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L'année au féminin

 

Quatrième et dernière partie de notre compte rendu mois par mois : l’année au féminin, de juillet à novembre


Juillet

Après un Roland-Garros renversant, Wimbledon voit également briller plusieurs joueuses peu habituées des premiers rôles mais c’est quand-même finalement Ashleigh Barty (n°1) qui s’impose et remporte ainsi son deuxième Grand-Chelem en simple. Elle domine successivement Carla Suarez Navarro (qui lui prend un set), Anna Blinkova, Katerina Siniakova, la gagnante de Roland-Garros Barbora Krejcikova (n°14) et l’Australienne Ajla Tomljanovic pour se hisser en demi. Là, elle affronte la gagnante de l’édition 2018 Angelique Kerber (n°25) qu’elle bat en deux sets serrés. La finale est encore plus serrée puisque Karolina Pliskova (n°8) parvient à décrocher le deuxième set au tie-break. La numéro un mondial s’impose finalement 6/3 au troisième.

La Tchèque retrouve subitement son meilleur niveau de jeu lors de ce tournoi. Installée à la première place mondiale durant l’été 2017, elle n’avait plus dépassé de huitième de finale en Grand-Chelem depuis l’Open d’Australie 2019. Et à Londres, elle n’y était tout simplement jamais parvenue. Mais cette année, elle a enfin pu tirer bénéfice de son redoutable service sur le gazon de Church Road. Elle a tout de même bénéficié d’un tableau dégagé avec Tamara Zidansek, Donna Vekic, Tereza Martincova, Liudmila Samsonova et Viktorija Golubic toutes battues en deux sets. En demi, elle crée une énorme surprise en venant à bout d’Aryna Sabalenka (n°2) en trois manches très serrées.

De nombreuses favorites ont été sorties précocement. Serena Williams (n°6) se blesse et doit abandonner dès le début de son premier tour face à Aliaksandra Sasnovich. Elina Svitolina (n°3) et Sofia Kenin (n°4) se font éliminer sans gloire au deuxième, respectivement par la Polonaise Magda Linette et l’Américaine Madison Brengle. Enfin, Iga Swiatek s’arrête au troisième tour, battue en trois sets par Ons Jabeur (n°21). Le public s’enflamme pour l’invitée Emma Raducanu, 338e mondiale. Elle devient la plus jeune britannique de l’ère Open à se hisser en huitième de finale. Elle bat notamment l’ancienne finaliste de Roland-Garros Marketa Vondrousova mais finit par abandonner contre Ajla Tomljanovic suite à une crise d’angoisse.

Elise Mertens (n°13) déçoit à nouveau avec une défaite au troisième tour face à Madison Keys (n°23). La Limbourgeoise avait pourtant remporté ses deux premiers matchs avec autorité mais elle passe à côté de son match face à l’ancienne finaliste de l’US Open. Alison Van Uytvanck et Greet Minnen s’arrêtent toutes les deux au premier tour. La brabançonne prend bien un set à Elina Svitolina mais ne parvient pas à conclure. Greet, de son côté, est battue par Ajla Tomljanovic. Et c’est à nouveau un mauvais tirage quand on sait que l’Australienne poursuivra sa route jusqu’en quart de finale.

Les Jeux Olympiques accouchent d’une surprise avec le succès de Belinda Bencic (n°9) qui apporte à la Suisse sa deuxième médaille d’or en simple (après Marc Rosset en 1992). Après deux succès assez simples contre Jessica Pegula et Misaki Doi, la Saint-Galloise a besoin de trois sets lors de ses quatre derniers matchs, face à Barbora Krejcikova (n°8), Anastasia Pavlyuchenkova (n°13), Elena Rybakina (n°15) et Marketa Vondrousova. La médaille d’argent de la Tchèque était encore moins attendue. Elle n’en est pas moins méritée puisqu’elle bat Kiki Bertens (n°16) et Mihaela Buzarnescu avant de surprendre Naomi Osaka (n°2), la grande favorite du public. Après avoir bénéficié de l’abandon de Paula Badosa en quart, elle domine facilement Elina Svitolina (n°4) en demi.

C’est bien l’Ukrainienne qui décroche le bronze en remontant un set et un break de retard face à Rybakina. Favorite après son succès à Wimbledon, Ashleigh Barty (n°1) connaît une grosse désillusion avec une défaite d’entrée contre Sara Sorribes Tormo. Aryna Sabalenka (n°3) et Iga Swiatek (n°6) passent un tour de plus avant de s’incliner respectivement face à Donna Vekic et Badosa. Camila Giorgi est l’invitée surprise des quarts de finale suite à ses victoires contre Jennifer Brady (n°11) et Karolina Pliskova (n°5). C’est Alison Van Uytvanck qui est la meilleure belge à Tokyo. Elle domine Ivana Jorovic et surtout Petra Kvitova (n°10) pour se hisser en huitième. Elle y subit la loi de Garbiñe Muguruza (n°7). Elise Mertens (n°12), au contraire, déçoit. Elle perd d’entrée et en trois sets contre Ekaterina Alexandrova.  


Août

L’été Américain débute au WTA 500 de San Jose, remporté par Danielle Collins (n°7).  Tombeuse d’Elena Rybakina (n°2) en deux tie-breaks en quart, elle domine plus facilement la qualifiée Ana Konjuh en demi puis a besoin de trois sets pour venir à bout de Daria Kasatkina (n°4) en finale. Dixième mondiale il y a trois ans, la Russe avait chuté hors du Top 70 un an plus tard. Elle retrouve un bon niveau depuis le début de l’année qu’elle confirme en Californie où elle domine notamment Elise Mertens (n°1) en demi.

Après son très bon tournoi olympique, Camila Giorgi crée une énorme surprise en remportant le WTA 1000 de Montréal. Seulement classée 71e, l’Italienne réalise une semaine de rêve et domine successivement Elise Mertens (n°9), Nadia Podoroska, Petra Kvitova (n°7), Cori Gauff (n°15), Jessica Pegula et Karolina Pliskova (n°4). Seule Pegula parvient à lui prendre un set en demi. De son côté, Pliskova confirme son retour au premier plan après avoir déjà atteint la finale de Wimbledon. Passée tout près de la défaite lors de son entrée en lice contre Donna Vekic, elle ne perd pas un set sur le reste de son parcours, notamment en demi contre Aryna Sabalenka (n°1). 

L’héroïne locale Bianca Andreescu (n°2) est sortie en huitième par Ons Jabeur (n°13) qui perd ensuite contre Pegula. Elina Svitolina (n°3) est battue dès son premier tour par Johanna Konta. Simona Halep (n°6) subit le même sort face à Danielle Collins. Mais pour elle, rejouer était déjà une satisfaction après son long break suite à sa blessure à Rome qui lui a fait manquer Roland-Garros, Wimbledon et les J.O. Alison Van Uytvanck est la deuxième belge engagée dans le tableau après Elise Mertens. Issue des qualifications, elle est également battue d’entrée par Vekic.

A Cincinnati, la logique est bien plus respectée puisque c’est Ashleigh Barty (n°1) qui s’impose. Elle ne perd pas un set de son parcours malgré une belle brochette d’adversaires comme Victoria Azarenka (n°14), Barbora Krejcikova (n°9) ou Angelique Kerber. En finale, elle ne laisse que peu de chances à la surprenante Jil Teichmann. La Suissesse, invitée par les organisateurs, enchaîne les performances toute la semaine. Elle bat par exemple Naomi Osaka (n°2), sa compatriote Belinda Bencic (n°10) et Karolina Pliskova (n°5).

Toujours à la recherche de son niveau de début d’année, Aryna Sabalenka (n°3) est battue au tie-break du dernier set par Paula Badosa. L’Espagnole poursuit sa route jusqu’en quart mais doit abandonner contre Pliskova. Le tournoi avait perdu trois de ses huit premières têtes de série dès leur entrée en lice. Elina Svitolina (n°4), Iga Swiatek (n°6) et Bianca Andreescu (n°7) sont en effet surprises respectivement par Kerber, Ons Jabeur et Karolina Muchova. Elise Mertens (n°15) passe un tour contre Nadia Podoroska mais bute ensuite face à Elena Rybakina.


Septembre

L’année a déjà été riche en surprises comme à Roland-Garros, aux J.O. ou à Montréal. Mais celle de l’US Open est tout simplement historique. Emma Raducanu devient tout simplement la première joueuse sortie des qualifications à remporter un Grand-Chelem, hommes et femmes confondus. Classée à la 150e place mondiale, la Britannique ne perd même pas un set de tout le tournoi, qualifications comprises (donc 10 matchs). Elle ne doit, il est vrai, affronter aucune joueuse du Top 10 sur son parcours. Elle bat successivement Stefanie Voegele, Shuai Zhang, Sara Sorribes Tormo, Shelby Rogers, Belinda Bencic (n°11) et Maria Sakkari (n°17) en demi.

En finale, elle prend la mesure de l’autre surprise Leylah Fernandez dans un match de très haut niveau. La Canadienne de 19 ans et la Britannique de 18 ans disputent là la plus jeune finale d’un Grand-Chelem depuis l’US Open 1999 (victoire de Serena Williams contre Martina Hingis). Fernandez atteint ce stade suite à un parcours de très haut vol. Après Ana Konjuh et Kaia Kanepi, elle surprend en effet la tenante du titre Naomi Osaka (n°3). En deuxième semaine, elle bat encore Angelique Kerber (n°16), Elina Svitolina (n°5) et Aryna Sabalenka (n°2). Ces quatre derniers matchs ont tous été conclus en trois sets, ce qui explique un peu sa fatigue en finale.

Si la Canadienne est responsable de nombreuses éliminations dans le rang des favorites, elle n’est pas la seule. C’est Shelby Rogers qui met fin dès le troisième tour au parcours d’Ashleigh Barty (n°1) dès le troisième tour et au tie-break final. L’Australienne restait pourtant sur une belle victoire à Cincinnati. Bianca Andreescu (n°6) et Iga Swiatek (n°7), battues en huitièmes par Sakkari et Bencic, sont les autres membres du Top 8 (avec Osaka) absentes des quarts de finale.

Elise Mertens (n°15) passe le premier tour par la toute petite porte face à Rebecca Peterson puisqu’elle sauve 6 balles de match lors d’une rencontre de 3h40 (record de l’US Open dans le tableau féminin). Elle réussit tout de même un bon parcours par la suite puisqu’elle va jusqu’en huitièmes en battant notamment la très dangereuse Ons Jabeur (n°20) avant de perdre contre Sabalenka. Repêchée des qualifications, Greet Minnen saisit sa chance et atteint le troisième tour pour la première fois en Grand-Chelem. Elle est toutefois largement dominée par Andreescu. Alison Van Uytvanck subit la loi de Paula Badosa (n°24) dès le premier tour.

Le mois de septembre se termine à Ostrava pour le troisième WTA 500 indoor de la saison. C’est Anett Kontaveit qui s’y impose et remporte ainsi son troisième titre, le premier à ce niveau. Non tête de série, elle domine successivement Belinda Bencic (n°3), Petra Kvitova (n°2) et Maria Sakkari (n°4) sans perdre un set pour signer le plus beau succès de sa carrière. La Grecque avait pris la mesure en demi-finale d’Iga Swiatek (n°1).


Octobre

Dès la semaine suivante, le circuit traverse l’Atlantique pour disputer un nouveau WTA 500 à San Diego. Garbiñe Muguruza (n°2) s’y impose avec un brin de chance toutefois puisqu’elle bénéficie du forfait de Victoria Azarenka (n°14) en huitièmes et de Marketa Vondrousova en demi. En finale, elle a besoin de trois manches pour venir à bout d’Ons Jabeur (n°6). La Tunisienne a vu sa route facilitée par l’abandon d’Elena Rybakina (n°5) lors de leur demi-finale. Mais elle avait auparavant sorti Elina Svitolina (n°1) en quart de finale.

C’est également le drapeau espagnol qui flotte sur le Central d’Indian Wells après la finale du WTA 1000 qui fut reporté en mars en raison de la crise sanitaire. Mais c’est grâce à l’étonnante Paula Badosa (n°21). Celle-ci se fraye un chemin dans un tournoi vite privé de ses principales favorites (comme chez les hommes) pour remporter son deuxième titre et de loin le plus beau. Après avoir perdu un set contre Dayana Yastremska lors de son entrée en lice, l’Espagnole domine plus facilement de solide joueuses telles Cori Gauff (n°15), Barbora Krejcikova (n°3), Angelique Kerber (n°10) et Ons Jabeur (n°12). En finale, elle vient à bout de Victoria Azarenka (n°27) au terme d’un match époustouflant conclu au tie-break final au bout de trois heures de jeu. 

La Biélorusse avait, de son côté, pris le mesure de Petra Kvitova (n°7) et de Jelena Ostapenko (n°24) en demi. Privé des deux premières mondiales, Ashleigh Barty et Aryna Sabalenka, le tournoi a également vu disparaître rapidement Karolina Pliskova (n°1), sortie au troisième tour par Beatriz Haddad Maia, repêchée des qualifications. Iga Swiatek (n°2) et Elina Svitolina (n°4) n’ont guère fait mieux puisqu’elles se sont arrêtées en huitièmes, respectivement face à Ostapenko et Jessica Pegula (n°19). Les Belges n’ont pas brillé en Californie. Kirsten Flipkens (issue des qualifications), Kim Clijsters et Elise Mertens ont toutes été battues dès leur entrée en lice. 

Le circuit fait un bref retour en Europe, pour  le WTA 500 de Moscou qui consacre Anett Kontaveit (n°9). L'Estonienne, en pleine forme en cette fin de saison, domine facilement sur son parcours Garbiñe Muguruza (n°2) en quart et Marketa Vondrousova en demi. En finale, elle vient à bout 7/5 au dernier set de Ekaterina Alexandrova. Devant son public, la Russe réalise un parcours presque parfait puisqu’elle vient à bout d’Aryna Sabalenka (n°1) en quart et de Maria Sakkari (n°3) sur abandon en demi. Cette victoire sur le fil permet à Kontaveit de décrocher in extremis le dernier ticket pour le Masters.


Novembre

Ekaterina Alexandrova fait partie de l’équipe russe qui décroche le titre en Billie Jean King Cup (ancienne Fed Cup). C’est toutefois Lioudmila Samsonova qui en est l’héroïne puisque, cinquième joueuse de l’équipe sur le papier, elle remporte deux doubles en poule puis s’impose en simple en demi contre les Etats-Unis avant d’apporter le point de la victoire contre Belinda Bencic en finale. C’est Daria Kasatkina qui donne le premier point à son équipe en battant Jil Teichmann. L’équipe suisse, emmenée par Bencic, échoue donc en finale après un très beau parcours où elle domine les favorites tchèques en poule puis l’Australie (sans Ashleigh Barty) en demi.


Garbiñe Muguruza conclut sa belle fin de saison en s’imposant aux Masters, disputés pour la première fois à Guadalajara. Elle avait pourtant mal débuté son tournoi avec une défaite au tie-break du dernier set contre Karolina Pliskova (n°3). Mais elle domine ensuite Barbora Krejcikova (n°2) et Anett Kontaveit puis, assez facilement, sa compatriote Paula Badosa en demi. En finale, elle retrouve Kontaveit et la domine à nouveau en deux manches. L’Estonienne, surprise de cette fin de saison, s’était défait de Maria Sakkari (n°4) dans l’autre demi. Badosa et Sakkari avait terminé leur poule aux deux premières places, devant Iga Swiatek et Aryna Sabalenka (n°1), en perte de vitesse en cette fin de saison.