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Le Top 10 Féminin

L’Année 2012 touche à sa fin. Il est grand temps pour moi de procéder à une série de rétrospectives pour vous faire revivre les grands moments de la saison, vous présenter ceux qui l’ont animée et ceux qui marqueront sans doute 2013. Deuxième étape : présentation en six parties des joueurs ayant marqué 2012. Deuxième partie : le Top 10 de la WTA

1.Victoria Azarenka (BLR), n°3 fin 2011, 23 ans :

Depuis ses années juniors (elle a été Championne du monde et a remporté deux Grand-Chelems en 2004 à 15 ans seulement), Victoria était considérée comme une des joueuses les plus douées de sa génération. Après sa victoire retentissante face à Serena Williams en finale de Miami 2009, nombreux sont ceux qui l’imaginaient s’installer rapidement au sommet de la hiérarchie.
Il lui aura tout de même fallu près de trois ans pour y arriver et pour remporter son premier titre du Grand-Chelem chez les adultes. Les deux sont en effet arrivés en même temps puisque c’est sa victoire à l’Open d’Australie en janvier qui lui offre la première place mondiale. Tout son début d’année est d’ailleurs exceptionnel. La Biélorusse remporte tout simplement ses quatre premiers tournois. Outre Melbourne, elle soulève aussi les trophées de Sydney, Doha et Indian Wells. Maria Sharapova (2 fois), Samantha Stosur, Kim Clijsters, Na Li ou Agnieszka Radwanska (4 fois !) sont au nombre de ses victimes lors des 23 succès consécutifs qu’elle engrangé en ne perdant que 5 sets en tout. Cette belle série prend fin à Miami où, après trois victoires supplémentaires, elle s’effondre face à Marion Bartoli.
Victoria a-t-elle débuté la saison trop fort trop tôt en cette année olympique où les objectifs principaux sont concentré en moins de 4 mois, de mi-mai à mi-septembre ? On peut le penser. Elle ne remporte en tout cas pas le moindre tournoi durant cette période. Ca ne l’empêche pas de multiplier les accessits. Des finales à l’US Open, Madrid ou Stuttgart, une demi-finale à Wimbledon et une médaille de bronze sont loin d’être de mauvais résultats. Il n’y a qu’à Roland-Garros où elle ne tient pas son rang, battue en huitième par Dominika Cibulkova. Sa défaite très sévère (elle ne marque que trois jeux) face à Serena Williams en demi-finale des J.O. est également un crève-cœur pour elle. Mais elle se reprend un mois plus tard en finale de l’US Open où elle mène 5/3 au dernier set face à la même joueuse avant de s’effondrer.
Sa fin de saison est d’ailleurs bien meilleure puisqu’elle s’adjuge deux nouveaux titres à Pékin et à Linz. Au Masters, elle échoue en demi-finale face à Maria Sharapova. Incontestable n°1 en début d’année, son aura a quelque peu pâli en deuxième partie de saison. Elle devra donc prouver, en 2013, qu’elle est bien la reine. Et il n’y a qu’une manière d’y parvenir : gagner un deuxième Grand-Chelem.

2. Maria Sharapova (RUS), n°4 fin 2011, 25 ans :

Après un début de carrière tonitruant lors duquel elle avait remporté trois titres du Grand-Chelem avant son 21e anniversaire, Maria Sharapova a connu une traversée du désert de près de trois ans en raison d’une importante blessure à l’épaule. Du printemps 2008 au printemps 2011, elle n’a gagné que trois tournois secondaires et n’a atteint qu’un seul quart de finale dans l’un des 4 tournois majeurs. C’est bizarrement de la terre-battue que viendra sa renaissance alors qu’elle éprouvait les pires difficultés à maîtriser cette surface lors de la première partie de sa carrière. En mai 2011, elle a en effet enchainé une victoire à Rome et une demi-finale à Roland-Garros.
Deux nouvelles finales majeures, à Wimbledon 2011 et à l’Open d’Australie 2012 (puis, par la suite, deux autres finales à Indian Wells et Miami) viennent confirmer son retour. Mais c’est de nouveau sur terre-battue qu’elle se montre la plus performante puisqu’elle s’impose à Stuttgart, à Rome et surtout à Roland-Garros. Ce succès lui permet de rentrer dans le cercle très fermé des filles qui ont remporté au moins une fois chaque levée du Grand-Chelem. Mieux donc que Justine Hénin ou que Monica Seles. Il prouve surtout à ceux qui en douteraient que la Russe est une bosseuse. Peu de joueuses ont en effet réussi à s’approprier une surface pour laquelle elles n’avaient aucune aptitude particulière en début de carrière. Et ça, seul le travail permet d’y arriver. Sharapova ne parvient ensuite plus à remporter de titre durant la deuxième partie de la saison. Mais elle est parmi les meilleures quasiment à chaque tournoi. Elle dispute ainsi la finale des J.O., du « Premier obligatoire » de Pékin et du Masters ainsi que les demi-finales de l’US Open. Seul Wimbledon est une déception puisqu’elle s’y est arrêtée dès les huitièmes de finale.
Mais le plus important n’est pas là pour la Russe. Ses soucis de santé sont aujourd’hui derrière elle et elle est de retour parmi les toutes meilleures. A seulement 25 ans, elle aura encore pas mal d’occasion d’alourdir considérablement son palmarès.

3. Serena Williams (USA), n°12 fin 2011, 31 ans :

S’il y en a une qui s’y connait en come-back réussi, c’est bien Serena Williams. La carrière de l’Américaine est jalonnée de hauts (beaucoup) et de bas (moins tout de même) et 2011 a été une de ces années « sans ». En raison d’une blessure au pied qui l’a handicapée dans la deuxième partie de 2010. Pire, il y a un an et demi, elle devait être hospitalisée d’urgence suite à une embolie pulmonaire. Autant dire qu’à l’époque, sa carrière semblait bel et bien derrière elle.
Encore un peu en retrait durant les quatre premier mois de l’année (huitième à l’Open d’Australie, quart à Miami), Serena réalise ensuite peut-être la meilleure saison de sa carrière (à égalité avec sa fabuleuse année 2002). Elle s’impose d’abord à Charleston et Madrid avant de remporter les trois événements majeurs de l’été : Wimbledon, les Jeux Olympiques et l’US Open. Lors du premier, elle passe souvent au bord de la défaite mais s’en sort à chaque fois grâce à sa monstrueuse première balle. Aux J.O., au contraire, elle surclasse ses adversaires malgré un tableau particulièrement corsé qui la contraint à affronter quatre anciennes ou actuelle n°1 mondiales (et une n°2) en six rencontres. Et pourtant, elle leur laisse moins de trois jeux en moyenne. Elle  poursuit son entreprise de démolition à New-York, obtenant la même moyenne de jeux perdus durant les 6 premiers matchs. En finale, elle est par contre poussée dans ses derniers retranchements par Victoria Azarenka. Après un mois et demi de repos, elle ajoute une autre perle à sa couronne en remportant le Masters, battant au passage, en deux sets à chaque fois, les quatre autres joueuses du Top 5.
Si ses fans sont évidemment ravis, les spectateurs neutres peuvent se poser la question de l’effet des multiples retours de Serena sur l’image du circuit féminin.  La façon qu’elle a de donner des leçons presque à chaque match, à des adversaires qui incarnaient, il y a un an, le renouveau du tennis ternit gravement l’image de ces dernières. Pire, le fait qu’elle ne termine pas première (ni même deuxième !) d’une année où elle a remporté huit titres dont deux Grands-Chelems, le Masters et les J.O. décrédibilise totalement le classement mondial. Malgré ses 31 ans, l’appétit dont elle a fait preuve depuis le mois de juin démontre qu’elle peut encore largement garnir son compte de tournois majeurs (déjà parmi les meilleures de tous les temps avec 15 unités). La « relève » du tennis féminin risque donc de mettre encore quelques années avant de s’imposer réellement.

4. Agnieszka Radwanska (POL), n°8 fin 2011, 23 ans :

Comme Azarenka, Agnieszka Radwanska a été n°1 mondiale chez les juniors et a remporté deux Grand-Chelems. Mais ses débuts sur le circuit n’ont pas été aussi remarqués que la Biélorusse. Pourtant, ses résultats étaient loin d’être mauvais et elle faisait déjà son entrée dans le Top 10 à 21 ans. Mais il lui manquait un premier gros résultat en Grand-Chelem où elle n’avait jamais dépassé les quarts de finale avant 2012.
Agnieszka débute cette saison tambour battant, se positionnant clairement comme la dauphine d’Azarenka. Il faut en effet attendre la mi-mai pour voir la Polonaise perdre un match face à une autre joueuse que la n°1 mondiale. Demi-finaliste à Sydney, Doha, Stuttgart et Madrid, quart de finaliste à l’Open d’Australie et à Indian Wells, Agnieszka ne baisse pavillon, lors de ces six épreuves, que face à Victoria. Ca ne lui empêche pas de signer deux très beaux succès, à Dubaï et, surtout, à Miami. En tout, elle remporte 36 victoires en quatre mois et demi. C’est Petra Cetkovska qui met fin à cette belle série en l’éliminant d’entrée à Rome. Agnieszka reprend tout de suite sa marche victorieuse en s’imposant à Bruxelles.
Surprise par Svetlana Kuznetsova au troisième tour de Roland-Garros, la Polonaise réalise alors la plus belle performance de sa carrière en se hissant en finale de Wimbledon, bien aidée il est vrai par un tableau fort dégagé. Le fameux stade londonien lui réussit beaucoup moins bien un mois plus tard puisqu’elle est battue d’entrée aux J.O. Par la suite des petits problèmes de santé (notamment une blessure à l’épaule droite) mettent un frein à sa progression. Durant la deuxième moitié de la saison, elle ne dispute plus qu’une finale (à Tokyo) et est battue en quart à Montréal, Cincinnati et Pékin (chaque fois par Li). A l’US Open, elle est même éliminée dès les huitièmes. Elle sauve un peu sa fin de saison en se hissant en demi-finale du Masters.
A la suite de sa finale à Wimbledon, Agnieszka est parvenue à grimper à la 2e place mondiale. Une position qu’elle n’a pas pu conserver en raison de sa fin de saison un peu moins bonne. Elle devra rapidement retrouver tous ses moyens car elle aura beaucoup de points à perdre début 2013.

5. Angélique Kerber (ALL), n°32 fin 2011, 24 ans :

Les qualités d’Angélique Kerber faisaient aussi l’unanimité dès son plus jeune âge. Pourtant, avant l’été 2011, elle n’avait signé qu’une maigre finale (au modeste tournoi de Bogota en 2010). Au classement, elle végétait entre la 40e et la 120e place depuis 2007. Une demi-finale à l’US Open l’an dernier (en battant justement Radwanska) va lui prouver qu’elle est capable de beaucoup mieux.
Début 2012, elle se montre plutôt régulière en Australie où elle atteint deux demi-finales avant de perdre au troisième tour du premier Grand-Chelem de l’année (face à Sharapova). Mais c’est à la fin de l’hiver qu’elle aligne ses premiers gros résultats. Elle remporte ainsi le titre à Paris avant de se hisser en demi-finale à Indian Wells puis de remporter un nouveau titre à Copenhague. D’habitude moins à l’aise sur terre-battue, elle y signe tout de même une demi-finale à Rome et un quart à Roland-Garros. Le gazon convient toutefois nettement mieux à ses grosses frappes du fond. Elle le prouve en atteignant la finale à Eastbourne puis  ses deuxièmes demi-finales en Grand-Chelem à Wimbledon. Enfin, il faut une très bonne Victoria Azarenka pour la stopper aux J.O. en quart de finale.
Deux semaines plus tard, elle atteint sa première finale dans un des gros tournois du circuit à Cincinnati. Elle se permet même d’y prendre la mesure de Serena Williams. Elle est d’ailleurs la seule joueuse à avoir battu l’Américaine ces six derniers mois. A l’US Open, elle est toutefois surprise en huitième de finale. Après une demi-finale à Tokyo, elle est contrainte à l’abandon à Pékin puis au forfait à Luxembourg en raison d’une blessure au pied. Insuffisamment remise, elle perd ses trois matchs en poule au Masters.
Si sa blessure n’est pas trop importante, Angélique pourrait bien rapidement venir jouer les premiers rôles en 2013. Une victoire en Grand-Chelem n’est pas une utopie pour une joueuse de ce potentiel.

6. Sara Errani (ITA), n°45 fin 2011, 25 ans :

L’arrivée de Sara Errani dans le Top 10 était bien moins attendue. Gagnante de deux petits tournois en 2008, elle s’était depuis maintenue entre la 40e et la 50e place. Mais son jeu peu puissant, tout en variation, semblait ne pas pouvoir lui permettre de viser beaucoup plus haut.
Pourtant, dès janvier, elle crée une petite surprise en se hissant en quart de finale de l’Open d’Australie alors qu’elle n’avait, jusque-là, jamais dépassé le troisième tour en Grand-Chelem. Spécialiste de la terre-battue, l’Italienne remporte ensuite trois tournois « international » sur cette surface à Acapulco, Barcelone et Budapest. Mais elle ne parvient pas à répéter ces performances à un plus haut niveau, que ce soit sur dur (défaites d’entrée à Indian Wells et Miami) ou même sur terre (elle est battue au deuxième tour à Madrid et à Rome). Rien ne prédisait donc son superbe parcours à Roland-Garros. Elle y maîtrise deux anciennes gagnantes (Ana Ivanovic et Svetlana Kuznetsova) puis Angélique Kerber et Samantha Stosur pour atteindre la finale. Seule Maria Sharapova parvient à lui imposer sa puissance.
Moins à l’aise sur gazon, elle perd au troisième tour à Wimbledon et au premier aux Jeux Olympiques, ce qui ne l’empêche pas d’encore remporter un petit tournoi sur la terre-battue de Palerme. Errani cloue ensuite le bec de ceux qui pensaient que sa performance parisienne serait un « One Shot ». A l’US Open, elle prend la mesure de Kerber avant de se hisser en demi-finale.
Une demi à New Haven avant le rendez-vous New-Yorkais et un quart à Tokyo après constituent ses autres performances de la fin de saison. Une blessure à la cuisse gauche la contraint ensuite à l’abandon à Pékin. Mais elle participe toutefois aux Masters où elle n’est  pas loin de se hisser en demi-finale.

7. Li Na (CHN), n°5 fin 2011, 30 ans :

Le début de saison 2011 a vu la consécration de Li Na au plus haut niveau. Elle y avait atteint la finale à l’Open d’Australie et, surtout s’était imposée à Roland-Garros. Son parcours parisien lui avait même permis de s’installer à la 4e place mondiale. Mais elle avait ensuite connu de grosses difficultés à confirmer, n’atteignant plus qu’une seule demi-finale à New Haven.
La Chinoise retrouve un meilleur niveau dès janvier et atteint la finale à Sydney et les huitièmes à l’Open d’Australie où elle s’incline face à Kim Clijsters non sans avoir galvaudé 4 balles de match consécutives. Elle enchaine ensuite les quarts de finale dans les plus gros tournois du circuit à Indian Wells, Miami, Stuttgart et Madrid, battue à chaque fois par une des joueuse du Top 5 actuel. A Rome, elle bénéficie du forfait de Serena Williams pour se hisser en finale. Mais la défense de son titre à Roland-Garros se conclut sur une déception en huitième de finale face à Yaroslava Shvedova, issue des qualifications. Deux nouvelles désillusions à Wimbledon (deuxième tour) et aux J.O. (premier tour) la pousse à prendre la décision de changer de coach. C’est désormais Carlos Rodriguez, ancien mentor de Justine Hénin, qui s’occupe d’elle.
Et les résultats se font rapidement sentir puisqu’elle atteint la finale à Montréal et s’impose à Cincinnati. Malgré une nouvelle contre-performance à l’US Open (troisième tour), elle poursuit sur sa lancée en se hissant en demi-finale à Pékin. Au Masters, elle termine 3e de la « poule de la mort », non sans offrir une belle résistance à Serena Williams et Victoria Azarenka. Li a déjà annoncé que sa collaboration avec Rodriguez se poursuivrait en 2013. Avec l’ambition de revenir jouer les premiers rôles en Grand-Chelem.

8. Petra Kvitova (TCH), n°2 fin 2011, 22 ans :

Révélation de la saison 2011, Petra Kvitova avait remporté son premier Grand-Chelem à Wimbledon ainsi que le Masters (et quatre autres tournois). Au classement, elle avait effectué un bond de la 34e à la 2e position et rien ne semblait pouvoir l’empêcher de grimpe rapidement au sommet de la hiérarchie.
Les choses ne se sont toutefois pas passées de cette manière. La Tchèque atteint bien les demi-finales de l’Open d’Australie ce qui aurait pu lui offrir la première place si Victoria Azarenka n’avait pas remporté le tournoi. La suite a été nettement moins brillante. Une blessure au talon d’Achille la prive de tournois en février et est sans doute à la base de ses éliminations prématurées à Indian Wells, Miami et Madrid. Elle se reprend toutefois à temps pour Roland-Garros où elle se hisse en demi-finale et pour Wimbledon (quart). C’est durant l’été qu’elle atteint son meilleur niveau. Après une défaite en quart aux Jeux Olympiques, elle s’impose à Montréal et New Haven et atteint les demi-finales à Cincinnati. Malheureusement, elle retombe dans ses travers à l’US Open où elle est battue en huitième par Marion Bartoli après avoir largement dominé le début du match. Sa fin de saison est catastrophique avec des défaites prématurées à Tokyo et Pékin et un abandon au Masters après un seul match (elle était grippée).
Petra se console toutefois en remportant une deuxième Fed Cup consécutive. Gagnante en 2011 sans perdre le moindre match, elle perd cette fois une de ses deux rencontres en finale. Mais la joie de la victoire lui a sûrement permis d’oublier son irrégularité de ces derniers mois. Elle la motivera peut-être également pour la saison prochaine. A 22 ans, elle a tout à fait les moyens de revenir au sommet.

9. Samantha Stosur (AUS), n°6 fin 2011, 28 ans :

Après sa première victoire en Grand-Chelem lors de l’US Open 2011, Samantha Stosur débutait la saison 2012 avec de grandes ambitions. Notamment celle de s’imposer devant son public à l’Open d’Australie, un tournoi où elle n’a jamais brillé (deux huitièmes en dix participations). Malheureusement, elle éprouve toujours les mêmes difficultés à maîtriser ses émotions à Melbourne et ça se traduit par une nouvelle défaite au premier tour.
L’Australienne atteint ensuite la finale à Indian Wells mais ne tient pas son rang lors des gros tournois sur dur de la fin de l’hiver. Comme chaque année, la terre-battue lui permet de retrouver des couleurs (demi à Charleston, quart à Stuttgart et Madrid) et le printemps s’acheve par une demi-finale à Roland-Garros, la troisième en quatre ans. Un bon résultat mais une déception tout de même car elle avait les moyens d’y battre Errani. Sa saison sur gazon est une catastrophe mais elle en  a l’habitude (ce qui constitue tout de même une belle incongruité pour une Australienne). En trois épreuves (dont Wimbledon et les J.O.), elle ne remporte qu’un match.
Sa fin de saison est tout de même bien meilleure. Elle dispute la finale à Moscou, les demi-finales à Tokyo et Osaka et les quarts à Cincinnati et à l’US Open. Après le forfait de Kvitova au Masters, Samantha y joue deux matchs en tant que remplaçante mais sans arriver à en remporter. Elle a donc connu quelques bonnes périodes en 2012 mais s’est montrée trop irrégulière pour revenir dans le Top 5, son objectif pour l’an prochain. Démarrer la saison par une très belle performance à l’Open d’Australie pourrait l’y aider.

10. Caroline Wozniacki (DAN), n°1 fin 2011, 22 ans :

Après deux années conclues à la première place mondiale, chuter à la dixième s’assimile à une vraie déchéance. Mais il faut bien reconnaitre que personne n’a jamais accordé à Caroline Wozniacki le crédit d’une vraie n°1 vu son incapacité à briller en Grand-Chelem (une seule finale à l’US Open fin 2009). Ce qui lui avait permis de se maintenir à cette position durant deux ans, c’est sa régularité lors des épreuves secondaires (6 victoires en 2010, 6 autres en 2011).
La Danoise ne parvient plus à se montrer dangereuse en début de saison et il lui faut  attendre le mois d’avril et le modeste tournoi de Copenhague pour la voir atteindre sa première finale (perdue contre Kerber). Entre temps, elle n’avait atteint « que » les demi-finales de Dubai et Miami et les quarts de Sydney et de l’Open d’Australie. C’est surtout au printemps que ses résultats sont catastrophiques puisqu’elle n’atteint pas le moindre quart de finale dans des tournois aussi important que Madrid, Rome, Roland-Garros et Wimbledon. Le point culminant de cette mauvaise passe se situant à Londres où elle s’incline dès le premier tour. Elle se reprend un peu durant l’été et elle atteint les quarts de finale aux Jeux Olympiques et les demis à Montréal et New Haven. Mais c’est une nouvelle déception qui l’attend à l’US Open où elle est à nouveau battue d’entrée.
Caroline réalise toutefois une bonne fin de saison. Elle remporte enfin un tournoi à Séoul puis un deuxième à Moscou. Elle atteint également les quarts à Tokyo et la finale au Masters bis de Sofia ce qui lui permet de réintégrer in-extremis le Top 10. Revenir au sommet sera pour elle un grand défi pas totalement inaccessible vu qu’elle n’a que 22 ans. Mais ça passera inévitablement par une victoire en Grand-Chelem.

 

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