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Le Top 10 Féminin

1. Caroline Wozniacki (DAN), n°4 fin 2008, 20 ans :

Attendue depuis les premiers exploits chez les juniors de la Danoise, l’accession au sommet de la hiérarchie de Caroline Wozniacki n’en a pas moins été fort décriée. Il est vrai qu’elle y est parvenue sans remporter le moindre Grand-Chelem et en grande partie en raison de l’absence prolongée de plusieurs leaders du circuit. Nombreux sont ceux qui ont critiqué un circuit féminin qui n’aurait, selon eux, jamais été aussi faible. Certains s’en sont même pris au jeu de la Danoise, tour à tour « sans relief », « sans génie » voire « sans intérêt ». Il faut toutefois reconnaître que la nouvelle n°1 mondiale a eu le mérite d’aller chercher son trône et que son jeu s’est considérablement amélioré en douze mois.
Pourtant, tout n’avait pas très bien commencé pour elle. Battue d’entrée à Sydney et en huitième de finale de l’Open d’Australie par la même joueuse (Na Li), il faut attendre Indian Wells pour la voir réussir un premier résultat important. Elle profite d’un tableau assez dégagé pour y atteindre la finale. S’en suivent un quart à Miami, une première victoire au petit tournoi de Ponte Vedra Beach et une demi à Charleston. Elle négocie ensuite assez mal la saison sur terre-battue, s’inclinant face à des joueuses comme Lucie Safarova, Maria Jose Martinez ou Alyona Bondarenko. C’est donc sans surprise qu’elle s’arrêta en quart de finale à Roland-Garros.
Après une nouvelle déception face à Petra Kvitova en huitième de Wimbledon, le véritable avènement de Wozniacki va commencer. Jusqu’à la fin de la saison, elle ne va plus perdre que quatre matchs et en remporter 33. Elle va ajouter à son palmarès les titres de Copenhague, Montréal, New Haven, Tokyo et Pékin et atteindre la finale du Masters et la demi-finale de l’US Open.
C’est cette incapacité à franchir le cap des derniers matchs dans les gros tournois que la Danoise devra régler en 2011 si elle veut faire taire ses détracteurs. Techniquement, elle progresse presque à chaque tournoi. Elle a désormais acquis un service digne de ce nom et travaille énormément son jeu vers l’avant. Il ne lui manque qu’une victoire en Grand-Chelem pour définitivement lancer sa carrière.

2. Vera Zvonareva (RUS), 9e, 26 ans :

Chaque saison, ou presque, révèle une joueuse russe qui végétait dans le ventre mou du classement. En 2010, Vera Zvonareva répond totalement à ce signalement. Pourtant, Vera aurait pu atteindre ce niveau bien plus tôt dans sa carrière si de nombreuses blessures et une certaine fragilité mentale n’étaient venues freiner sa progression.
Ainsi, en avril 2009, la Russe avait déjà fait un excellent début de saison, marquée par une demi à l’Open d’Australie et une victoire à Indian Wells, avant de se blesser assez sérieusement à la cheville.
Début 2010, elle revient progressivement à son meilleur niveau. Elle s’impose à Pattaya, atteint la finale à Charleston et les huitième à Melbourne, Indian Wells et Miami. Moins à son avantage lors de la saison sur terre (elle est surprise au deuxième tour à Roland-Garros), elle va créer la sensation à Wimbledon où elle atteint pour la première fois la finale d’un tournoi du rand-Chelem. Ses victimes principales lors de cette quinzaine se nomment Yanina Wickmayer, Jelena Jankovic et Kim Clijsters. En finale, elle se montre beaucoup trop fébrile pour inquiéter Serena Williams.
Vera ne se contente pourtant pas de ce « one shot ». Elle atteint encore la finale à Montréal (où elle bat à nouveau Kim Clijsters) puis celle de l’US Open où la Belge prend cette fois sa revanche. Comme à Wimbledon, la Russe craque nerveusement lors du dernier match. Mais elle avait fait preuve d’une grand solidité pour atteindre ce stade sans perdre un set, dominant la favorite Carolie Wozniacki en demi. La Danoise va toutefois prendre sa revanche à deux reprises en fin de saison. En finale à Pékin tout d’abord, puis en demi des Masters. La saison des deux joueuses comporte d’ailleurs pas mal de similitudes. Comme Wozniacki, Zvonareva joue beaucoup et atteint de nombreuses finales mais elle a du mal à s’imposer dans les épreuves majeures... pour l'instant.

3. Kim Clijsters (BEL), 18e, 27 ans :

Revenue à la compétition en 2009 après deux ans d’absence, Kim n’avait pas tardé à trouver ses marques (une victoire en Grand-Chelem dès sont troisième tournoi). La saison 2010 a confirmé qu’elle était de retour parmi les meilleures même si, avec un peu plus de constance (et moins de soucis physiques), elle aurait pu prétendre à la première place mondiale.
Après un excellent départ à Brisbane où elle s’impose en pratiquant un excellent tennis, Clijsters connaît une grosse désillusion à l’Open d’Australie où elle est humiliée au troisième tour par Nadia Petrova qui ne lui laisse qu’un jeu. De victime elle se transforme en bourreau à Miami où c’est elle, cette fois-ci, qui se montre impitoyable en finale contre Venus Williams (6/2-6/1). Une blessure va ensuite venir lui gâcher sa saison sur terre-battue et l’empêcher de disputer Roland-Garros.
Surprise par Zvonareva en quart à Wimbledon, elle s’impose à Cincinnati non sans devoir sauver trois balles de match en finale contre Maria Sharapova. Elle conserve ensuite son titre à l’US Open malgré un parcours en dent de scie qui la voit peiner en quart et en demi mais réaliser une très belle finale pour prendre sa revanche face à Zvonareva. A nouveau obligée de s’arrêter pendant deux mois en raison d’une opération au coude, elle revient pour le Masters qu’elle remporte en battant Wozniacki en finale.
Kim, on l’a dit, possède le niveau pour revenir au sommet de la hiérarchie en 2011. Pour autant, ce n’est sans doute pas son objectif principal. Elle préfèrera certainement, comme cette saison, finir n°3 et gagner encore au moins un Grand-Chelem.

4. Serena Williams (USA), 1e, 29 ans :

Serena Williams aurait pu, aurait dû même, être la numéro un mondiale à la fin de la saison 2010. La raison (officielle tout du moins) de cette quatrième place : une blessure stupide qu’elle s’est occasionnée dans un restaurant en Allemagne, début juillet, où elle a marché sur du verre brisé. Jamais elle n’a pu reprendre la compétition par la suite, même si elle a disputé l’exhibition « Best of Belgium » à peine quelques jours après l’incident.
Jusque là, pourtant, Serena réalisait l’une des meilleures saisons de sa carrière. En six tournois, elle en a remporté deux, les plus prestigieux, à l’Open d’Australie et à Wimbledon. Et son palmarès aurait pu être plus étoffé encore car deux de ses quatre défaites se sont jouées à un point. Elle a en effet obtenu une balle de match en demi-finale de Rome face à Jelena Jankovic et une autre en quart à Roland-Garros face à Samantha Stosur.
Des questions se posent forcément sur la suite de la carrière de la joueuse la plus titrée de la décennie. D'autant qu'elle a déjà annoncé son forfait pour l'Open d'Australie où elle était tentante du titre. Fin janvier, elle sera donc plus que probablement éjectée du Top 10 pour la première fois depuis 2007. Le flou le plus complet entoure aujourd’hui l’ex-numéro un mondiale, un flou entretenu par une communication très succincte au sujet de cette blessure assez surprenante au niveau de sa gravité.

5. Venus Williams (USA), 6e, 30 ans :

Comme sa sœur, Venus Williams a disputé une année incomplète en raison d’une blessure dont la récurrence laisse perplexe. Très en forme en début de saison, l’Américaine dispute les quarts de finale à Melbourne avant de remporter coup sur coup les tournois de Dubaï et d’Acapulco. Elle atteint ensuite la finale à Miami où elle subit la loi de Kim Clijsters. C’est là que pour la première fois de la saison, elle va évoquer son problème de tendinite au genou. Ca ne l’empêche pas d’atteindre ensuite la finale à Madrid et, ainsi, de retrouve la deuxième place mondiale pour la première fois depuis 2003. A Roland-Garros, elle est éliminée par Nadia Petrova dès les huitièmes.
La désillusion est plus grande encore à Wimbledon où elle est surprise en quart de finale par la modeste Bulgare Tszvetana Pironkova. Dans un tournoi où elle avait disputé huit finales lors des dix dernières éditions, le coup de massue est énorme.
Venus va ensuite à nouveau invoquer sa tendinite pour justifier ses forfaits lors des différents tournois d’été. Cela ne l’empêche pas d’atteindre une excellente demi-finale à l’US Open où elle passe même tout près de battre Kim Clijsters, la future gagnante. Ce sera son dernier tournoi puisqu’elle met ensuite un terme à sa saison, toujours pour soigner ses genoux.
A noter que le tournoi de Wimbledon fut, pour les deux sœurs Williams, la charnière de leur saison tant en simple qu’en double. Visant le Grand Chelem après leurs succès à Melbourne et Paris, elles s’y sont incliné en demi-finale.

6. Samantha Stosur (AUS), 14e, 26 ans :

Samantha Stosur a connu, en 2009, une année faste avec en point d’orgue sa demi-finale à Roland-Garros. Elle a parfaitement maîtrisé ce qui aurait pu n’être qu’une année de transition et a, par moment, fait jeu égal avec les meilleures.
Elle a atteint les huitièmes de finale à Melbourne où elle n’a cédé que face à la future gagnante Serena Williams. Elle a ensuite disputé les demis à Indian Wells et les quarts à Miami. De retour sur la terre-battue qui convient si bien à son service « quické », elle s’est imposé à Charleston, a atteint la finale à Stuttgart et les quarts à Madrid.
C’est à Roland-Garros qu’elle a, une nouvelle fois, le plus briller. Après une première semaine assez tranquille, elle y bat successivement Justine Hénin, Serena Williams et Jelena Jankovic avant de céder en finale, en partie écrasée par la pression de l’événement. La suite de sa saison sera assez constante avec trois demi-finales dont celle des Masters (où elle domine Caroline Wozniacki en poule) et quatre quarts dont l’US Open. Elle ne connaît qu’une seule grosse contre-performance, à Wimbledon où elle perd d’entrée face à Kaia Kanepi.

7. Francesca Schiavone (ITA), 17e, 30 ans :

La saison de Francesca Schiavone, à l’inverse, est marquée par un exploit mais il est de taille. C’est elle qui bat l’Australienne en finale de Roland-Garros pour remporter, à 30 ans, son premier titre du Grand-Chelem. Jusque là, elle n’avait pourtant jamais dépassé les quarts d'un "Major". Ce tournoi, elle le gère à la perfection. Après un succès convaincant sur Caroline Wozniacki en quart, elle bénéficie d’un petit coup de pouce avec l’abandon d’Elena Dementieva. En finale, elle joue tactiquement à la perfection, prenant une Stosur un peu timide à la gorge dès les premiers échanges avec des montées au bluff, des changements de rythme inattendus et quelques prouesses au filet.
Le reste de sa saison est nettement moins constant. Elle remporte toutefois le modeste tournoi de Barcelone (sans rencontrer de joueuse du Top 50. L’Italienne connaît également un sérieux contrecoup durant les trois mois qui suivent sont succès parisien. Elle ne remporte d’ailleurs qu’un seul des cinq matchs suivants et se fait surprendre au premier tour de Wimbledon par Vera Douchevina. Sa fin de saison est par contre bien plus constante puisqu’elle enchaîne une quart à l’US Open, une demi à Tokyo et un nouveau quart à Pékin.

8. Jelena Jankovic (SER), 8e, 25 ans :

Jelena Jankovic a démarré la saison sur un excellent rythme. Un rythme qui lui a rapidement permis de revenir dans le Top 5 mondial. Elle a ainsi remporté le tournoi d’Indian Wells et atteint la finale à Rome, les demis à Roland-Garros et les quarts à Charleston et Madrid. Durant ces six premiers mois, elle a même réussi à battre Caroline Wozniacki et les deux sœurs Williams.
A Wimbledon, une blessure au dos la contraint à abandonner en huitième de finale face à Zvonareva. C’est ensuite sa cheville qui cause son abandon au tournoi de Portoroz. La Serbe ne se remettra jamais réellement de ces deux blessures. Elle va trainer de réelles carences physiques de tournois en tournois jusqu’à la fin de la saison, multipliant les défaites indignes de son classement comme celle face à la jeune Kazakhe Diyas, 268e mondiale, à qui elle n’a pris que trois jeux à Moscou. Au Masters, face aux meilleures joueuses du circuit, elle ne remporte que treize jeux sur ses trois matchs de poules.

9. Elena Dementieva (RUS), 4e, 29 ans :

Professionnelle depuis 1997, Elena Dementieva a surpris tout le monde en annonçant sa décision de mettre un point final à sa carrière à la fin de son dernier match du Masters. Sans avoir remporté de tournoi majeur (hormis les J.O. de Pékin), la Russe a marqué la décennie par sa régularité. Elle a, en effet, terminé sept des huit dernières saisons dans le Top 10. 
Cette année avait pourtant très bien débuté par une victoire à Sydney (en battant Serena Williams en finale) puis une autre à Paris, une finale à Kuala Lumpur et un quart à Indian Wells. En fait, si elle n’avait pas eu la malchance de rencontrer Justine Hénin très tôt à l’Open d’Australie et à Miami, les deux plus gros tournois du début de saison, elle aurait même pu se mêler à la lutte pour la première place.
Des petits soucis physiques ont ensuite gâché sa saison sur terre et elle a même dû abandonner en demi-finale de Roland-Garros alors qu’elle avait une ultime chance d’inscrire son nom au palmarès d’un Grand Chelem. Sa fin de saison a été nettement plus inconstante, malgré une finale à Tokyo. Et c’est par un dernier sursaut d’orgueil, une victoire face à Sam Stosur lors d’un match de poule des Masters sans enjeu puisqu’elle était déjà éliminée, que Dementieva a quitter le devant de la scène.

10. Viktoria Azarenka (BLR), 7e, 21 ans :

Viktoria Azarenka a connu, en 2010, un premier coup d’arrêt dans une progression jusque là linéaire. Elle avait pourtant remarquablement débuté l’année avec un quart à Melbourne (où elle passa à deux doigts de sortir la future gagnante, Serena Williams) et une finale à Dubaï. Son printemps fut nettement moins bon, en partie en raison d’une blessure à la cuisse.
Elle retrouve son niveau durant l’été où elle s’impose à Stanford et atteint les demi-finales à Montréal. Mais une blessure à l’épaule, une autre au pied et même une insolation durant l’US Open, vont encore la contraindre à plusieurs abandons. Il faut attendre la toute fin de saison pour la voir à nouveau au top. Elle gagne son troisième titre de l’année à Moscou et oppose une belle résistance à Zvonareva et Clijstes lors des matchs de poule du Masters.
Malgré cette saison faite de haut et de bas, Azarenka reste un des plus sûrs espoirs du circuit. Il lui faudra toutefois se bâtir un physique plus solide pour franchir les dernières étapes vers le sommet.

 

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