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Les dix meilleures entrées du top 100

Hommes :

Juan-Martin Del Potro (ARG, 23 ans, 258e -> 11e) :

Juan-Martin Del Potro a connu une année sombre en 2010. Noire même. Blessé au poignet droit au lendemain de sa superbe victoire à l’US Open 2009, le grand argentin n’a disputé que l’Australian Open avant de se rendre compte qu’il ne pourrait pas échapper à l’opération. La chute au classement a bien entendu été vertigineuse et un retour avorté en fin de saison ne l’a pas freinée.
C’est avec un classement protégé qu’il démarre la saison 2011. Plutôt timide durant la tournée australienne, il retrouve son tennis aux Etats-Unis en alignant deux demi-finales (San Jose et Memphis), une victoire à Delray Beach et une nouvelle demi-finale au Masters 1000 d’Indian Wells. Sur terre-battue, il remporte un nouveau titre, à Estoril, puis passe deux tours à Roland-Garros. Il se découvre même une affinité avec le gazon en atteignant les huitièmes à Wimbledon et en inquiétant longtemps Rafael Nadal.
Un peu moins efficace durant l’été, il termine la saison de fort belle manière en se hissant en finale à Vienne et en demi à Valence. Il est également déterminant dans la qualification de son pays pour la finale de la Coupe Davis. Lors de celle-ci, face aux Espagnols, il perd ses deux matchs. Ces deux longs combats de plus de quatre heures face à David Ferrer et Rafael Nadal prouvent néanmoins qu’il est au niveau du Top 5 mondial.
Cette très belle saison lui permet d’effectuer un bond impressionnant au classement où il passe tout près de retrouver le Top 10. Avec son jeu complet et ses frappes puissantes des deux côtés (sans parler de son service), il possède les armes pour venir se joindre à la lutte pour les titres du Grand-Chelem en 2012.

Milos Raonic  (CAN, 21 ans fin décembre, 166e -> 31e) :

Le service est également l’arme favorite de Milos Raonic. Grâce notamment aux 637 aces délivrés en 2011, il est le joueur qui a le meilleur pourcentage de points gagnés sur sa première balle (79%). Mais le Canadien possède d’autres cordes à son arc et beaucoup le comparent au jeune Pete Sampras (son idole de jeunesse).
C’est à l’Open d’Australie que Milos s’est révélé. Issu des qualifications, il poursuit sa route jusqu’en huitième de finale en battant Mikhail Youzhny, alors 10e mondial. Il fait ensuite parler la poudre en salle pour remporter son premier titre à San Jose et atteindre la finale à Memphis. Il passe même tout près de battre Andy Roddick en finale dans la ville du King.
Preuve qu’il est également capable de bien jouer du fond du court, il réalise quelques bonnes performances sur terre-battue avant de se blesser en demi-finale à Estoril. C’est alors que commencent pour lui les ennuis de santé. Quart de finaliste à Halle, il doit abandonner au deuxième tour de Wimbledon après une mauvaise chute sur la hanche. Il ne revient que pour la match de barrage de Coupe Davis face à Israël mais il y est victime d’une intoxication alimentaire. Il sauve tout de même sa fin de saison avec une demi-finale à Stockholm.
Né au Monténégro, Raonic a été emmené au Canada par ses parents ingénieurs pour fuir la guerre. Très calme hors du court, il a connu pas mal de difficultés à gérer son stress durant les matchs jusqu’à l’année dernière. C’est sans doute dans ce domaine du mental qu’il a fait le plus de progrès.

Bernard Tomic (AUS, 19 ans, 208e -> 42e) :

Après Raonic, né monténégrin, un autre joueur issu de l’ex-Yougoslavie s’est fait remarqué cette saison. Bernard Tomic est né à Stuttgart avant que ses parents, d’origine croate, n’émigrent en Australie lorsqu’il avait trois ans. Sa jeune sœur Sara, qui commence à se faire remarquer sur le circuit junior, est née en Australie.
Bernard fut lui-même un excellent junior, marquant le circuit par sa précocité. Il a ainsi remporté l’Open d’Australie à 15 ans et l’US Open 18 mois plus tard. Assez discret sur le grand circuit jusqu’ici, il a pris son envol en 2011. Invité à l’Open d’Australie, il y franchit deux tours avant d’offrir une belle résistance à Rafael Nadal. Après quelques bons résultats en Challengers (une finale et trois demi-finales), il se révèle à Wimbledon où il sort des qualifications et se hisse en quart de finale. Sur sa route, il se débarrasse de Robin Soderling et de Xavier Malisse. Plus jeune quart de finaliste depuis Boris Becker en 1985, il n’est pas loin de pousser le futur vainqueur, Novak Djokovic, au cinquième set. Plus discret en fin d’année, il réussit néanmoins un quart de finale à Tokyo et bat Mardy Fish à Shanghaï.
Joueur de fond, Tomic possède un sens du court et de la tactique assez exceptionnel pour son âge. Il possède aussi un sacré caractère qui lui vaut déjà quelques inimitiés sur le circuit, notamment celle de Lleyton Hewitt. Partenaires en Coupe Davis, les deux joueurs ont semblé réconciliés lors du match de barrage face à la Suisse. Une bonne chose pour l’Australie, toujours à la recherche de son glorieux passé.

Ryan Harrison (USA, 19 ans, 173e -> 79e) :

Les Etats-Unis aussi se cherchent une relève depuis plusieurs années. Cette saison marque peut-être un tournant avec la belle progression de l’ancien grand espoir Donald Young (passé de la 127e à la 39e place) mais aussi l’arrivée dans le Top 100 de Ryan Harrison. Aussi précoce que Tomic, il a quitté le circuit junior à 16 ans et n’a cessé de progresser depuis.
Vainqueur du Challenger d’Honolulu, Ryan réalise sa première grosse performance sur le grand circuit au Masters 1000 où il remporte trois matchs (dont un face à Raonic) et offre une belle résistance à Roger Federer en huitième. Un peu plus tard, il est sorti des qualifications à Roland-Garros et à Wimbledon. A Londres, il franchit même le premier tour du tableau final et ne perd qu’en cinq sets face à David Ferrer. Au mois de juillet, il remporte son premier titre ATP en double à Newport puis atteint coup sur coup les demi-finales du simple à Atlanta et Los Angeles.
Malgré une moins bonne fin de saison, Harrison a démontré, cette saison, des qualités qui devraient faire de lui un des grands joueurs de la décennie. En attendant l’arrivée de son petit frère Christian, également très prometteur même si sa progression a été freinée par une grosse infection l’an dernier.

Cedrik-Marcel Stebe (ALL, 21 ans, 375e -> 81e) :

De nombreux joueurs allemands parviennent dans le Top 100 via de solides résultats sur le circuit Challenger mais très peu d’entre eux parviennent à franchir l’étape supérieure pour tutoyer les meilleurs. Les rares à s’être maintenu plusieurs années sur le grand circuit depuis cinq ans (Philipp Kohlschreiber, Florian Mayer, Philipp Petzschner) étaient déjà d’excellents juniors auparavant. Cette statistique devrait inciter à l’optimisme Cedrik-Marcel Stebe, 6e mondial junior en 2008.
Sa progression très intéressante au classement cette année est aussi un indice de la qualité du joueur. Débutée sur le circuit Future (par deux victoires en Turquie), sa saison se poursuit avec une finale et deux demis en Challenger en Asie. Il dispute ses premiers grands tableaux ATP à Halle et Wimbledon où il sortait des qualifications avant d’atteindre son premier quart à Stuttgart. Il revient ensuite sur le circuit Challenger. Il s’impose à Bangkok, à Shanghai et surtout à l’ATP Challenger Tour Finals. Cette nouvelle épreuve rassemblait les huit meilleurs joueurs de ce circuit sous le même format que le Masters.
Stebe possède quelques points communs (outre la ressemblance de nom) avec l’ancien champion et capitaine de Coupe Davis Carl-Uwe Steeb. Tous deux originaires du Bade-Wurtenberg, ils sont gauchers et spécialistes de la terre-battue. Nul doute que Stebe aimerait égaler la carrière de son compatriote.

Femmes :

Sabine Lisicki (ALL, 22 ans, 175e -> 15e) :

Sabine Lisicki se retrouve dans nos rétrospectives pour la troisième année consécutive. Après avoir signé l’une des plus belles progressions en 2009 (grâce, entre autre, à un titre à Charleston), elle a sombré l’an dernier en raison d’une grave blessure à la cheville qui l’a écartée des courts durant cinq mois.
Encore à la recherche de son meilleur tennis en début d’année, elle n’a que très rarement pu se mettre en évidence, hormis un quart de finale à Stuttgart. Elle décolle véritablement lors du tournoi de Birmingham où elle s’impose en battant Shuai Peng en demi-finale. Elle fait encore mieux à Wimbledon où elle bénéficiait d’une invitation des organisateurs. Elle y bat Na Li (juste après le triomphe de celle-ci à Roland-Garros) et Marion Bartoli pour se hisser en demi-finales. En double, elle s’est également illustrée en atteignant la finale aux côtés de Samantha Stosur.
Sabine confirme son retour en forme durant l’été en atteignant les demi-finales à Stanford et les quarts à Carlsbad avant de s’imposer à Dallas. A L’US Open, elle profite du forfait de Venus Williams pour se hisser en huitième de finale. Sa fin de saison, perturbée par quelques pépins physiques, a été moins performante.
L'Allemande été salué par la WTA qui l’a nommée « comeback » de l’année. D’origine polonaise (comme Wozniacki), elle possède des frappes à plat qui font mal, surtout en revers et un service d’une rare efficacité sur le circuit féminin. Des armes qui devraient lui permettre de poursuivre sa progression en 2012. D’autant qu’elle aura peu de points à défendre jusqu’à Roland-Garros.

Petra Cetkovska (TCH, 26 ans, 143e -> 31e) :

Très bonne joueuse junior, notamment en double, catégorie où elle a remporté l’Open d’Australie et Roland-Garros en 2001, Petra Cetkovska n’avait pas vraiment confirmé sur le grand circuit jusqu’ici. Depuis quatre ans, elle oscillait entre la 80e et la 200e place mondiale et ne s’était jamais vraiment faite remarquer, hormis par un huitième de finale à Roland-Garros en 2008.
Petra a enfin percé en 2011. Tout à commencer par un titre ITF (le dix-septième de sa carrière, un record) à Monzon. Elle enchaine par deux finales, toujours en ITF, à Johannesbourg et Nottingham. A Wimbledon, elle bat successivement Agnieszka Radwanska et Ana Ivanovic pour atteindre les huitièmes de finale où elle céde face à Sabine Lisicki.
Durant l’été, elle atteint sa première demi-finale WTA à Palerme puis sa première finale à New Haven. Lors de ce tournoi où elle est passée par les qualifications, elle bat de nouveau Radwanska mais aussi Marion Bartoli et Na Li. Seule Caroline Wozniacki, la n°1 mondiale, met fin à son parcours. Une petite blessure l’a ensuite contrainte à l’abandon à l’US Open.
Joueuse d’attaque douée au filet, Petra maîtrise bien le Français puisqu’elle est installée en région parisienne depuis 2005. Si elle est épargnée par la poisse qui la poursuit depuis dix ans (une mononucléose et plusieurs fractures) elle pourrait monter encore plus haut que son actuelle 31e place.

Irina-Camelia Begu (ROU, 21 ans, 202e -> 40e) :

Irina-Camelia Begu a été une bonne joueuse dans les catégories de jeunes (elle fut notamment Championne d’Europe des moins de 16 ans) mais elle restait coincée un peu au-delà de la 200e place ces trois dernières saisons. Ses apparitions sur le grand circuit étaient particulièrement rares.
Après un titre au $100.000 de Cali en février 2011, elle dispute seulement son troisième tournoi WTA à Marbella (après être sortie des qualifications) et y atteint la finale après une victoire sur Svetlana Kuznetsova. C’est Victoria Azarenka qui met fin à son parcours. Durant l’été, elle dispute une nouvelle finale à Budapest, puis un quart à Palerme avant une nouvelle victoire en $100.000 à Bucarest. Peu après, elle atteint encore les demi-finales à Dallas.
Très sportive, la Roumaine a longtemps hésité entre le handball, la gymnastique et le tennis avant d’opter pour ce dernier. La WTA lui a décerné le titre de « Nouvelle venue » de l’année pour son joli bond au classement. Véritable crocodile de terre-battue, elle n’a quasiment joué que sur cette surface cette année (10 tournois sur 17). Elle déclare viser une place dans le Top 10 mais devra, pour cela, s’imposer aussi sur les autres surfaces.

Christina McHale (USA, 19 ans, 109e -> 43e) :

Dire que le tennis féminin américain est en plein renouveau serait sans doute exagéré. Néanmoins, la nouvelle génération pointe le bout de son nez. Dans la catégorie des « entrées dans le Top 100 », on aurait pu également vous parler d’Irina Falconi ou de la jeune Sloane Stephens mais notre choix s’est porté sur Christina McHale qui, avec sa 43e place se situe déjà au deuxième rang américain, derrière Serena Williams.
Vainqueur du $50.000 de Rome, Christina atteint également les quarts de finale à Charleston et à New Haven. Elle marque la première semaine de l’US Open en battant Marion Bartoli au deuxième tour. Elle compte aussi et surtout une victoire sur la n°1 mondiale Caroline Wozniacki à Cincinnati deux semaines plus tôt.
De mère cubaine, Christina a vécu une partie de son enfance à Hong-Kong où son père travaillait. Elle s’entraine depuis trois ans sous la houlette de la fédération américaine en Floride. Solide joueuse de fond de court, elle possède un bon coup droit qui devrait faire quelques dégâts en 2012.

Galina Voskoboeva (KAZ, 27 ans, 535e -> 58e) :

Du haut de ses 27 ans, la dernière joueuse de notre sélection n’est plus un jeune espoir. Galina Voskoboeva a même acquis une grande expérience, notamment sur le circuit ITF. De 2003 à 2009, elle oscillait entre la 100e et la 200e place avec un premier passage furtif dans le Top 100 en 2008.
Sa carrière a pris un tournant l’an dernier à cause d’une blessure à l’épaule qui a nécessité une opération à l’épaule droite après Roland-Garros. Ce n’est que six mois plus tard qu’elle a pu reprendre la compétition après une chute au-delà de la 500e place. Malgré cet arrêt, elle réalise de loin sa meilleure saison en 2011. Elle remporte un titre ITF à Casablanca puis parvient en demi-finale à Bakou et en quart à Toronto. En fin de saison, elle dispute la première finale WTA de sa carrière à Séoul.
Née à Moscou, Galina a opté pour la nationalité Kazakhe en 2008. Outre ses bons résultats en simple, elle a disputé six finales WTA en double et en a remporté trois (Kuala Lumpur, Estoril et Bruxelles). Doté d’un coup droit très puissant mais plutôt irrégulière dans le reste du jeu, elle pourrait devenir l’une des meilleurs joueuses de double, si elle trouve une partenaire régulière.

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