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Le Top 10 Masculin

1. Novak Djokovic (SER), 3e en 2010, 24 ans :

Après sept ans de domination du duo Federer-Nadal, un troisième homme est, enfin, parvenu à les dépasser en 2011. Novak Djokovic a réussi cet exploit non pas grâce à une baisse de régime de ses deux rivaux mais bien grâce à ses propres progrès. Victorieux de l’Open d’Australie 2008, il ajoute trois nouvelles pépites à son palmarès.
Son extraordinaire début de saison est à la base de sa domination. Déjà vainqueur de la Coupe Davis en décembre, il confirme sa forme à l’Open d’Australie où il prend la mesure de Roger Federer en demi avant d’écœurer Andy Murray en finale. Il s’impose encore à Dubaï, puis aux Masters 1000 d’Indian Wells et de Miami où il bat Rafael Nadal à chaque fois en finale. Il remporte son cinquième titre de la saison chez lui, à Belgrade. Puis ajoute à son palmarès les Masters 1000 de Madrid et Rome, toujours face à Nadal en finale. Il en est à 41 victoires consécutives (et 7 titres donc) au moment d’affronter Federer en demi-finale de Roland-Garros. Le Suisse, au sommet de son art, met un terme à l’une des plus longues séries de succès de l’ère open.
Cette défaite, Djokovic la digère rapidement. Il remporte son deuxième Grand-Chelem de la saison à Wimbledon en dominant encore Nadal en finale. Il s’impose ensuite à Montréal puis ne perd à Cincinnati que sur abandon (douleur à l’épaule) en finale. L’US Open est un nouveau sommet. Le Serbe sauve deux balles de match contre Federer en demi et livre une nouvelle prestation cinq étoiles contre Nadal en finale. Il va toutefois payer cash cette débauche d’effort. Son dos le lâche durant la demi-finale de Coupe Davis et son épaule le fait encore souffrir tout l’automne. Il n’atteint « que » une demi à Bâle et un quart à Paris. Aux Masters, il est éliminé sans gloire, durant la phase de poules.
Irrésistible pendant plusieurs mois, Novak Djokovic a pratiqué un tennis total, alliant une défense de fer à un jeu d’attaque performant. Reste à savoir s’il pourra maintenir longtemps ce niveau de jeu. Et s’il en sera physiquement capable.

2. Rafael Nadal (ESP), 1e, 25 ans :

Rafael Nadal a été le grand maître de 2010, remportant trois Grand-Chelems et relayant son dauphin à 3000 points. Mais il a trouvé son maître en 2011. Novak Djokovic l’a en effet battu 6 fois sur 6 et toujours en finale de tournois importants. Le Serbe l’a donc empêché d’alourdir considérablement son palmarès.
La saison débute assez moyennement pour l’Espagnol. Handicapé à la hanche, il est battu en demi à Doha et en quart à l’Open d’Australie. Il revient bien à Indian Wells et Miami où il dispute à chaque fois la finale (il inflige même une petite leçon à Federer en demi-finale du tournoi floridien). Mais chaque fois, Djokovic le domine. Nadal a pris l’habitude de remettre les pendules à l’heure durant la saison sur terre. Si ses victoires à Monte-Carlo et Barcelone maintienne cette impression, il doit de nouveau abandonner les titres de Madrid et Rome à Djokovic. Arrivé à Roland-Garros sans l’étiquette de favori n°1 pour la première fois depuis bien longtemps, il conserve néanmoins son titre, bien aidé par Federer qui écarte le Serbe de sa route en demi.
C’est toutefois le dernier titre (individuel) de l’Espagnol. Durant la deuxième partie de saison, il ne dispute plus « que » trois finales dont, tout de même, celles de Wimbledon et de l’US Open. Il se montre assez irrégulier avec quelques défaites précoce et un très mauvais Masters. Ses deux victoires capitales lors de la finale de Coupe Davis sauvent un peu sa fin d’année.
Bloqué par Djokovic en début de saison, tracassé par quelques pépins physiques ensuite, le Nadal 2011 n’a pas montré le même visage indestructible que les années précédentes. Il reste néanmoins solidement accroché à la deuxième place et bien décidé à reconquérir son trône en 2012.

3. Roger Federer (SUI),  2e, 30 ans :

Cette année marque un tournant dans l’histoire récente du tennis. Il s’agit de la première saison depuis 2002 où le nom de Roger Federer ne figure au palmarès d’aucun tournoi du Grand-Chelem. Le Suisse a même été un temps rejeté au bas du podium mondial pour la première fois en 8 ans.
Sa saison débute pourtant bien par une victoire à Doha. A L’Open d’Australie, il est battu par un Djokovic sur son nuage. Il perd face au même homme en finale à Dubaï puis en demi à Indian Wells et baisse pavillon face à Nadal à Miami. Il se montre moins performant sur terre-battue où il n’atteint qu’une demi à Madrid et un quart à Monte-Carlo. C’est pourtant sur cette surface qu’il sort le match de l’année pour terrasser un Djokovic au sommet de sa forme en demi à Roland-Garros. Il ne peut toutefois réitérer la performance deux jours plus tard et s’incline à nouveau face à Nadal (comme lors des finales 2006, 2007 et 2008).
Federer enchaine ensuite des performances plus moyennes. Il est ainsi battu par Tsonga en quart à Wimbledon et en huitième à Montréal et perd également en quart à Cincinnati. Il retrouve par contre tout son tennis à l’US Open où il passe à un point de la finale mais doit s’incliner face à Djokovic. Il confirme ce regain de forme en novembre en s’imposant coup sur coup à Bâle, à Paris et au Masters de Londres. Dans la capitale britannique, il inflige une sévère défaite à son éternel ennemi Nadal.
Tout n’a donc pas été négatif en 2011 pour l’ex-n°1 mondial qui s’est même montré par moment aussi bon, voire meilleur qu’à sa grande époque. Sa fin de saison doit en tout cas l’encourager car elle prouve qu’il peut encore jouer les tout premiers rôles, peut-être même le premier, en 2012.

4. Andy Murray (GBR), 4e, 24 ans :

Andy Murray n’a toujours pas remporté de Grand-Chelem mais semble, chaque année, un peu plus près d’y arriver. Très régulier dans les grandes épreuves en 2011, il n’a été battu que par Djokovic et Nadal en Grand-Chelem.
Tout commence en Australie où il dispute sa troisième finale majeure, un an après la deuxième. Largement dominé par Djokovic, il lui faudra quelques mois pour encaisser cette cuisante défaite. Il s’incline en effet d’entrée à Rotterdam, Indian Wells et Miami. De retour à son meilleur niveau lors de la saison sur terre, il dispute les demis à Monte-Carlo, Rome et Roland-Garros où Nadal met fin à son parcours.
Il s’impose ensuite au Queen’s et dispute une nouvelle demi à Wimbledon, encore battu par l’Espagnol. Après un titre au Masters 1000 de Cincinnati, il perd sa troisième demi-finale de Grand-Chelem consécutive face à Nadal à l’US Open. Il domine la mini-saison asiatique et s’impose à Bangkok, à Tokyo (où il bat enfin Nadal) et au Masters 1000 de Shanghai. Une blessure à l’aine gâche un peu sa fin de saison et le contraint même à jeter l’éponge au Masters.
S’il arrive à Andy Murray de se montrer aussi brillant que les trois premiers mondiaux, il parait un peu en retrait. C’est sans doute mentalement que se fait la différence. L’Ecossais « lâche » parfois un peu vite des matchs où il est dominé. C’est sur ce point qu’il devra progresser s’il veut enfin remporter un grand titre.

5. David Ferrer (ESP), 7e,  29 ans :

Toujours dans l’ombre de Rafael Nadal, David Ferrer poursuit sa route lentement mais sûrement. Son jeu peu spectaculaire mais diablement efficace le rend de plus en plus régulier et pas seulement sur terre-battue.
Sa saison débute de fort belle manière. Après un titre à Auckland, il atteint à Melbourne la deuxième demi-finale en Grand-Chelem de sa carrière (après l’US Open 2007). En quart, il prend la mesure de Nadal, certes un peu blessé, en trois sets secs. Il remporte ensuite un  nouveau titre (Acapulco), atteint un quart à Miami et les finales à Monte-Carlo et Barcelone. Mais il déçoit à nouveau à Roland-Garros, là où tout le monde l’attend, en perdant en huitième contre Gaël Monfils 8/6 au dernier set.
Bien moins attendu à Wimbledon, il y atteint pourtant le même stade, de même qu’à l’US Open. Il est ensuite l’un des meilleurs joueurs de la fin de saison en salle. Il aligne ainsi une finale à Shanghai, des demis à Tokyo, Valence et au Masters et un quart à Paris.
Il est également, avec Nadal, le grand artisan de la victoire de l’Espagne en Coupe Davis. Sa victoire « à l’arrachée » contre Del Potro en finale mais aussi ses beaux succès sur Roddick et Fish en quart et sur Simon en demi ont été déterminants. Qui sait si ce grand titre n’aura pas sur lui l’effet qu’il a eu sur Djokovic cette année ?

6. Jo-Wilfried Tsonga (FRA), 13e, 26 ans :

Enfin débarrassé des petits pépins physiques qui l’ont tracassé ces deux dernières saisons, Jo-Wilfried Tsonga a réalisé sa plus belle saison. Elle lui permet de retrouver son meilleur classement, 6e, déjà atteint en 2008.
Plutôt irrégulier en début d’année, il dispute tout de même une finale à Rotterdam et une demi à Doha mais est également battu trop rapidement à l’Open d’Australie, Indian Wells et Miami. Il ne se montre pas plus efficace sur terre-battue mais retrouve tout son potentiel sur gazon. Finaliste au Queen’s, il se hisse ensuite en demi de Wimbledon après une victoire sur Roger Federer (qui menait pourtant deux sets à zéro). Il confirme ces bonnes performances durant l’été en atteignant les demi-finales à Montréal et les quarts à l’US Open. Lors de la saison européenne indoor, il fut l’un des meilleurs après Federer. Il remporte deux titres (Metz et Vienne) et atteint surtout les finales à Paris et au Masters.
Tsonga s’appuie sur une grosse première balle, particulièrement efficace cette année. Il est en effet le recordman du nombre d’aces (825). Cette arme ainsi que son gros coup droit peuvent lui permettre de venir se joindre au Top 4, son objectif avoué.

7. Tomas Berdych (TCH), 6e,  26 ans :

Depuis une vingtaine de mois, Tomas Berdych s’est confortablement installé dans le sub-top mondial. S’il n’a pas l’efficacité des « Fab Four » du circuit, surtout en Grand-Chelem, il sait se montrer très régulier tout au long de l’année.
Ainsi, sa meilleure performance dans l’un des quatre majeur cette année est un quart de finale en Australie. Il atteint également les huitièmes à Wimbledon. C’est bien mais pas autant qu’en 2010 où il avait atteint la finale à Londres et les demis à Roland-Garros. Par contre, sur les neuf Masters 1000, il ne perd jamais avant les huitièmes, atteint sept quarts de finale et deux demi-finales. Il est également demi-finaliste au Masters et compte une victoire (à Pékin) et cinq autres demi-finales dans des tournois secondaires.
Ses belles frappes en coup droit font de Berdych un joueur spectaculaire mais son jeu manque parfois d’efficacité face aux meilleurs. Au vu de sa fin de saison, où il s’est offert les scalps de Federer, Murray, Tsonga et Ferrer, il peut néanmoins nourrir de grosses ambitions pour 2012. 

8. Mardy Fish (USA), 16e, 30 ans :

La progression de Mardy Fish et son arrivée dans le Top 10 sur le tard a de quoi surprendre. Pourtant, l’homme était, à ses débuts, « l’autre grand espoir du tennis américain» aux côté d’Andy Roddick. Mais pour diverses raisons, notamment des blessures, il lui a fallu presque dix ans pour atteindre son sommet.
Cette saison, l’Américain égale son record en Grand-Chelem en atteignant les quarts de finale à Wimbledon, stade qu’il avait déjà atteint à l’Open d’Australie 2007 et à l’US Open 2008. Il remporte également le tournoi d’Atlanta. Mais il atteint surtout une finale (à Montréal) et deux demis (Miami et Cincinnati) en Masters 1000. Dans l’Ohio, il s’offre même le scalp de Rafael Nadal. Lors des tournois secondaires, il atteint également une finale et trois demi-finales.
Un problème aux adducteurs met un terme à cette belle régularité en fin de saison et il ne se qualifie que d’extrême justesse pour son premier Masters où il perd ses trois matchs de poule. Il faut espérer que ce nouveau pépin physique n’est que de courte durée. Car il ne lui reste plus beaucoup de temps pour profiter de son nouveau statut de Top 10.

9. Janko Tipsarevic (SER), 49e, 27 ans :

Egalement ancien très bon junior (il a remporté l’Open d’Australie en 2001), Janko Tipsarevic s’est installé autour de la 50e place depuis plusieurs années. En 2010, il a toutefois perdu sa place d’éternel deuxième joueur Serbe au profit de Viktor Troicki ce qui lui a valu un statut de remplaçant durant la campagne victorieuse de son pays en Coupe Davis.
Est-ce cela qui lui a apporté un surplus de motivation ? Toujours est-il qu’il réalise sa meilleure saison et de très loin. Il remporte les deux premiers titres de sa carrière en fin d’année (Kuala Lumpur et Moscou). Il dispute trois autres finales et autant de demi-finales, dont celle du Masters 1000 de Montréal. Il atteint surtout, à l’US Open, le premier quart de finale en Grand-Chelem de sa carrière.
Cette superbe année lui permet de participer au Masters en tant que remplaçant et même d’y battre pour la première fois Novak Djokovic. Et vu le nombre de points limité qu’il doit défendre en début d’année, il n’a peut-être pas terminé sa progression.

10.  Nicolas Almagro (ESP), 15e,  26 ans :

Nicolas Almagro est sans doute le plus méconnu des joueurs espagnols. Ses apparitions en Coupe Davis, limitées à de rares matchs souvent sans enjeu, et le fait qu’il n’est pas toujours très performant hors de la terre-battue, sont sans doute la cause de cette discrétion.
Et de fait, ce sont surtout ses prestations sur la surface ocre qui sont à l’origine de son entrée dans le Top 10. En 2011, il remporte trois titres (Costa do Sauipe, Buenos Aires et Nice) et dispute deux finales (Acapulco et Hambourg) et trois demi-finales sur cette surface. Il ne s’illustre par contre pas beaucoup lors des grandes épreuves sur terre. Sa défaite d’entrée à Roland-Garros face au Polonais Kubot est une sacrée contre-performance. Il fait mieux en Australie, sur dur, où il atteint les huitièmes.
L’annonce du retrait de Rafael Nadal et de David Ferrer de l’équipe de Coupe Davis pour 2012 devrait lui permettre d’obtenir du temps de jeu. Et peut-être la reconnaissance qui va avec.



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