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Les dix plus grosses chutes du top 100

Hommes :

Marat Safin (RUS, 4e -> 12e) :

Blessé une bonne partie de 2003, Marat Safin était revenu parmi les meilleurs dès la saison suivante grâce à une finale à l’Open d’Australie et trois titres remportés (dont les Masters Series de Madrid et de Paris). Cette année, il prit un départ sur les chapeaux de roues en remportant l’Open d’Australie avec, au passage, une formidable victoire sur Roger Federer en demi-finale (après avoir sauvé deux balles de match).
La suite fut par contre moins heureuse puisqu’une blessure au genou gauche allait l’empêcher de pratiquer son meilleur tennis pendant de long mois. En août, après un huitième de finale à Roland-Garros, une finale à Halle et un quart à Cincinnati, il décida de mettre un terme à sa saison pour se soigner.
Lorsqu’il peut jouer à 100% de ses moyens physiques, il est incontestablement l’un des rares sur le circuit à pouvoir rivaliser avec Roger Federer. Son palmarès le prouve puisque, à seulement 25 ans et malgré plusieurs longues pauses dans sa carrière, il a conquis deux titres du Grand-Chelem et atteint deux autres finales.

Carlos Moya (ESP, 5e -> 32e) :

La saison 2004 de Carlos Moya avait bien commencé puisqu’il a remporté trois titres (Chennaï, Acapulco et Rome) et atteint les quarts de finale à Roland-Garros. Mais une blessure à l’épaule droite allait le perturber durant les derniers mois. Il revint toutefois en décembre pour permettre à l’Espagne de remporter sa deuxième Coupe Davis.
Début 2005, il doubla la mise à Chennaï mais la douleur à l’épaule se fit de nouveau plus forte ce qui le perturba durant toute la saison. Il réalisa tout de même un quart à Indian Wells, un huitième à Roland-Garros et une finale à Umag en août mais, depuis lors, ses résultats ont tous été très décevants.
Moya avait déjà connu une année pourrie par les blessures. C’était en 2000 et il s’en était fallu de peu que l’ancien premier mondial ne sorte du Top 50. Il avait su, à l’époque, rebondir et revenir parmi les cinq meilleurs. Sera-t-il capable de rééditer cette performance alors qu’il est déjà âgé de 29 ans ?

Tim Henman (GBR, 6e -> 37e) :

Pour la première fois depuis 1996, Tim Henman ne termine pas une saison dans le Top 20. Cette chute survient alors qu’il avait, en 2004, réalisé la meilleure saison de sa carrière, atteignant notamment les demi-finales à Roland-Garros et à l’US Open alors qu’il était réputé pour ses piètres performances en Grand-Chelem (hormis à Wimbledon). En 2005, il commença par quatre quarts de finale à Rotterdam, Dubaï, Indian Wells et Miami avant la panne totale. Les contre-performances s’enchaînèrent alors, culminant avec une défaite au deuxième tour à Wimbledon (8/6 au cinquième set contre Tursunov). Il avait pourtant atteint au moins les quarts de finale de ce tournoi à huit reprises lors des neuf dernières éditions. La suite de sa saison fut aussi médiocre et la situation empira encore lorsqu’une blessure aux côtes le força à prendre ses vacances dès le mois d’octobre. Déjà âgé de 31 ans et alors que les fans anglais lui ont déjà trouvé un successeur en la personne de Andy Murray (voir Les 10 meilleures progressions du top 100), la suite de sa carrière semble bien compromise.

Joachim Johansson (SUE, 11e -> 54e) :

Le Suédois fut la révélation de la saison 2004. Vainqueur de son premier titre à Memphis, il parvint en huitième à Wimbledon, en demi à l’US Open et atteignit au moins les quarts de finale lors de ses six derniers tournois. Dès le début de cette année, son service canon lui permit de poursuivre sur cette voie en remportant les tournois d’Adélaïde et de Marseille et en atteignant les huitième de finale à Melbourne, battu seulement par Agassi en quatre sets (non sans avoir servi 51 aces, un record pour un seul match).
Mais une telle puissance lors de l’engagement entraîne souvent des blessures à l’épaule et c’est ce qui arriva à Johansson. Incapable par la suite de remporter deux matchs d’affilée, hormis à Wimbledon où il parviendra au troisième tour, il prit la décision, au mois de juillet, de faire opérer son épaule, ce qui mit un terme définitif à sa saison.

Gustavo Kuerten (BRE, 40e -> 294e) :

Opéré de la hanche en septembre 2004, Guga reprit le chemin des courts au printemps mais fut très loin de son meilleur niveau. D’avril à août, il joua huit tournois et s’inclina à six reprises au premier tour. Ce fut le cas, entre autres, à Roland-Garros où il fit bien pâle figure contre David Sanchez, un adversaire pourtant à sa portée. Blessé au pied lors d’une rencontre de Coupe Davis face à l’Uruguay en septembre, il décida d’arrêter là sa saison et de se préparer physiquement pour 2006.

Femmes :

Anastasia Myskina (RUS, 3e -> 14e) :

Désignée championne du monde par l’ITF il y a un an grâce à ses victoires à Roland-Garros et en Fed Cup, Myskina a connu un début de saison 2005 bien malheureux. Perturbée par la santé de sa maman atteinte d’une grave maladie, la Russe n’était que l’ombre d’elle-même sur les courts comme le prouve sa triste défaite au premier tour à Roland-Garros.
Elle retrouva de sa superbe en deuxième partie d’année alors que sa mère se remettait petit à petit. Cela commença par un quart de finale à Wimbledon puis une finale à Stockholm et une demi à Toronto. En fin de saison, elle se montra à nouveau très régulière avec une victoire à Kolkata, une demi à Zurich et deux quarts de finale.
Enfin libérée de ses tracas, elle devrait très vite rejoindre le Top 10 la saison prochaine.

Svetlana Kuznetsova (RUS, 5e -> 18e) :

L’année de Kuznetsova a été quasiment l’inverse de celle de sa compatriote. Encore sur sa lancée de sa superbe victoire à l’US Open, elle réussit un excellent début de saison avec deux quarts de finales en Grand-Chelem (Melbourne et Wimbledon) et un huitième à Roland-Garros (où elle manqua trois balles de match contre la future gagnante Justine Hénin-Hardenne). Elle fut également finaliste à Varsovie et demi-finaliste à Tokyo et Eastbourne.
Ensuite, ce fut le trou. Une gêne au dos l’empêcha de produire son meilleur tennis et elle enchaîna les contre-performances, culminant avec une défaite d’entrée à Flushing Meadow où elle défendait son titre.

Jennifer Capriati (USA, 10e -> Ncl) :

L’année 2004 de Jenny n’avait déjà pas été exempte de tous bobos (blessure à la cuisse, influenza,…). Mais ce n’est rien par rapport à la saison galère qu’elle a connu en 2005. Une douleur à l’épaule droite, apparue lors de la préparation à la saison australienne, la força à se faire opérer. La rééducation fut tellement lourde qu’elle ne put prendre part au moindre tournoi durant la saison.
La carrière de Capriati n’est faite que de hauts et de bas et elle a déjà prouvé qu’elle avait le mental pour revenir au premier plan. Mais à 29 ans, en aura-t-elle encore la motivation ?

Vera Zvonareva (RUS, 11e -> 42e) :

Troisième Russe à subir une lourde chute en 2005, Vera Zvonareva fut très loin de son meilleur niveau tout au long de la saison. Elle remporta bien un titre à Memphis et se qualifia pour les demi-finales à Rome mais pour le reste, rien à signaler ou presque. Elle s’inclina à onze reprises dès son premier match, notamment lors de ses trois derniers tournois. Une blessure à la cheville qui l’empêcha de s’aligner à l’US Open ne fit rien pour arranger une saison bien morne.

Paola Suarez (ARG, 16e -> 237e) :

Classée parmi les vingt premières mondiales depuis deux ans (en parallèle à la carrière de double que l’on connaît), Paola Suarez n’a pas pu défendre ses chances cette saison en raison de plusieurs blessures. Ce fut d’abord une douleur à la jambe qui la priva de la tournée australienne. Revenue en février, elle enchaîna les tournois sans retrouver son meilleur niveau avant qu’une blessure à la nuque ne la prive du début de la saison sur terre. Elle reprit alors le chemin des courts pour trois tournois seulement avant qu’une blessure aux adducteurs puis une autre, plus grave, à la hanche, ne mette un terme définitif à une saison définitivement pourrie. Agée de 29 ans, l’Argentine avait toujours terminé l’année dans le Top 200 depuis 1994.