Hommes :
Juan-Carlos Ferrero (ESP, 3e -> 31e) :
L’année 2003 aura été celle
de la consécration pour Juan-Carlos Ferrero avec sa victoire
à Roland-Garros et la première place mondiale qu’il
a occupée pendant huit semaines. Il semblait parti sur les même
bases cette saison en commençant par une demi-finale à
l’Open d’Australie et une finale à Rotterdam.
C’est à ce moment qu’apparurent les premiers problèmes
physiques sous la forme d’une varicelle qui le força à
prendre un mois de repos. Revenu pour la saison sur terre-battue, il
se blessa au poignet et aux côtes lors d’un entraînement
et ne put donc tenir sa place correctement à Roland-Garros (battu
au deuxième tour alors qu’il n’y avait jamais fait
moins bien que demi-finaliste !)
La fin de saison fut des plus pénibles car, diminué physiquement,
il ne parvint jamais à atteindre le moindre quart de finale.
Rainer Schüttler (ALL, 6e -> 42e) :
Révélation de l’année écoulée,
Schüttler connut beaucoup de difficultés à retrouver
la forme qui lui avait permis d’atteindre la finale de l’Open
d’Australie 2003. Hormis un quart de finale à Rotterdam,
il s’inclina au premier tour des 7 autres tournois qu’il
a disputés.
Il se reprit bien en parvenant en finale au Masters Series de Monte-Carlo
puis réalisa quelques résultats de bonne facture (trois
demi-fnales et trois quarts de finale) mais largement inférieurs
à ceux qu’il avait obtenus en 2003.
Martin Verkerk (PBS, 19e -> 55e) :
Finaliste surprise de Roland-Garros l’an dernier,
Verkerk avait connu une fin de saison 2003 plutôt morose qui laissait
penser qu’il aurait du mal à conserver sa place dans le
Top 20 cette année. Pourtant, son début de saison fut
de bonne qualité puisqu’il atteignit la finale à
Munich, les demi-finales à Sydney ainsi que trois autres quarts
de finale. Vainqueur au mois de juillet du tournoi d’Amersfoort,
il se blessa la semaine suivante lors du challenger de Hilversum et
dut faire une croix sur la fin de saison.
Mark Philippoussis (AUS, 9e -> 109e) :
Les résultats de l’Australien en 2004
sont plus qu’étranges. Il avait pourtant réalisé
sa meilleure saison en 2003 en atteignant, notamment, la finale à
Wimbledon (il est amusant de remarquer que les quatre premiers joueurs
de cette liste ont tous perdu une finale en Grand Chelem l’année
passée). Cette année, il atteignit les huitièmes
de finale à l’Open d’Australie et Wimbledon ainsi
qu’un quart de finale au tournoi de Sydney mais ne remporta pas
le moindre match en dehors de ces trois épreuves. Il connut donc
l’élimination au premier tour à treize reprises
!
Younes El Aynaoui (MRC, 14e -> 642e) :
Blessé au pied, le Marocain n’a pu jouer
que cinq épreuves sans remporter le moindre match (trois de ces
défaites furent concédée par abandon). Il jouera
le début de saison 2005 avec un classement protégé
mais, déjà âgé de 33 ans, il aura du mal
à retrouver sa place dans le Top 20.
Femmes :
Kim Clijsters (BEL, 2e ->
22e) :
Kim a partagé le sommet de l’affiche avec
Justine Hénin-Hardenne en 2003 et leur domination semblait se
poursuivre au début de cette année puisque la Limbourgeoise
ne perdait la finale de l’Open d’Australie que contre la
Namuroise et s’imposait ensuite à Paris et Anvers. Mais,
l’une comme l’autre ont vu le reste de leur saison gâché
par des problèmes physiques.
Après son premier tour à Indian Wells, Kim sentit une
douleur se réveiller dans son poignet gauche. Elle déclara
forfait et ne joua en fait plus que trois fois, dont deux où
elle dut abandonner.
Elle devrait probablement faire son retour à Anvers (elle sera
alors à peine dans le Top 100) en espérant que son poignet
la laisse enfin tranquille.
Daniela Hantuchova (SLQ, 19e -> 31e) :
La chute se poursuit pour la longiligne Slovaque découverte
en 2002 et qui ne parvient plus à rivaliser avec les meilleures
aujourd’hui. En dehors d’une belle finale à Eastbourne,
elle n’a atteint que deux maigres quarts de finale.
Sa fin de saison fut même assez mauvaise puisque sur les cinq
tournois qu’elle joua après l’US Open, elle ne remporta
que trois matchs contre des joueuses classées au-delà
de la 80e place.
Chanda Rubin (USA, 9e -> 52e) :
L’Américaine n’a vraiment pas été
épargnée par les blessures depuis le début de sa
carrière, cette saison ne fit pas exception à la règle.
Après un bon départ (huitième de finale en Australie,
demi-finale à Tokyo), elle se blessa au genou gauche (qu’elle
a pourtant déjà fait opérer deux fois) et dut se
reposer pendant quatre mois. Elle revint en été et réalisa
quelques bonnes performances puisque, sans aller très loin dans
les tournois, elle ne chuta que contre Dementieva, Myskina, Mauresmo
ou Venus Williams.
Malheureusement, elle se blessa à nouveau en début d’automne
et dut se résoudre à mettre un terme à sa saison
pour… opérer son genou une troisième fois.
Jelena Dokic (SER, 15e -> 125e) :
L’ancienne n° 4 mondiale n’en finit
plus de chuter au classement et ce de manière incompréhensible.
Après un bon tournoi de Tokyo (elle fait l’impasse sur
la saison australienne depuis trois ans) où elle s’était
qualifiée pour les demi-finales, elle n’a plus été
capable de remporter deux matchs de suite et a subit 12 défaites
au premier tour. Même sans la blessure au coude qui l’a
obligée à s’arrêter en septembre, sa saison
est un désastre.
Amanda Coetzer (AFS, 27e -> 280e) :
A 33 ans, Amanda Coetzer met un terme à sa carrière
après 18 ans passés sur le circuit. Elle tenta encore
sa chance en début de saison mais son manque total de motivation
l’a poussé à arrêter. Depuis ses premiers
pas dans le tennis professionnel, elle a remporté 9 titres en
simple et autant en double. Elle a également atteint trois demi-finales
en Grand-Chelems (Australie 96 et 97, Roland-Garros 97) et quatre autres
quarts de finale. Elle fut 3e mondiale en 1997 et n’avait pas
quitté le top 100 depuis fin 1989.
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