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Nom : Goffin Prénom : David Date de naissance : 07/12/1990 Résidence : Liege Twitter : @David__Goffin Droitier, revers à deux mains Coach : Thierry Van Cleemput Surface favorite : dur Titres ATP : 6 Titres ATP double : 1 Titres Challenger : 9 Titres Challenger double : 0 Titres Future : 6 Titres Future double : 2 Titres Satellite : 0 Titres Satellite double : 0 Meilleur classement simple ATP/WTA : 7e (20/11/2017) - Actuel : 52 Meilleur classement double ATP/WTA : 158e (15/07/2019) - Actuel : 857 Meilleur classement simple ITF : e () - Actuel : Meilleur classement double ITF : e () - Actuel : Sa bio chez les juniors |
Faits marquants :Classement simple en fin de saison :2006 : Ncl (0 v / 1 d) résultats de l'année - Stats 2008 : 599e (33 v / 11 d) résultats de l'année - Stats 2009 : 309e (45 v / 26 d) résultats de l'année - Stats 2010 : 229e (52 v / 21 d) résultats de l'année - Stats 2011 : 174e (37 v / 19 d) résultats de l'année - Stats 2012 : 46e (42 v / 22 d) résultats de l'année - Stats 2013 : 110e (29 v / 26 d) résultats de l'année - Stats 2014 : 22e (67 v / 21 d) résultats de l'année - Stats 2015 : 16e (38 v / 25 d) résultats de l'année - Stats 2016 : 11e (49 v / 25 d) résultats de l'année - Stats 2017 : 7e (59 v / 24 d) résultats de l'année - Stats 2018 : 22e (31 v / 16 d) résultats de l'année - Stats 2019 : 11e (37 v / 27 d) résultats de l'année - Stats 2020 : 15e (12 v / 11 d) résultats de l'année - Stats 2021 : 39e (14 v / 15 d) résultats de l'année - Stats 2022 : 53e (34 v / 29 d) résultats de l'année - Stats 2023 : 111e (37 v / 27 d) résultats de l'année - Stats Tous ses résultats en 2024 - Stats Classement double en fin de saison :2012 : 966e (1 v / 4 d) résultats de l'année 2013 : 1286e (1 v / 7 d) résultats de l'année 2014 : 1281e (1 v / 3 d) résultats de l'année 2015 : 378e (2 v / 7 d) résultats de l'année 2016 : 578e (1 v / 4 d) résultats de l'année 2017 : 547e (1 v / 2 d) résultats de l'année 2018 : 507e (5 v / 1 d) résultats de l'année 2019 : 164e (6 v / 4 d) résultats de l'année 2020 : 249e (1 v / 1 d) résultats de l'année |
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Résultats en Grand Chelem et aux Masters (simple)
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Résultats en Grand Chelem et aux Masters (double)
Sa carrière :David dispute son tout premier match professionnel en 2006 au challenger de Mons où il s'incline lourdement au premier tour de qualifications. C'est pendant l'été 2008 que David revient sur le circuit professionnel après avoir accumulé de l'expérience chez les juniors. Dès sa première épreuve, à Luxembourg, il sort des qualifications et atteint dans la foulée le deuxième tour. Lors des 3 futures belges qui suivent, il confirme ce résultat en atteignant une demi-finale et un quart de finale pour une seule défaite d'entrée de jeu. Il atteint également deux finales en double. A la mi-septembre, il fait mieux encore en remportant son premier titre en Grèce, aux dépens de son compagnon du centre AFT Germain Gigounon. Sa fin de saison lui permet de récolter encore une finale, deux demi et un quart en simple ainsi que son premier titre en double, à Saint-Domingue. Il s'incline également au premier tour du challenger de Mons pour lequel il avait reçu une invitation. Première saison complète de David chez les pros La saison 2009 est la première saison complète de David chez les pros. Après un début un peu poussif, deux défaites au premier tour, il atteint la demi-finale à Gatineau en mars. Un mois plus tard, il enchaîne une demi-finale et un quart en Asie. A partir de la mi-mai, il réalise une belle série pendant laquelle il atteint deux quarts, trois demis et une finale. Il confirme ces performances avec un quart de finale au Challenger de Samarkand. En septembre, il sort des qualifications au Challenger de Todi et se hisse dans la foulée dans le dernier carré. Sa fin de saison est un peu plus discrète avec un quart de finale au Future de La Roche sur Yon et un deuxième tour au Challenger de Mons où il s'est tout de même offert le scalp de Christophe Rochus au premier tour. David débute 2010 par un Future, à Glasgow, où il se glisse dans le dernier carré. Il s'attaque ensuite au circuit challenger mais il éprouve des difficultés à s'y illustrer. C'est ainsi que fin mars, il remet le cap sur les Futures mais en trois épreuves il ne décroche qu'un maigre quart de finale. La forme revient heureusement avec l'été où en cinq tournois, il en remporte deux, dispute deux finales et une demi. Il remporte en outre également le seul tournoi de double qu'il joue. Fin août, David se rend à Genève pour prendre part au challenger $30.000. Il en revient avec une belle demi-finale dans son escarcelle. Fin septembre, il se hisse en finale du challenger de Ljubiana. Il dispute également deux finales en Future en fin de saison et en remporte une, à Saint-Dizier. Premiers matchs sur le grand circuit David débute 2011 en trombe en se hissant au deuxième tour au tournoi ATP de Chennai après avoir survécu aux qualifications. Malheureusement il se blesse lors des qualifications de l'Australian Open et il reste sur la touche pendant deux mois. Son retour tourne court puisque dès sa deuxième épreuve il doit à nouveau jeter l'éponge. Il reprend réellement en mai, avec deux Futures. Son manque de matches l'empêche de faire mieux qu'un quart de finale. Il tente de se qualifier pour Wimbledon mais échoue au dernier tour de qualifications. Pendant l'été, il dispute plusieurs challengers et atteint deux quarts de finale. A l'US Open il rend à nouveau les armes au dernier tour de qualifications. Fin septembre, il profite d'une invitation pour le tournoi ATP de Kuala Lumpur pour remporter son deuxième match sur le grand circuit. A son retour, il se hisse ensuite en demi-finale du Challenger de Mons en battant deux Top 100 dont Olivier Rochus. Il remporte ensuite coup sur coup les deux gros Futures de La-Roche-sur-Yon et de Rodez. En huitième de finale contre Federer Début 2012, David signe d'emblée un résultat marquant en atteignant les quarts de finale à Chennai. Il échoue ensuite dans les qualifications de l'Australian Open et de Montpellier. En février, il se hisse au deuxième tour à Marseille où il avait dû passer par les qualifications. Il réédite la performance à Miami avant de remporter le gros challenger du Gosier. Il se montre ensuite impeccable en Coupe Davis en apportant le point décisif en Grande-Bretagne. Pendant la saison sur terre-battue, il sort des qualifications à Barcelone et Munich mais ne parvient pas à franchir ensuite le premier tour. Eliminé au dernier tour des qualifications de Roland-Garros, il voit la chance lui sourire sous la forme d'un repêchage en tant que lucky-loser. Il prend cette chance à pleine mains pour atteindre les huitièmes de finale où il tient la dragée haute à Roger Federer. David ne s’arrête pas là puisqu’il réalise ensuite un parcours tout aussi remarquable, quoi que moins médiatisé, à Wimbledon où il bat Bernard Tomic et perd au troisième tour. Le reste de sa saison est de bonne facture également. Il signe encore deux quarts de finale (Winston Salem et Valence où il bat John Isner) et remporte le prestigieux Challenger d’Orléans. Il connaît toutefois aussi quelques grosses déceptions comme son élimination au premier tour du Challenger de Mons. Blessures et mauvais tirages Lors des deux premiers rendez-vous importants de sa saison 2013, face à Fernando Verdasco à l’Open d’Australie et contre Viktor Troicki en Coupe Davis, David a mené face à un gros morceau du circuit avait de lâcher prise. Ces deux défaites l’ont longtemps perturbé et il a ensuite un peu perdu son tennis (et même subi une défaite 6/0-6/0 contre Nieminen à Rotterdam). Il a un peu mieux joué au printemps mais sans réaliser de grandes performances. David prépare la saison 2014 durant le mois de décembre et ses matchs de préparations à la saison nouvelle sont très encourageants. Il remporte notamment les interclubs français et bat Richard Gasquet dans un tournoi national à Caen. Malheureusement, lors de son premier tournoi officiel de 2014, le Challenger de Nouméa, il se blesse et abandonne. Il est du coup contraint de faire une nouvelle pause d'un mois et de rater l'Open d'Australie. Cette coupure s'avère plus problèmatique que prévu car elle casse David dans son élan. Jusqu'à Roland-Garros, il multiplie les participations aux qualifications de tournoi ATP. Il parvient à en sortir à six reprises mais ne franchit qu'une seule fois le premier tour du tableau final et subit des plusieurs défaites contre des joueurs à sa portée. Il touche le fond lors d'un Challenger en Italie en s'inclinant face au 317e mondial. Il s'agit de sa plus grosse contre-perf depuis près de trois ans. A Roland-Garros, il perd d'entrée contre Jurgen Melzer, un ancien Top 10 aujourd'hui loin de son meilleur niveau. Et à Wimbledon, il a la malchance de rencontrer Andy Murray d'entrée. Le contraste entre ces six premiers mois tristounets et la série qui va suivre est d'autant plus étonnant. Une série de 25 victoires En retournant se faire une santé sur le circuit Challenger, David va progressivement retrouver la confiance qui lui manquait. Il s'impose à Scheveningen, Poznan et Tampere sans perdre le moindre set. Il est alors invité par les organisateurs du tournoi ATP de Kitzbuhel et y remporte son quatrième titre consécutif, son premier sur le grand circuit. Au passage, il domine Philipp Kohlschreiber (24e) et le jeune Dominic Thiem. Il prend part aux qualifications de Winston-Salem et se hisse en quart de finale. C'est Jerzy Janowicz qui met un terme à son parcours après 25 victoires consécutives. David poursuit avec un excellent parcours à l'US Open où il n'est battu que par Grigor Dimitrov au troisième tour. Après deux solides victoires en Coupe Davis, il remporte un deuxième titre ATP à Metz en dominant Jo-Wilfried Tsonga en quart. Il enchaîne avec une nouvelle victoire au Challenger de Mons puis se hisse en finale du ATP 500 de Bâle après avoir signé son premier succès face à un Top 10 (Milos Raonic, 9e). C'est Roger Federer en personne qui se charge de mettre un terme à une nouvelle série de 16 victoires. Il franchit encore un tour au Masters 1000 de Paris où il ne s'incline qu'en trois sets contre David Ferrer. 18e : record de Xavier Malisse battu Les quatre premiers mois de 2015 ne sont pas mauvais mais tout de même pas à la hauteur des quatre derniers de 2014. Parmi les meilleurs résultats, on peut pointer une demi-finale à Chennai et, tout de même, un huitième au «Masters 1000» de Miami. Il connait quelques défaites inattendues comme celles face à Marcos Baghdatis à l’Open d’Australie et à Dubaï. Un souci au dos le pousse à l’abandon à Marseille et au forfait à Indian Wells. Il faut donc attendre la saison sur terre pour le revoir à son meilleur niveau. David enchaine un quart de finale à Munich puis, surtout, au «Masters 1000» de Rome avec un très beau succès contre Jo-Wilfried Tsonga. C’est cette performance-là qui va lui permettre de battre le record de Xavier Malisse en décrochant la 18e place mondiale. Elle lance également sa saison même s’il connaît encore un petit couac à Roland-Garros où il est surpris au troisième tour par Jérémy Chardy. 2016 : premier 1/4 en Grand-Chelem Dès Melbourne, il montre ses ambitions et se hisse en huitièmes de finale. Il cale cela dit un rien trop facilement contre Roger Federer. Le déclic a peut-être lieu en Coupe Davis contre la Croatie. Malgré la défaite de l’équipe, il remporte ses deux simples en jouant un très bon tennis. Il le confirme dès le Masters 1000 d’Indian Wells où il se hisse en demi-finales en battant à nouveau Marin Cilic mais aussi Stan Wawrinka pour signer son premier succès face à un Top 5. A Miami, il atteint une deuxième demi-finale consécutive en Masters 1000 (et la deuxième de sa carrière) et y offre même une belle résistance à Novak Djokovic. Son début de saison sur terre-battue est un rien moins bon avec notamment une défaite contre Marcel Granollers en huitièmes à Monte-Carlo et contre Lucas Pouille au premier tour de Madrid. Mais il se reprend en atteignant les quarts de finale à Rome (en étrillant Tomas Berdych) et surtout à Roland-Garros. Pour ce premier quart en Grand-Chelem, il domine même Dominic Thiem pendant près de deux sets avant de laisser l’Autrichien revenir dans la partie et de s’effondrer en quatre manches. Après un quart de finale à Halle, il se hisse encore en deuxième semaine de Wimbledon puisqu’il ne s’incline qu’en cinq manches en huitièmes face à Milos Raonic. Là aussi, cette défaite laisse comme un goût de « trop peu » puisqu’il a mené deux manches à zéro. Le Canadien allait, par la suite, poursuivre sa route jusqu’en finale. Durant l’été, David atteint encore les huitièmes à Toronto et aux Jeux olympiques de Rio où il se fait surprendre par Thomaz Bellucci. Une défaite qui laisse des traces comme le prouvent ses éliminations prématurées ensuite à Cincinnati (2e tour) et à l’US Open (d’entrée). Encore mathématiquement en course pour le Masters, il décide alors de mettre toutes les chances de son côté en jouant huit semaines de suite. Et ça marche puisqu’il atteint une très belle finale à Tokyo, puis un quart au Masters 1000 de Shanghai, sans oublier des demis à Metz et Anvers. Il échoue toutefois à se qualifier directement pour les « ATP finals » mais finit par jouer un match à Londres suite au forfait de Gaël Monfils. 2017 : entrée dans le Top 10 Surpris par Fernando Verdasco au deuxième tour à Doha, il se reprend tout de suite pour égaliser sa meilleure performance en Grand-Chelem en atteignant les quarts de finale à Melbourne. Il domine notamment Dominic Thiem mais s'incline un peu trop sèchement contre Dimitrov. Il fait alors l'impasse sur la Coupe Davis pour se concentrer sur les tournois en salle. Un choix décrié mais payant puisqu'il se hisse en finale à Sofia et à Rotterdam ce qui lui permet de faire une première entrée dans le Top 10 le temps d'une semaine. Après un deuxième tour à Acapulco, il perd en huitième à Indian Wells et Miami, deux tournois où il défendait des demi-finales. Revenu en Coupe Davis pour dominer l'Italie, il bat Thiem et surtout Djokovic pour atteindre les demi-finales à Monte-Carlo. Il s'incline contre Nadal assez sèchement mais la physionomie du match a basculé lorsque David a été victime d'une énorme faute d'arbitrage. Il poursuit sa bonne saison sur terre-battue avec un huitième à Barcelone, un quart à Madrid et encore un huitième à Rome. En Espagne, il bat Raonic et n'est défait que par Nadal dans une rencontre nettement plus serrée qu'à Monte-Carlo. Cité dès lors comme un outsider pour Roland-Garros, il y franchit assez facilement les deux premiers tours mais, lors de son troisième match, il glisse sur la bâche du Court Suzanne Lenglen et se tord la cheville. Contraint à l'abandon, il doit aussi rater toute la saison sur gazon et ne revient qu'à Umag mais sans parvenir à briller pendant tout l'été. Quart de finaliste du tournoi Croate et à Gstaad, il s'incline au premier tour à Montréal et au deuxième à Cincinnati. Il bénéficie du forfait de Gaël Monfils pour se hisser en huitième à l'US Open mais s'y incline en trois sets face à l'espoir russe Rublev. Il reprend confiance lors de la demi-finale de Coupe Davis face à l'Australie avant de réaliser une fin de saison remarquable. Quart de finaliste à Metz, il s'impose successivement à Shenzhen puis à Tokyo où il signe son premier titre en ATP 500. Il est ensuite battu d'entrée à Shanghai puis en quart à Anvers et en demi à Bâle. Il termine la saison régulière par un huitième à Paris mais cette très belle saison lui permet de participer aux Masters où il frappe un grand coup en dominant Rafael Nadal et Roger Federer pour se hisser en finale. 2018 : performances irrégulières et blessures Ses trois victoires faciles en Hopman Cup (dont une contre Alexander Zverev) laissaient penser que sa pause hivernale n'avait pas altéré son rythme. Mais à l'Open d'Australie, c'est la douche froide. Gêné par la chaleur étouffante, David est dominé au deuxième tour par le vétéran Julien Benneteau. Encore un peu emprunté en Coupe Davis face aux joueurs hongrois, il semble monter petit à petit en puissance durant la tournée indoor. Il atteint d'abord une demi à Montpellier (battu par Gasquet) puis une autre au « ATP 500 » de Rotterdam. Et c'est là que sa saison bascule. Sur une montée anodine, il cadre sa volée et la balle atteint son œil de plein fouet. C'est l'abandon, et David doit même faire une croix sur Marseille, Indian Wells et le quart de finale de Coupe Davis contre les Etats-Unis. Il revient tout de même pour le tournoi de Miami mais, pas du tout prêt, il ne prend qu'un jeu à Joao Sousa. Il retrouve tout de même des couleurs sur terre-battue. Il atteint d'abord un quart de finale à Monte-Carlo (battu par Grigor Dimitrov) et une demi à Barcelone où il est dominé par le Maître des lieux Rafael Nadal. A Madrid, le Liégeois passe un tour mais est surpris par Kyle Edmund. Ça se passe mieux à Rome où il se hisse à nouveau en quart et n'est battu qu'en trois sets serrés par Alexander Zverev. Tous les voyants sont à nouveaux au vert et il peut aborder Roland-Garros avec beaucoup d'ambition. Pourtant, il peine à y imposer son jeu et, après deux matchs très serrés contre Robin Haase et Gaël Monfils, il est étouffé par la révélation du tournoi Marco Cecchinato. Sa saison sur gazon est ensuite catastrophique. David s'incline d'entrée au Queen's et surtout à Wimbledon, en trois petits sets contre Matthew Ebden. Son retour sur dur est meilleur. Battu en quart à Washington, il se hisse dans le dernier carré à Cincinnati après des victoires sur Stefanos Tsitsipas, Kevin Anderson et Juan Martin Del Potro. Il doit par contre abandonner en demi après la perte du premier set face à Roger Federer en raison d'une douleur persistante au bras. A l'US Open, il se hisse en huitième de finale mais s'incline en trois sets contre Marin Cilic. 2019 : 1er titre en double et séparation avec Van Cleemput Début janvier, il remporte son premier titre ATP de double en compagnie de Pierre-Hughes Herbert. Après avoir été éliminé au 3e tour à l'Australian Open, David annonce la fin de sa collaboration avec Thierry Van Cleemput. D’une manière générale, de nombreuses défaites de David en début de saison s’expliquent plus par la forme de son adversaire que par sa propre méforme. Ainsi, il s’incline au premier tour à Rotterdam face à un Gaël Monfils qui va remporter le titre. Il perd encore d’entrée à Indian Wells face au qualifié serbe Filip Krajinovic qui dominera Medvedev au tour suivant. A Monte-Carlo, il « déçoit » au deuxième tour face à un autre Serbe Dusan Lajovic… qui atteindra ensuite la finale sur le rocher monégasque. David perd également deux fois face à Stefanos Tsitsipas en demi à Marseille et à Estoril et les deux fois le Grec remportera le titre le lendemain. On le voit, ce qui passait à l’époque pour des contreperformances n’en étaient peut-être pas vraiment. Et dès le tournoi de Rome où il bat Stan Wawrinka au premier tour, le Liégeois parait de nouveau sur la bonne voie. Il confirme à Roland-Garros où il passe très facilement les deux premiers tours avant de prendre un set à Rafael Nadal, ce qui est un petit exploit en ce lieu. Sa tournée sur gazon commence sur le même rythme. A s’Hertogenbosch, il perd en quart contre Adrian Mannarino, qui soulève le trophée deux jours plus tard. Mais la roue tourne à Halle. David y bat Alexander Zverev et Matteo Berrettini avant de faire jeu égal le temps d’un set avec Roger Federer en finale. A Wimbledon, il prend sa revanche sur Medvedev au terme d’un troisième tour épatant qu’il remporte 7/5 au dernier set. Il poursuit son parcours jusqu’en quart où il est largement dominé par Novak Djokovic. Ses deux petits couacs au début de la tournée nord-américaine (Yoshihito Nishioka à Washington et Guido Pella à Montréal) sont vite oubliés lorsqu’il se hisse en finale à Cincinnati. Il ne rencontre certes pas de Top 20 sur son parcours mais il s’agit tout de même de sa toute première finale en « Masters 1000 ». Il s’y incline face à Medvedev après avoir tout de même eu sa chance dans le premier set. A l’US Open, il se hisse en huitième en battant Pablo Carreno Busta en trois sets serrés. Même si Roger Federer ne lui laisse que quatre jeux, il se replace dans la course pour le Masters. Il réussit encore une bonne tournée en Asie avec une demi à Tokyo et un huitième à Shanghai, seulement battu par Djokovic puis Federer. Mais il loupe le coche en ne reportant qu’un match sur trois lors de son retour en Europe.
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