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Les dix meilleures progressions du top 10

Cet article vous présente les 5 joueurs et 5 joueuses du Top 100 dont la progression a été le plus remarquée en 2013.

Hommes :

Tommy Haas (ALL, 35 ans, 21e -> 12e) :

L'incroyable retour de Tommy Haas aux portes du Top 20 l'an dernier, après une énième blessure, relevait déjà quasiment du miracle. Il fait mieux encore en 2013 en revenant à la 12e place après une saison bien pleine.

L'année n'avait pourtant pas particulièrement bien débuté en Australie avec une défaite d'entrée, 8/6 au 5e set, contre Jarkko Nieminen. Dès son retour sur le ciment américain, il enchaine les bons résultats avec une finale à San Jose, une demi à Delray Beach, un huitième au Masters 1000 d'Indian Wells et, surtout, une nouvelle demi à celui de Miami. En Floride, il réalise même l'exploit de sortir Novak Djokovic en deux sets. Sur terre-battue, il remporte le tournoi de Munich et atteint surtout les quarts de finale à Roland-Garros. Il s'agit de sa huitième apparition à ce stade en Grand-Chelem (4 gagnées, 4 perdues) et surtout de la première depuis sa demi-finale à Wimbledon en 2009. Au passage, il domine John Isner 10/8 au cinquième set à sa 13e balle de match !

Sur gazon, il perd son titre à Halle au niveau des demi-finales (en trois sets contre Roger Federer) avant de se hisser en huitième de finale à Wimbledon. A ce moment de l'année, il n'est qu'à plus ou moins 300 points d'un retour dans le Top 10. Son été est toutefois un tout petit peu moins bon hormis une demi-finale à Washington. Il dispute également deux quarts sur terre-battue et est battu au troisième tour à l'US Open. Sa fin de saison est alors perturbée par une blessure au dos. Mais ça ne l'empêche pas de remporter un deuxième titre à Vienne.

A 35 ans, l'Allemand (qui possède également la nationalité américaine) est le plus vieux joueur du Top 100. Sa 12e place n'en est que plus exceptionnelle. Difficile de savoir combien de temps il pourra encore rester à ce niveau-là. Mais tant qu'il sera épargné par les blessures, le phœnix du tennis a encore de beaux jours devant lui.

Mikhail Youzhny (RUS, 31 ans, 25e -> 15e) :

Mikhail Youzhny n’est plus non plus un jeune premier. Son fameux come-back face à Paul-Henri Mathieu en finale de la Coupe Davis date de onze ans déjà. Et durant toutes ces années, passées auprès du même coach Boris Sobkin (qui le suit depuis ses 10 ans), il a lui aussi connu son lot de hauts et de bas. Avec deux titres et une finale plus un quart en Grand-Chelem, 2013 est clairement un très bon cru.

Battu en cinq sets par son compatriote Donskoy au deuxième tour de l’Open d’Australie, le Russe atteint ensuite les demi-finales à Zagreb. Il connaît alors un passage à vide et ne remporte plus deux matchs d’affilée pendant trois mois. Il revient bien en fin de tournée sur terre-battue pour atteindre les huitièmes de finale à Madrid et, surtout, à Roland-Garros (où il domine Tipsarevic).

Sa deuxième partie de saison est toutefois bien meilleure. Il dispute d’abord la finale à Halle (après avoir dominé Richard Gasquet) puis se hisse en huitième de Wimbledon. Durant l’été, il s’impose sur la terre-battue de Gstaad puis atteint les quarts de finale à l’US Open. Sur sa route, il domine deux autres vétérans Tommy Haas et Lleyton Hewitt. En fin de saison, il dispute encore les quarts à Bangkok puis remporte le tournoi de Valence en battant David Ferrer, 3e mondial (sa plus belle perf depuis sa victoire face à Djokovic, alors 2e, à Rotterdam en février 2010).

Réputé un peu fou en raison de ses nombreux « pétages de plombs » sur le terrain, Mikhail s’est un peu assagi ces dernières années. Il a d’ailleurs réussi un doctorat en philosophie à l’Université de Moscou il y a deux ans. Avec son solide jeu de fond, efficace sur toutes les surfaces, il tentera de retrouver le Top 10 mondial (qu’il a déjà atteint deux fois) l’an prochain.

Fabio Fognini (ITA, 26 ans, 45e -> 16e) :

Du caractère, Fabio Fognini n’en manque pas non plus. Il est d’ailleurs devenu l’un des chouchous du public de Roland-Garros après les nombreux matchs homériques qu’il a disputés à la Porte d’Auteuil (six de ses quinze rencontres sont allées au cinquième set). Il a encore démontré son fighting spirit cette saison qu’il termine avec le meilleur classement de sa carrière.

Son début d’année n’a toutefois pas été très impressionnant. Il s’incline au premier tour de l’Australian Open face à Bautista Agut en… 5 sets et il faut attendre son sixième tournoi pour le voir remporter deux matchs de suite. Il aligne un quart à Acapulco et une demi à Buenos Aires avant de réaliser le meilleur résultat de sa carrière au Masters 1000 de Monte-Carlo. Sur le rocher monégasque, il domine Tomas Berdych et Richard Gasquet pour se hisser en demi-finales. A Roland-Garros, il atteint le troisième tour avant d’être battu en trois sets serrés par Rafael Nadal.

Moins à l’aise sur gazon, il dispute un bon quart à Eastbourne mais perd d’entrée à Wimbledon. De retour sur terre, il remporte coup sur coup les tournois de Stuttgart et de Hambourg en battant Tommy Haas à chaque fois. Il atteint une troisième finale à Umag mais s’incline contre Tommy Robredo. Il ne poursuit pas cette belle série sur le ciment américain où il ne remporte qu’un seul de ses quatre matchs. A l’US Open, il est largement dominé d’entrée par Rajeev Ram. Il termine toutefois assez bien l’année avec trois quarts de finale à Pékin, Vienne et Valence.

Sa progression en 2013 n’a pas échappé aux instances de l’ATP qui l’ont nommé au titre de « joueur ayant réalisé la plus belle progression ». S’il est déjà un des meilleurs mondiaux sur terre-battue, il doit encore progresser sur les autres surfaces et être plus constant en Grand-Chelem s’il veut atteindre le Top 10. A 26 ans, il est encore assez jeune pour y parvenir.

Kevin Anderson (AFS, 27 ans, 37e -> 20e) :

Avec Kevin Anderson, on est dans un tout autre registre. Le Sud-Africain est arrivé sur le circuit en toute discrétion, après une bonne carrière sur le circuit universitaire américain. Sa progression a été assez lente mais linéaire ce qui lui a permis d’intégrer le Top 20 sans faire de bruit.

Dès le mois de janvier, il se fait remarquer en parvenant en finale du tournoi de Sydney après avoir sauvé deux balles de match contre Benneteau en demi. La semaine suivante, il se hisse en huitième de finale de l’Open d’Australie suite à sa victoire en cinq sets contre Fernando Verdasco. Il s’agit là de son meilleur résultat en Grand-Chelem. Toujours sur dur, sa meilleure surface, il dispute les quarts de finale à Delray Beach et, surtout, au Masters 1000 d’Indian Wells. Il n’avait atteint qu’une fois ce niveau auparavant, à Miami en 2011. Il réalise ensuite une bonne tournée sur terre-battue où il aligne une finale à Casablanca et des huitièmes aux Masters 1000 de Madrid et de Rome. Il atteint encore ce stade à Roland-Garros après une victoire sur Milos Raonic.

Après un troisième tour à Wimbledon, il se montre encore à son avantage en juillet et aligne une demi à Bogota, une finale à Atlanta et un quart à Washington. Il perd ensuite contre Marcos Baghdatis à l’US Open et ne parvient plus à atteindre le moindre quart en fin de saison.

Entrainé par son père depuis ses débuts, Anderson est de loin le meilleur joueur sud-africain depuis Wayne Ferreira (6e mondial en 1995). Avec son gros service, il ne s’arrêtera sans doute pas là.

Gaël Monfils (FRA, 27 ans, 77e -> 31e) :

Comme pour Tommy Haas et Mikhail Youzhny, la progression de Gaël Monfils est en fait un retour. Le Français ne se ménage pas physiquement sur un court. Il défend beaucoup, glisse, saute et fait des grands écarts. Si son jeu spectaculaire l’a rendu très populaire, il lui a également valu pas mal de petits bobos depuis le début de sa carrière. Mais aucun ne l’avait tenu très longtemps éloigné du circuit avant 2012.

La blessure au genou qui l’a handicapé presque toute l’année passée lui a même valu de chuter hors du Top 100 au printemps 2013. Il est tout de même revenu à un classement plus en rapport avec ses capacités grâce essentiellement à sa victoire au gros Challenger de Bordeaux et à ses finales aux tournois ATP de Nice et de Winston-Salem. Il a également disputé une demi-finale à Auckland en début d’année et à Umag durant l’été ainsi que quatre autres quarts de finale. Le dernier, à Shanghai, après une belle victoire face à Roger Federer, était son premier quart en Masters 1000 depuis Cincinnati 2011. En Grand-Chelem, il a atteint le troisième tour à l’Open d’Australie et Roland-Garros et a été battu au deuxième tour à l’US Open. Il était absent de Wimbledon pour raisons personnelles.

Désormais coaché par Olivier Delaître, l’ancien spécialiste de double qui s’était déjà occupé de lui auparavant, Gaël Monfils tentera en 2014 de revenir à son meilleur classement (il était 7e en 2011). Mais il va d’abord devoir soigner une nouvelle blessure au poignet qui l’a forcé à faire l’impasse sur le Masters 1000 de Paris.

Femmes :

Simona Halep (ROU, 22 ans, 47e -> 11e) :

Simona Halep est une habituée des nos rétrospectives. Classée parmi les meilleures juniors de 2008, année où elle avait remporté Roland-Garros dans cette catégorie, elle avait fait une entrée remarquée dans le Top 100 deux ans plus tard. Hormis une finale à Bruxelles l'an dernier, elle ne s'est pourtant pas beaucoup mise en évidence par la suite.

En Grand-Chelem notamment. En 10 participations aux tournois majeurs, elle n'a atteint qu'une seule fois le troisième tour (Open d'Australie 2011). Sa saison 2013 débute d'ailleurs sur les mêmes bases puisqu’elle perd dès le premier tour tant à Melbourne qu'à Paris. Son début de saison n'est en fait pas très impressionnant. Il faut attendre le tournoi de Miami pour la voir battre une Top 50. Le déclic a finalement lieu à Rome où elle sort des qualifications et bat Agnieszka Radwanska, Roberta Vinci et Jelena Jankovic pour se hisser en demi-finale. Battue par Suarez Navarro à Roland-Garros, elle remporte alors coup sur coup ses deux premiers titres. A Nurnberg tout d'abord et, dans un tournoi déserté par les meilleures, ce n'est qu'une demi-surprise. Sa victoire la semaine suivante sur le gazon de s'Hertogenbosch, en battant Vinci, Suarez Navarro et Flipkens est nettement plus inattendue.

A Wimbledon, elle franchit un tour et pousse Li Na aux trois sets. Elle remporte ensuite un troisième titre à Budapest. Une blessure au dos la handicape un peu pendant l'été mais elle revient fin août pour disputer les quarts de finale à Cincinnati (en battant Bartoli) et remporter un quatrième titre à New Haven (avec des victoires sur Wozniacki et Kvitova). A l'US Open, elle atteint enfin la deuxième semaine d'un Grand-Chelem. Elle bat Maria Kirilenko mais sa défaite face à Flavia Pennetta est ensuite une petite déception.

Moins à l'aise durant la tournée asiatique, la Roumaine remporte encore en fin de saison le tournoi de Moscou et le « Masters bis » de Sofia. Grâce à ces six titres remportés en six mois, Simona a été nommée par la WTA « joueuse ayant le mieux progressé en 2013 ». Elle ne devrait d'ailleurs pas s'arrêter là car elle aura très peu de points à défendre pendant les quatre premiers mois de 2014. Le Top 10 lui tend les bras.

Sabine Lisicki (ALL, 24 ans, 37e -> 15e) :

L'évolution de Sabine Lisicki au classement WTA a des aspects de montagnes russes. Il faut dire que l'Allemande n'a pas été épargnée par les blessures depuis ses débuts. En 2012, des douleurs abdominales et à la cheville l'ont forcée à renoncer à sept tournois. Sa chute à la 37e place était donc inéluctable.

Cette saison, la poisse ne l'a pas vraiment quittée non plus. Ce sont pas moins de cinq épreuves qu'elle doit retirer de son calendrier (ou durant lesquelles elle doit abandonner) en raison de problèmes physiques. Mais, au sein de cette année chaotique, elle connait de loin le meilleur résultat de sa carrière : une finale à Wimbledon. Tombeuse de Schiavone, Vesnina et Stosur, l'Allemande réalise le plus gros choc de la saison en battant Serena Williams en huitième de finale. La n°1 mondiale restait sur une série de 34 succès consécutifs et venait de s'imposer à la Porte d'Auteuil. Lisicki s'est d'ailleurs fait une spécialité de ramener sur terre les gagnantes du Grand-Chelem parisien. A Wimbledon ces cinq dernières saisons, elle a battu quatre fois la tenante du titre de Roland-Garros (Kuznetsova en 2009, Li en 2011, Sharapova en 2012 et donc Serena Williams cette année). A Londres, elle ne s'arrête pas là puisqu'elle bat ensuite Kaia Kanepi et Agnieszka Radwanska pour se hisser en finale. Mais sa fragilité mentale l'empêche d'aller au bout de son rêve. Elle s'écroule complètement en finale et laisse la victoire à Marion Bartoli.

Le reste de la saison de l'Allemande n'est pas très brillant, en bonne partie en raison des problèmes de santé évoqués plus haut. Elle atteint tout de même deux autres finales, dans les tournois mineurs de Pattaya et de Memphis. Elle dispute également les demi-finales à Luxembourg et les huitièmes aux « Premier Mandatory » de Madrid et de Pékin. Lors des autres Grand-Chelems, elle franchit deux tours à Paris et New-York mais est battue d'entrée à l'Open d'Australie. Joueuse incontestablement douée, Lisicki devrait avoir sa place dans le Top 10. Ses grosses frappes en coup droit et au service sont surtout efficaces sur gazon mais elle deviendra rapidement plus régulière sur les autres surfaces... si elle est épargnée par les blessures.

Carla Suarez Navarro (ESP, 25 ans, 34e -> 17e) :

Le parcours de Carla Suarez Navarro ressemble un peu à celui de Lisicki, arrivée sur le devant de la scène à la fin de la décennie passée, elle se rapproche du Top 20 une première fois au printemps 2009. Lors de ses quatre premiers Grands-Chelems, elle atteint deux fois les quarts de finale. Une blessure à la cheville en 2010 et une autre à l'épaule l'année suivante mettent alors un frein à sa progression.

La saison 2013 marque son retour au premier niveau. Elle ne réalise pas de finale en Grand-Chelem mais se montre très régulière à partir de la saison sur terre-battue. Elle dispute deux finales à Acapulco et à Oeiras puis les quarts à Rome. A Roland-Garros, elle se hisse en huitième de finale et ne passe pas loin d'une victoire face à Sara Errani.

Elle montre ensuite de bonnes dispositions sur gazon avec une demi à s'Hertogenbosch et un nouveau huitième à Wimbledon. Son été est moins bon mais elle atteint un troisième quart de finale en Grand-Chelem à l'US Open. Elle y domine Angélique Kerber avant de prendre une grosse leçon (double 6/0) face à Serena Williams. En fin d'année, elle dispute encore une demi-finale à Linz.

Originaire des lointaines Iles Canaries, Suarez Navarro a été tardivement repérée par la fédération espagnole. Elle n'a que 17 ans lorsqu'elle intègre le centre national d'entraînement à Barcelone. Petite, dotée d'un superbe revers à une main et d'un excellent jeu de jambe, elle n'est pas sans rappeler une certaine Justine Hénin qu'elle admirait beaucoup durant ses années juniors. Son jeu est sans doute trop défensif pour connaître la même carrière que son idole mais elle possède tout de même une belle marge de progression.

Svetlana Kuznetsova (RUS, 28 ans, 71e -> 21e) :

Top 10 très régulière à la fin des années 2000, Svetlana Kuznetsova a atteint la 2e place mondiale en 2007 et remporté deux titres du Grand-Chelem (US Open 2004 et Roland-Garros 2009). Plusieurs blessures, notamment à la cuisse et au genou, ont perturbé sa carrière ces trois dernières années et l'ont fait chuter au-delà de la 70e place.

Enfin débarrassée de ses ennuis de santé, Svetlana attaque 2013 par une très bonne tournée australienne, marquée par des quarts de finale à Sydney et, surtout, à Melbourne. Les deux fois, elle y prend la mesure de Caroline Wozniacki. Elle atteint le même stade à Roland-Garros en battant Angélique Kerber avant de pousser Serena Williams au troisième set. Elle se hisse également en demi-finale à Moscou (victoire face à Vinci) et en quart à Oeiras et Tokyo (en battant Errani). Assez régulière, la Russe bat neuf fois des Top 20 (entre autre Bartoli ou Jankovic) et atteint encore les huitièmes à Madrid et le troisième tour à l'US Open. Elle souffre toutefois d'une petite blessure aux abdominaux qui la pousse à faire une croix sur la saison sur gazon.

Svetlana Kuznetsova a grandi dans une famille de cyclistes. Sa mère, Galina Tsareva, a été 6 fois championne du monde et dix fois championne d'Union soviétique de vitesse sur piste. Peut-être la longévité de sa mère l'inspirera-t-elle pour revenir au meilleur niveau. A 28 ans, il n'est pas encore trop tard.

Jamie Hampton (USA, 23 ans, 70e -> 28e) :

Fin 2011, les Etats-Unis ne comptaient plus que six joueuses dans le Top 100 et plus une seule dans le Top 10. Une vraie déchéance pour un pays qui a produit tant de championnes. Mais le retour au sommet de Serena Williams a été accompagné de l'arrivée d'une nouvelle génération prête à rapidement jouer les premiers rôles. Si Sloane Stephens est celle qui a le plus fait parler d'elle jusqu'ici, elle a déjà eu les faveurs de ce classement l'an dernier. Je préfère donc vous présenter une autre jeune Américaine qui s'est mise en évidence en 2013 : Jamie Hampton.

Celle-ci est un peu plus âgée que les autres grands espoirs de son pays. Une blessure au poignet, contractée à 16 ans et pour laquelle elle ne s'est fait opérer qu'à 19 ans l'a empêchée de progresser plus rapidement. Ce n'est que cette année, à 23 ans, qu'elle se révèle. Elle dispute son meilleur tournoi à Eastbourne où, issue des qualifications, elle se hisse en finale après des victoires sur Agnieszka Radwanska et Caroline Wozniacki. Elle dispute également les demi-finales à Auckland, à Bruxelles et à Stanford, prouvant ainsi ses capacités sur toutes les surfaces. En Grand-Chelem, elle obtient son meilleur résultat à Roland-Garros où elle atteint les huitièmes de finale après une victoire sur Petra Kvitova. Elle se hisse également aux troisièmes tours de l'Open d'Australie et de l'US Open mais est battue d'entrée à Wimbledon. Elle ne dispute plus de match durant l'automne en raison d'une blessure au pied gauche.

Née à Francfort, Hampton possède des origines coréennes de par sa mère. Dotée d'un excellent service et d'un solide jeu de fond, elle a toutes les armes pour venir s'installer durablement dans le Top 20.



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