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L'année au masculin

 

L’Année 2022 touche à sa fin. Il est grand temps pour moi de procéder à une série de rétrospectives pour vous faire revivre les grands moments de la saison, vous présenter ceux qui l’ont animée et ceux qui marqueront sans doute 2023. Première étape : un compte rendu, mois par mois et en quatre parties, d’une année pleine de rebondissement. Première partie : l’année au masculin, de janvier à juin.

Janvier

C’est par une énorme polémique que débute cette saison 2022 sur le circuit masculin. Refusant de se faire vacciner, le numéro 1 mondial Novak Djokovic se rend tout de même en Australie avec un certificat prouvant qu’il a contracté le covid en décembre. Mais les soupçons sur la validité de ce certificat poussent les autorités à annuler son visa. Après 12 jours de procès, qu’il passe en grande partie en rétention dans son hôtel, il quitte le pays et ne peut donc défendre son titre à Melbourne (où il s’est déjà imposé 9 fois).

Il ne peut pas non plus prendre part à l’ATP Cup qui est remportée par le Canada. Denis Shapovalov et Félix Auger-Aliassime remportent leurs deux simples en deux sets en finale face aux Espagnols Pablo Carreño Busta et Roberto Bautista Agut. Tout avait pourtant mal commencé pour les Canadiens qui s’étaient lourdement inclinés face à leurs voisins américains lors de leur premier match de poule. Après deux autres succès dans la douleur, ils obtiennent tout de même leur ticket pour les demis où il viennent à bout de justesse des tenants du titre russes, lors du super tie-break du double. De leur côté, les Espagnols avaient facilement dominé leur groupe avant de battre les étonnants Polonais en demi.

Rafael Nadal (n°6), qui n’a disputé que deux rencontres entre juin et décembre 2021, retrouve un niveau de jeu incroyable pour s’adjuger un deuxième titre à l’Open d’Australie et un 21e succès en Grand-Chelem. Cette victoire fait de lui le recordman unique en “Majors”. Il y domine successivement Marcos Giron, Yannick Hanfmann, Karen Khachanov (n°28) et Adrian Mannarino lors de la première semaine. En quart de finale, il prend le meilleur départ face à Denis Shapovalov (n°14) et mène deux sets à rien. Mais le Canadien revient à égalité et pousse un Nadal visiblement très émoussé dans un cinquième set de tous les dangers. Le taureau de Manacor s’impose tout de même après plus de quatre heures de jeu puis domine en quatre sets Matteo Berrettini (n°7) en demi.

La finale est un nouveau thriller où Daniil Medvedev (n°2) remporte les deux premiers sets mais se laisse rejoindre et fini par craquer 7/5 au cinquième set, après presque cinq heures trente de jeu. Le Russe, déjà finaliste en 2021, pouvait devenir n°1 mondial en cas de victoire. Sur sa route, il a également été poussé dans ses derniers retranchements par un Canadien en quart de finale puisque Félix Auger-Aliassime (n°9) a même mené deux manches à zéro avant de laisser revenir Daniil. Il a plus facilement dominé ses autres adversaires, à savoir Henri Laaksonen, Nick Kyrgios, Botic Van de Zandschulp; Maxime Cressy et même Stefanos Tsitsipas (n°4) en demi.

Parmi les grosses surprises du tournoi, on peut citer la débâcle d’Alexander Zverev (n°3), écrasé par Shapovalov en trois sets en huitièmes. Andrey Rublev (n°5) s’arrête dès le troisième tour, dominé par l’ancien finaliste Marin Cilic (n°27). Enfin, les forfaits de Novak Djokovic (n°1) mais aussi de Casper Ruud (n°8) alors que le tirage au sort était déjà effectué ont laissé de grands trous dans le tableau. Ceux-ci ont permis à Gaël Monfils (n°17) de se frayer un chemin vers les quarts de finale pour la deuxième fois seulement à Melbourne. Jannik Sinner (n°11), lui, atteint ce stade pour la deuxième fois, tous Grand-Chelems confondus. Mais le jeune Italien y est largement dominé par Tsitsipas.

Côté belge, seul David Goffin est dans le tableau. Sa fin de saison 2021 avait été catastrophique, marquée par des blessures et des défaites à répétitions (il n’a plus remporté de match après le tournoi de Madrid en mai). Il doit à nouveau abandonner lors du tournoi de préparation à Sydney suite à une douleur au genou (après y avoir tout de même atteint les quarts de finale). Il aborde donc l’Open d’Australie avec très peu d’espoir et, de fait, il n’est que l’ombre de lui-même lors de sa défaite d’entrée contre Daniel Evans (n°24). Il encaisse même un sévère 6/0 lors du troisième set.

Février

La courte saison européenne indoor est désormais composée de seulement trois épreuves centrées autour du ATP 500 de Rotterdam. Celui-ci voit la victoire de Félix Auger-Aliassime (n°3) qui domine facilement Stefanos Tsitsipas (n°1) en finale. En demi, le Canadien était venu à bout d’Andrey Rublev (n°2) lors d’un match nettement plus disputé. De son côté, le Grec avait été accroché par le jeune tchèque Jiri Lehecka, issu des qualifications et notamment tombeur de Denis Shapovalov (n°5) au premier tour. Hubert Hurkacz (n°4) a, lui, été surpris par Lorenzo Musetti au deuxième tour.

La tournée sud-américaine sur terre-battue passe par Rio de Janeiro la semaine suivante pour un tournoi de même calibre. A 18 ans, Carlos Alcaraz (n°7) y devient le plus jeune vainqueur d’un ATP 500 de l’histoire, une victoire qui lui permet aussi de faire son entrée dans le Top 20. Il prend le meilleur sur Matteo Berrettini (n°1) en quart, puis domine Fabio Fognini et Diego Schwartzman (n°3). L’Argentin avait mis un terme au parcours de son compatriote Francisco Cerundolo en demi. Casper Ruud (n°2) a une nouvelle fois dû déclarer forfait malgré une victoire à Buenos Aires la semaine précédente. Pablo Carreño Busta (n°4) s’incline d’entrée face à Fognini.

Après une première victoire à Marseille, Andrey Rublev (n°2) soulève son deuxième trophée de la saison lors de l’ATP 500 de Dubaï. Une victoire qui fut compliquée avec trois matchs en trois sets, dont sa demi-finale face à Hubert Hurkacz (n°3) qu’il ne bat qu’au tie-break du dernier set. En finale, le Russe domine plus facilement le Tchèque Jiri Vesely. Issu des qualifications, ce dernier réalise un parcours remarquable puisqu’il domine Marin Cilic, Roberto Bautista-Agut (n°6), Novak Djokovic (n°1) et Denis Shapovalov (n°4) en demi. Le Serbe disputait là son premier tournoi de la saison, après son bras de fer avec le gouvernement australien.

La même semaine se déroulait un autre ATP 500 à Acapulco où Rafael Nadal (n°4) s’impose et porte à 15 matchs son brevet d’invincibilité en 2022 (avant l’Open d’Australie, il avait gagné un autre tournoi à Melbourne). En demi-finale, il prend à nouveau la mesure de Daniil Medvedev (n°1). Malgré cette défaite, le Russe s’empare de la première place mondiale. Il faut remonter à février 2004, soit 18 ans plus tôt, pour retrouver un n°1 qui ne se nomme pas Federer, Nadal, Djokovic ou Murray. En finale, Rafa domine Cameron Norrie (n°6), tombeur en demi de Stefanos Tsitsipas (n°3). Auteur d’un gros pétage de plomb à la fin de son premier tour en double, Alexander Zverev (n°2) est disqualifié du tournoi avant de pouvoir disputer son deuxième match en simple.

Mars

Lors de la Coupe du Monde ITF (dont l’ancien nom n’a plus de raison d'exister tant la compétition a été modifiée), la Belgique se qualifie pour le tableau final après un match plus compliqué que prévu face à la Finlande. Après une première journée qui se termine sur le score logique de 1/1, le double tourne à l’avantage des joueurs locaux. Ceux-ci s’imposent face à la paire inédite formée par David Goffin et Sander Gillé (Joran Vliegen, testé positif au Covid, est forfait pour cette rencontre). Heureusement, les deux derniers simples tournent rapidement en notre faveur. David Goffin prend la mesure du n°1 finlandais Emil Ruusuvuori avant que Zizou Bergs n’apporte le point final face à Otto Virtanen. 

Lors des autres rencontres, il n’y a que peu de surprises. La France, l’Espagne et les Etats-Unis se qualifient sans souci. L’Italie et l’Australie, ont par contre été menées 2/1 avant de retourner la situation, respectivement contre la Slovaquie et la Hongrie. Le Canada, sans ses deux terreurs Denis Shapovalov et Félix Auger-Aliassime, est logiquement battu 4/0 par les Pays-Bas. Mais cette défaite n’aura pas de conséquence puisque le bannissement de la Russie, tenante du titre, lui permet d’être repêché pour la phase de poule. Et ça aura une  importance capitale sur la suite de la compétition.

Toujours invaincu en 2022, Rafael Nadal (n°4) se hisse en finale du premier ATP 1000 de la saison à Indian Wells. Souffrant du pied, il y est toutefois surpris par Taylor Fritz (n°20). A 24 ans, celui-ci devient le premier Américain à s’imposer dans le tournoi californien depuis Andre Agassi en 2001. Avant d’affronter Nadal, il domine notamment Alex De Minaur (n°29) en huitième de finale, Miomir Kecmanovic en quart et Andrey Rublev (n°7) en demi. De son côté, l’Espagnol s’était débarrassé de Reilly Opelka (n°17), de Nick Kyrgios (en trois sets très serrés) et de son jeune compatriote Carlos Alcaraz (n°19). 

Ce dernier poursuit son remarquable début de saison. Déjà vainqueur à Rio de Janeiro, il domine successivement Roberto Bautista Agut (n°15), Gaël Monfils (n°26) et Cameron Norrie (n°12) pour rejoindre pour la première fois le dernier carré d’un ATP 1000. Interdit de séjour aux Etats-Unis sans un passeport covid en règle, Novak Djokovic (n°2) déclare forfait en toute dernière minute. Le nouveau n°1 mondial Daniil Medvedev est bien présent mais il s’arrête dès son deuxième tour face à Monfils. Alexander Zverev (n°3) est, quant à lui, éliminé d’entrée par Tommy Paul alors que Stefanos Tsitsipas (n°5) et Casper Ruud (n°8) sont surpris au tour suivant, respectivement par Jenson Brooksby et Kyrgios. David Goffin est encore le seul belge présent et s'incline d’entrée contre Jordan Thompson.

Sur sa lancée, Carlos Alcaraz (n°14) s’impose à  Miami et devient ainsi le troisième plus jeune joueur à s’imposer dans un ATP 1000 (après Chang et Nadal). L’Espagnol domine Marin Cilic (n°21) et Stefanos Tsitsipas (n°3) en début de tournoi avant de venir à bout de Miomir Kecmanovic au tie-break du troisième set en quart. Il bat ensuite Hubert Hurkacz (n°8) en deux tie-breaks en demi puis domine Casper Ruud (n°6) en finale. Le Norvégien, de son côté, atteint là sa première finale à ce niveau après des succès sur Cameron Norrie (n°10), Alexander Zverev (n°2) et le surprenant Francisco Cerundolo en demi-finale.

L’Argentin est le tombeur notamment de Reilly Opelka (n°16), Gaël Monfils (n°22) et Frances Tiafoe (n°28). En quart, il bénéficie de l’abandon de Jannik Sinner (n°9). Après son quart à Indian Wells, Kecmanovic atteint à nouveau ce stade en dominant Félix Auger-Aliassime (n°7) et Taylor Fritz (n°11). Daniil Medvedev (n°1) semble toujours à la recherche de son meilleur tennis. Il est en tout cas surpris par Jenson Brooksby en huitièmes. Son compatriote Andrey Rublev (n°5) est éliminé d’entrée par un Nick Kyrgios retrouvé. Enfin, Rafael Nadal (n°4), toujours en délicatesse avec son pied, annonce qu’il doit observer une pause de six semaines. David Goffin reste scotché au premier tour. C’est cette fois Roberto Carballes Baena qui se charge de le battre.

Avril

La saison sur terre démarre sans Rafael Nadal, 11 fois gagnant de l’ATP 1000 de Monte-Carlo mais souffrant encore de son pied. C’est donc Stefanos Tsitsipas (n°3) qui parvient à y conserver son titre. Sur son parcours, il prend la mesure du vainqueur 2019 Fabio Fognini puis, beaucoup plus difficilement, de Diego Schwartzman (n°12) en quart. En demi, il domine très facilement Alexander Zverev (n°2) qui avait perdu beaucoup d’influx la veille lors d’une rencontre très disputée face à Jannik Sinner (n°9). En finale, Tsitsipas bat en deux sets l’étonnant Alejandro Davidovich Fokina. L’Espagnol réalise la perf de la semaine en dominant Novak Djokovic (n°1) dès l’entrée en lice du Serbe. 

Il faut dire que ce dernier ne jouait que son quatrième match d’un début de saison bien perturbé. Davidovich poursuit son parcours en battant David Goffin, Taylor Fritz (n°10) et Grigor Dimitrov. Le Bulgare est, lui aussi, auteur d’un très bon parcours avec, notamment, des victoires sur Casper Ruud (n°4) et Hubert Hurkacz (n°11). Titré à Miami, Carlos Alcaraz (n°8) est cette fois éliminé d'entrée par Sebastien Korda. C’est aussi le cas de Félix Auger-Aliassime (n°6) face à Lorenzo Musetti. Après des mois très difficiles, David Goffin relève un peu la tête en se hissant en huitièmes de finale. Au deuxième tour, il prend la mesure de Daniel Evans.

Carlos Alcaraz (n°5) se reprend vite en s’imposant lors de l’ATP 500 de Barcelone. Il vient à bout du vainqueur de Monte-Carlo, Stefanos Tsitsipas (n°1), en quart de finale, puis d’Alex De Minaur (n°10) en demi. Sa finale est plus rapidement emballée face à son compatriote Pablo Carreño Busta (n°8) qu’il domine en à peine plus d’une heure. Ce dernier avait pris la mesure de Casper Ruud (n°2) et de Diego Schwartzman (n°6).

Mai

On n’arrête plus Carlos Alcaraz (n°7). Le jeune Espagnol remporte son deuxième ATP 1000 à Madrid en ne laissant que quatre jeux à Alexander Zverev (n°2) en finale. A la victoire, il ajoute la manière puisqu’il parvient à prendre la mesure de Cameron Norrie (n°9) puis, surtout, de Rafael Nadal (n°3), de retour de blessure, en quart de finale. En demi, il sort vainqueur d’un match énorme face à Novak Djokovic (n°1) au tie-break du dernier set après plus de trois heures et demi de jeu. 

Zverev a aussi eu un parcours difficile. Il perd un set au premier tour contre Marin Cilic avant de bénéficier de l’abandon de Lorenzo Musetti. Il bat ensuite Félix Auger-Aliassime (n°8), puis vient à bout de Stefanos Tsitsipas (n°4) en demi. Toujours en difficulté, Casper Ruud (n°5) est surpris d’entrée par le qualifié Serbe Dusan Lajovic. David Goffin poursuit son retour. Issu des qualifications, il bat Aslan Karatsev pour se hisser à nouveau en huitièmes où il n’est battu qu’au tie-break du dernier set par Nadal.

Déjà proche du titre en Espagne, Novak Djokovic (n°1) remporte son premier trophée de la saison lors de l’ATP 1000 de Rome sans perdre un set. Sur sa route, il domine facilement Stan Wawrinka, Félix Auger-Aliassime (n°8), Casper Ruud (n°5) et Stefanos Tsitsipas (n°4). Le Grec, de son côté, bat Jannik Sinner (n°10) en quart, puis prend sa revanche sur Alexander Zverev (n°2) en demi.

Rafael Nadal (n°3) passe un tour puis s’incline en huitièmes face à Denis Shapovalov (n°3). Dans le troisième set de cette rencontre, le Majorquin semble à nouveau souffrir du pied et sa participation à Roland-Garros, qui débute dix jours plus tard, est remise en cause. David Goffin réalise encore une belle performance en battant Hubert Hurkacz (n°11) en deux tie-breaks au premier tour. Malheureusement, il est éliminé au deuxième par le jeune Américain Jenson Brooksby.

Juin

Malgré un pied douloureux nécessitant de jouer sous infiltrations (ce qui va relancer la polémique sur le dopage), Rafael Nadal (n°5) remporte une quatorzième fois Roland-Garros, un chiffre tout simplement prodigieux. Après une première semaine très tranquille face, respectivement, à Jordan Thompson, Corentin Moutet et Botic Van de Zandschulp, il est pourtant sérieusement accroché par Félix Auger-Aliassime (n°9) en huitièmes de finale. En quarts, il vient à bout de l’abnégation d’un Novak Djokovic (n°1) plutôt erratique en quatre sets. C’est finalement Alexander Zverev (n°3) qui lui fait le plus de frayeurs mais l’Allemand doit abandonner après une lourde chute à la fin du deuxième set, alors que les deux hommes font jeu égal depuis plus de trois heures.

La finale n’est par contre qu’une formalité pour Nadal face à Casper Ruud (n°8) qui ne lui prend que six jeux. Le Norvégien, qui s'entraîne à l’académie de Nadal à Manacor, bénéficie d’un parcours dégagé par les nombreuses surprises qui ont émaillé le bas du tableau. Il prend la mesure de Jo-Wilfried Tsonga pour le dernier match officiel du Français puis bat Emil Ruusuvuori et est poussé aux cinq sets par Lorenzo Sonego (n°32). Après une belle victoire sur Hubert Hurkacz (n°12) en huitièmes, il vient difficilement à bout du jeune Danois Holger Rune en quarts. Enfin, en demi-finale, il met fin au parcours de Marin Cilic (n°20).

En atteignant ce stade, le Croate entre dans le cercle fermé des joueurs qui ont atteint le dernier carré dans les quatre tournois du Grand-Chelem. Sur son parcours, il a tout de même terrassé Daniil Medvedev (n°2) et Andrey Rublev (n°7). Mais la révélation du tournoi est celle du Danois Rune, quart de finaliste à seulement 19 ans après une superbe victoire sur Stefanos Tsitsipas (n°4). Après ses titres à Miami et à Madrid, Carlos Alcaraz (n°6) était très attendu à la Porte d’Auteuil. Malgré une frayeur au deuxième tour contre Albert Ramos-Vinolas qui le pousse aux cinq sets, il atteint les quarts de finale. Mais il y est dominé par Zverev.

David Goffin démontre à nouveau qu’il est de retour avec deux beaux succès, d'abord contre le Tchèque Jiri Lehecka, puis face à Frances Tiafoe (n°24). L’Américain avait pourtant pris le meilleur départ en s’emparant du premier set 6/3 mais le Liégeois a alors élevé son niveau de jeu pour s’imposer en quatre manches. Malheureusement, il doit ensuite s’avouer vaincu face à Hubert Hurkacz (n°12), large vainqueur au troisième tour.

La saison sur gazon démarre au lendemain de Roland-Garros et le premier tournoi important se déroule la semaine suivante à Halle pour un ATP 500. Après sa demi-finale à Wimbledon en 2021, Hubert Hurkacz (n°5) démontre qu’il a le pied vert en s’imposant facilement face à Daniil Medvedev (n°1) en finale. Il a éprouvé bien plus de difficultés à maîtriser Félix Auger-Aliassime (n°4) en quarts et, surtout, Nick Kyrgios en demi. L'Australien, invité par les organisateurs, s’était payé le scalp de Stefanos Tsitsipas (n°2) au deuxième tour. Dans le haut du tableau, Medvedev a battu l’étonnant joueur local Oscar Otte en demi.

Finaliste de Wimbledon il y a un an, Matteo Berrettini (n°2) confirme aussi son appétence pour le gazon en s’imposant dans le très select Queen’s Club de Londres, où se dispute également un ATP 500 cette semaine-là. Son parcours est tout de même bien facilité par l’élimination dès le premier tour de six des huit têtes de série. L’Italien domine ainsi le Néérlandais Botic Van de Zandschulp en demi et le Serbe Filip Krajinovic en finale. Ce dernier a créé la surprise dans l’autre demi en dominant Marin Cilic (n°7), pourtant double vainqueur de l’épreuve. Parmi les victimes de l’hécatombe du premier tour, il y avait notamment Casper Ruud (n°1) surpris par l’invité Ryan Peniston en deux tie-breaks.