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Le Top 10 Masculin

1. Roger Federer (SUI), 2e en 2008, 28 ans :

L’année 2009 restera à jamais marquée d’une pierre blanche pour Roger Federer. Principalement parce qu’il est devenu papa de jumelles au mois de juillet mais aussi parce qu’il a réussi à battre la plupart des records qui manquaient encore à son fabuleux palmarès. Il a aussi réussi à reprendre la première place mondiale, adressant par la même occasion un joli pied de nez à tout ceux qui le voyaient sur la pente déclinante.
Tout n’avait pourtant pas bien commencé pour lui avec une nouvelle défaite face à Rafael Nadal en finale de l'Open d'Australie. Et comme à Wimbledon, c’est en cinq sets que l’Espagnol fait la décision. Federer va mettre du temps à se remettre de ce nouvel affront infligé par celui qui l’a détrôné six mois plus tôt.  Il faut attendre la mi-mai pour le voir remporter son premier titre de 2009. Il s’agit d’ailleurs du premier titre acquis le plus tard dans la saison depuis 2001, année de son premier succès. Ce n’est d’ailleurs sans doute pas un hasard que le tournant de sa saison a lieu face à son principal rival, devant son public du Masters 1000 de Madrid.
Car les trois mois qui suivent vont voir le Suisse définitivement entrer dans l’histoire. Il commence par s’imposer enfin (après trois échecs consécutifs en finale) à Roland-Garros pour devenir le deuxième joueur de l’ère Open à posséder les quatre tournois du Grand-Chelem à son palmarès. Il reconquiert ensuite son titre à Wimbledon, son quinzième en Grand-Chelem, un de plus  donc que le fameux record de Pete Sampras (qui n’aura pas tenu 7 ans, qui l’eût cru ?) Après un deuxième succès en Masters 1000 à Cincinnati, il passe tout près de remporter un sixième US Open d’affilée, échouant en cinq sets en finale. Ces trois mois vont lui permettre de reprendre la première place mondiale (dès le lendemain de Wimbledon) et même de la conforter suffisamment pour la garder jusqu’à la fin de l’année.
On peut bien sûr faire la fine bouche, chose courante avec le Suisse vu la qualité de son tennis. On peut dire que sa victoire à Roland-Garros est plus due à une défaillance de Nadal qui reste l’incontestable roi de la terre-battue. On peut aussi dire que la fin de sa saison a été fort chaotique avec quatre défaites lors de ses six derniers matchs. Mais comment ne pas reconnaître qu’un joueur qui atteint les quatre finales du Grand-Chelem la même saison a réalisé une grande année ? Comment ne pas être admiratif de sa série toujours en cours de 22 demi-finales consécutives dans les tournois Majeurs ? La liste des records battus en 2009 est trop longue pour être citée ici. Elle rend en tout cas crédible son rêve de rester au Top au moins jusqu’aux J.O. de Londres en 2012.

2. Rafael Nadal (ESP), n° 1, 23 ans :

Paradoxalement, la saison de Rafael Nadal est plutôt décevante. Et pourtant, l’Espagnol a remporté un Grand-Chelem, quatre Masters 1000 et la Coupe Davis. C’est qu’au vu de son départ tonitruant, tout le monde l’imaginait faire un cavalier seul en 2009, voire réaliser le Grand-Chelem. Il a d’abord remporté l’Open d’Australie en montrant encore d’extraordinaires capacités physiques pour conclure le tournoi par deux matchs en cinq sets. Il a ensuite remporté quatre tournois dont trois Masters 1000 à Indian Wells, Monte-Carlo et Rome.
C’est à Madrid qu’apparaissent les premiers signes de fêlures. En demi-finale, il a besoin de quatre heures pour battre Novak Djokovic avant de perdre contre Roger Federer en finale. Ce n’est certes pas sa première défaite face au Suisse, même sur terre-battue, mais des douleurs de plus en plus persistantes aux genoux ainsi que des problèmes personnels (divorce de ses parents) influent clairement sur son niveau de jeu. Le choc à lieu à Roland-Garros où le Majorquin connaît sa première défaite, et ce dès les huitièmes de finale, après 31 victoires depuis sa première participation en 2005. Quelques jours plus tard, il annonce qu’il souffre de tendinite aux deux genoux et est contraint à se reposer pendant deux mois. Il ne peut donc pas défendre son titre à Wimbledon.
A son retour au mois d’août, beaucoup de choses ont changé. Federer a triomphé à Paris et à Londres et a repris la première place mondiale. Rafa, lui, ne retrouvera pas son niveau de début de saison. Il atteint encore souvent les derniers tours des tournois auxquels il participe comme à l’US Open où il atteint les demi-finales (malgré une nouvelle blessure, aux abdominaux cette fois) ou au nouveau Masters 1000 de Shanghai où il n’est battu qu’en finale. Au Masters, il est très loin de son meilleur niveau et perd ses trois matchs en deux sets. Il trouve malgré tous les ressources pour tirer l’Espagne vers une quatrième victoire en Coupe Davis. Néanmoins, ses nombreux soucis physiques font craindre que ceux qui lui prédisent une carrière courte en raison de son jeu très éprouvant voient leur prédiction se réaliser rapidement.

3. Novak Djokovic (SER), 3e, 22 ans :

La saison de Novak Djokovic ne commence pas de la meilleure des manières. Il subit plusieurs défaites inattendues et, souffrant trop de la chaleur, est même obligé d’abandonner lors de son quart de finale de l’Open d’Australie où il était tenant du titre. Il se reprend à Dubaï où il remporte le titre avant d’atteindre la finale au Masters 1000 de Miami.
C’est durant la préparation pour Roland-Garros qu’il affiche sa meilleure forme. En quatre tournois, il s’impose à Belgrade et ne perd les trois autres que face à Rafael Nadal, en finale à Monte-Carlo et Rome et en demi à Madrid, lors d’un match d’anthologie qui dure plus de quatre heures (classé deuxième plus beau match de l’année par l’ATP) et où il galvaude trois balles de match. Arrivé fatigué à Paris, il est surpris dès le troisième tour par Philipp Kohlschreiber. Lors de sa finale à Halle et de son quart de finale à Wimbledon, il est battu par Tommy Haas. Il dispute encore quelques bons tournois durant l’été et atteint la finale à Cincinnati et les demi-finales à l’US Open. Cette fois, c’est Roger Federer qui le domine deux fois de suite.
Sa fin de saison est par contre remarquable puisqu’il signe des succès à Pékin, Bâle et au Masters 1000 de Paris. Durant cette période, il bat Federer et Nadal. Favori pour le Masters, il est toutefois sorti en poule. C’est une caractéristique d’ailleurs de sa saison : très constant toute l’année (15 demi-finales sur 22 tournois), notamment dans les Masters 1000, il échoue souvent au moment de confirmer dans les grands événements.

4. Andy Murray (GBR), 4e, 22 ans :

Andy Murray a confirmé sa place dans le gratin mondial en 2009. Son début de saison est véritablement excellent avec des victoires à Doha, à Rotterdam et au Masters 1000 de Miami alors qu’il est battu en finale à Indian Wells et en huitième à l’Open d’Australie. A ce moment de l’année, il est le seul à rivaliser avec Rafael Nadal (il le bat même en finale de Rotterdam). La saison sur terre-battue, surface où il est moins à l’aise, permet à ses concurrents de revenir sur lui. Il y réussit toutefois des résultats honorables dont une demi-finale à Monte-Carlo et un quart à Roland-Garros.
Son passage sur gazon est très attendu par tous les Britanniques qui voient en lui un possible successeur à Fred Perry, le dernier « sujet de sa Majesté » à s’imposer à Wimbledon en… 1936. Murray s’impose bien au Queen’s (où le dernier habitant de la perfide Albion à avoir soulevé le trophée était Bunny Austin…en 1938 !) mais échoue dans sa conquête du Graal en demi-finale face à Andy Roddick.
L’Ecossais se reprend dès son premier tournoi de préparation à l’US Open en s’imposant au Masters 1000 de Montréal. Il s’empare ainsi de la deuxième place mondiale et relègue par la même occasion Rafael Nadal à la troisième, plus mauvais classement de l’Espagnol depuis 4 ans. Mais à New-York, alors qu’il défend une finale, il est éliminé dès le quatrième tour par Marin Cilic. En fin de saison, il remporte encore le tournoi de Valence mais est ensuite battu prématurément à Paris et au Masters. Cette fin d’année un peu moins performante le fait glisser un peu au classement. Comme Djokovic, il doit confirmer en Grand-Chelem s’il veut vraiment atteindre le sommet du classement.

5. Juan-Martin Del Potro (ARG), 9e, 21 ans :

Révélé l’an dernier suite à un superbe été, l’Argentin s’est vraiment installé durablement dans le Top 5 en 2009.
En tout début d’année, il remporte le tournoi d’Auckland puis se place régulièrement dans les derniers tours des principaux tournois. Il atteint effectivement les demis à Miami et Madrid et les quarts à l’Open d’Australie, Indian Wells et Rome. A chaque fois, il n’est battu que par un des quatre premiers mondiaux.
C’est à Roland-Garros qu’il prend une nouvelle dimension en se qualifiant pour les demi-finales et en poussant Roger Federer au cinquième set dans l’un des plus beaux matchs de la saison. Grâce à son coup droit surpuissant, il passe vraiment à deux doigts de briser le rêve du Suisse.
Sur le gazon de Wimbledon, surface sur laquelle il doit encore beaucoup progresser, il est battu dès le deuxième tour. Il réussit toutefois un été exceptionnel en s’imposant à Washington, en disputant la finale à Montréal et surtout en remportant son premier titre du Grand-Chelem à l’US Open.  A New-York, il donne une leçon à Rafael Nadal (qu’il a déjà battu au Québec) en demi-finale et surprend enfin Federer en finale au bout d’un nouveau combat de titans en cinq sets. Le numéro un mondial avait pourtant remporté leurs six premières confrontations.
Il ne confirme pas tout de suite ce premier gros succès et perd souvent rapidement durant l’automne, entre autre à cause de petits soucis de santé. Le plus jeune joueur du Top 10 se reprend tout de même en atteignant la finale du Masters.

6. Nikolay Davydenko (RUS), 5e, 28 ans :

Considéré depuis des années comme un joueur solide mais dépourvu de personnalité, Nikolay Davydenko a prouvé qu’il avait de la volonté et du courage . Une blessure au pied l’a en effet affecté dès son premier tournoi, à Chennai et a complètement gâché son début de saison. De retour en avril pour les tournois sur terre-battue, il y connaît des résultats mitigés dont, tout de même, des demi-finales à Barcelone et Estoril et des quarts au Masters Series de Monte-Carlo et à Roland-Garros (où il est largement dominé par Robin Soderling).
Ce n’est qu’au mois de juillet qu’il retrouve son meilleur niveau. Il s’impose coup sur coup à Hambourg et Umag mais connaît un nouveau coup d’arrêt à l’US Open où il doit abandonner lors du troisième tour à cause d’une douleur à la cuisse.
En fin de saison il rivalise enfin avec les meilleurs. Lors de la tournée asiatique, il s’impose à Kuala Lumpur et surtout au nouveau Masters 1000 de Shanghai (en battant Djokovic et Nadal). Il conclut la saison de la plus belle des manières en remportant le Masters (où il était finaliste l’an dernier) après des victoires sur Nadal, Federer et Del Potro. Il n’avait jusqu’alors jamais battu le Suisse en 12 confrontations. Une chose est sûre, il faudra compter sur lui en 2010.

7. Andy Roddick (USA), 8e, 27 ans :

Andy Roddick a retrouvé, par moment, son niveau de 2003. Finaliste à Doha, il a atteint les demi-finales à l’Open d’Australie avant de céder face à Roger Federer. Demi-finaliste à San Jose, il remporte ensuite le tournoi de Memphis puis dispute les demi-finales à Indian Wells et les quarts à Miami, seulement battu par Nadal et Federer. Il limite ensuite ses apparitions sur une  terre-battue qu’il n’aime décidemment pas malgré un huitième à Roland-Garros.
C’est à Wimbledon qu’il réalise le meilleur tournoi de sa saison. Il bat Lleyton Hewitt lors d’un thriller de cinq sets en quart puis ruine les espoirs d’Andy Murray en demi. En finale, il joue peut-être le match de sa vie mais fini par le perdre 16/14 au cinquième set face à sa bête noire de toujours, Roger Federer. Il ne perd son engagement qu’une seule fois dans tout le match lors du dernier jeu après 37 jeux de service remportés.
Encore finaliste à Washington et demi-finaliste à Montréal (battu les deux fois par Del Potro), il se fait surprendre au troisième tour de l’US Open par John Isner, encore plus efficace que lui au service. Sa fin de saison est complètement gâchée par une blessure au genou gauche qui le prive même de Masters.

8. Robin Soderling (SUE), 17e, 25 ans :

Robin Soderling est depuis longtemps considéré comme un joueur talentueux, surtout sur surfaces rapides, mais incapable de contrôler son impétuosité. Son début de saison ne contredit pas cette image. Une demi-finale à Auckland et une victoire au Challenger de Sunrise ne masquent pas huit échecs avant les quarts de finale en cinq mois.
C’est à Roland-Garros, là où on l’attendait le moins étant donné son aversion (supposée) envers la terre-battue, qu’il va réaliser l’exploit de l’année : battre Rafael Nadal sur le Court Philippe Chatrier. Jamais l’Espagnol n’avait perdu un match au meilleur des  cinq sets sur terre-battue et personne ne pensait que cette performance pourrait être réalisée par un joueur à qui l’Espagnol n’a laissé qu’un jeu à Rome un mois plus tôt. Il ne s’est en plus pas contenté de ce résultat et a poursuivi sa route jusqu’en finale où il s ‘est avéré trop fragile pour Federer.
Depuis lors, les bonnes performances s’enchaînent. Huitième de finaliste à Wimbledon (toujours battu par Federer),  il remporte, à Bastad, le premier titre sur terre de sa carrière (après trois titres en salle). Il est ensuite quart de finaliste à l’US Open où c’est une nouvelle fois Federer qui met un terme à son parcours mais cette fois au bout d’un match très disputé. En fin d’année, il aligne des demi-finales à Kuala Lumpur, Pékin et Stockholm ainsi que des quarts aux Masters 1000 de Shanghai et Paris. Repêché pour les Masters suite au forfait de Roddick, il y réalise une nouvelle fois un parcours remarquable, battant Nadal et Djokovic pour échouer en demi-finale face à Del Potro 7/6 au dernier set.

9. Fernando Verdasco (ESP), 15e, 26 ans :

La victoire de l'Espagne en Coupe Davis fin 2008 alors que Fernando Verdasco était le leader de l'équipe (Nadal était blessé) a donné à celui-ci une nouvelle dimension. Il le confirme dès le début de la saison. Finaliste à Brisbane, il atteint les demi-finales à l'Open d'Australie en battant Murray et Tsonga avant de pousser Nadal dans un cinquième set époustoufflant. Il va ensuite aligner les quarts de finale en Masters 1000 à Indian Wells, Miami, Monte-Carlo, Rome et Madrid. A chaque fois, c'est un des joueurs du Top 4 qui le bat. Il est, par contre, moins performant à Roland-Garros où il est écrasé par Davydenko en huitième.
Egalement huitième de finaliste à Wimbledon, il se fait ensuite plus discret et est battu quatre fois prématurément. Il se reprend à New Haven où il remporte le tournoi puis atteint les quarts de finale à l'US Open. En fin de saison, il dispute encore la finale à Kuala Lumpur et les demi-finales à Valence avant d'apporter une nouvelle fois le point de la victoire en Coupe Davis en double.

10.  Jo-Wilfried Tsonga (FRA), 6e, 24 ans :

Révélé l'an dernier où il était passé de la 38e à la 6e place, Jo-Wilfried Tsonga a un peu marqué le pas cette année. En Grand Chelem, il a atteint les quarts de finale à l'Open d'Australie, les huitièmes à Roland-Garros et l'US Open et le troisième tour à Wimbledon. Battu par plus fort que lui à Paris (Del Potro), il aurait pu, par contre, faire mieux dans les trois autres où Verdasco, Karlovic et Gonzalez semblaient à sa portée.
Il a tout de même réussi quelques bonnes performances comme ses victoires à Johannesburg, Marseille et Tokyo où cette demi-finale au Masters 1000 de Montréal où il a battu Roger Federer après avoir pourtant été mené 5/1 dans le troisième set. Il a également été quart de finaliste à Miami et à Paris mais a souvent calé lorsqu'il devait affronter un joueur du Top. Son tennis explosif et athlétique fait de lui l'un des joueurs les plus spectaculaires du circuit mais il est encore à la recherche d'une véritable efficacité au plus haut niveau.

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