale.

Sa deuxième partie de saison est encore plus faible même si elle commence par un bon quart de finale à Birmingham. Elle connaît ensuite quelques défaites anormales à son niveau. Elle est ainsi éliminée au premier tour à Wimbledon, à Washington et à Canton ainsi qu'au deuxième tour (contre la modeste Johanna Larsson) à l'US Open.

De petits soucis de poignet sont à l'origine de plusieurs de ces défaites prématurées. Ils ont aussi poussé Stephens a mettre un terme à sa saison dès le mois de septembre. Elle devrait toutefois faire son retour et, si son poignet est guéri, remonter assez rapidement au classement.

Maria Kirilenko (RUS, 27 ans, 19e -> 189e) :

Arrivée très tôt sur le circuit après de très bons résultats chez les juniors (victoire à l'US Open en 2002), Maria Kirilenko a fait son entrée dans le Top 100 à 18 ans. Elle a ensuite alterné les bons résultats (trois titres en 2008, un quart en grand-chelem en 2010) avec des passages plus faibles. Elle semblait toutefois tenir le bon bout ces deux dernières saisons puisqu'elle s'était durablement installée dans le Top 20, avait signé deux autres quarts de finale en tournois majeurs (Wimbledon 2012 et Roland-Garros 2013) et avait même fait une brève incursion parmi les dix premières il y a 18 mois.

Une blessure au genou est toutefois venue perturbée sa fin de saison. Elle a notamment dû abandonner durant le Masters bis de Sofia. Cette blessure est plus grave que prévue et la pousse à renoncer à la tournée australienne début 2014 puis à Indian Wells et Miami. Elle revient à Charleston mais est battue au premier tour. Elle doit ensuite déclarer forfait au deuxième tour de Madrid en raison d'une douleur au poignet. Elle s'incline ensuite d'entrée à Rome, Roland-Garros et s'Hertogenbosch.

Redescendue au-delà de la centième place mondiale, Kirilenko bat tout de même Sloane Stephens au premier tour de Wimbledon. Elle rate ensuite tout l'été et revient à l'US Open où elle perd au premier tour. Elle réalise sa meilleure performance de la saison au tournoi de Séoul avec une demi-finale mais elle s'incline d'entrée à Pékin et met un terme à sa saison.

La Russe n'a pas prévu de reprendre à l'Open d'Australie et aucune nouvelle n'est annoncée concernant une éventuelle blessure. A 27 ans, elle peut encore avoir de belles années sur le circuit. Mais sa vie très chargée entre photos de mode et podium, risque d'être difficilement conciliable avec les efforts nécessaires à un retour au plus haut niveau.

Laura Robson (GBR, 20 ans, 44e -> 920e) :

La carrière de Laura Robson est également très compromise. Mi-2013, elle atteignait le meilleur classement de sa jeune carrière (27e) grâce à un huitième de finale à Wimbledon. C'est à ce moment-là que ses ennuis ont commencé. Elle se blesse au poignet durant l'été et doit renoncer à jouer à Toronto et à Cincinnati.

Elle revient à l'US Open et atteint même le troisième tour mais ses problèmes de poignet ne sont pas résolus. Elle tente un retour en Australie mais doit abandonner lors de son premier match à Hobart contre Yanina Wickmayer. A Melbourne, elle s'incline lourdement d'entrée contre Kirsten Flipkens. On ne la reverra plus de toute la saison.

Née australienne, Laura est venue s'installer en Grande-Bretagne avec ses parents à l'âge de six ans. Son talent très précoce lui permet de s'imposer à Wimbledon junior à l'âge de 14 ans. Après avoir obtenu la nationalité britannique, elle fait des débuts remarqués sur le grand circuit et décroche même une médaille d'argent en double mixte (avec Andy Murray) aux J.O. de Londres alors qu'elle n'a que 18 ans.

Sa carrière est aujourd'hui mise en suspens en raison de cette blessure au poignet droit. Elle n'a pas prévu de demander un classement protégé pour l'Open d'Australie et aucune date de retour n'est prévue. Fin janvier, elle aura d'ailleurs disparu du classemet. A son jeune âge, tout est possible, bien sûr. Mais ce coup d'arrêt brutal risque de toute façon de compromettre l'accession au sommet qui lui semblait promise.

 

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