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L'année au féminin

 

Troisième partie de notre compte rendu mois par mois : l’année au féminin, de janvier à juin.

Janvier

En raison de la crise sanitaire, Les qualifications de l’Open d’Australie féminin se déroulent un mois plus tôt à Dubaï. Et pour ne pas envoyer tout le circuit aux Emirats pour cette seule semaine, un tournoi classé WTA 500 est organisé à Abu Dhabi début janvier. C’est Aryna Sabalenka (n°4) qui s’y impose en dominant Maria Sakkari (n°9) en demi et Veronika Kudermetova en finale. La Russe avait, de son côté, dominé Elina Svitolina (n°2) en quart et Marta Kostyuk en demi. Sabalenka, déjà vainqueur à Ostrava et Linz fin 2020, reste donc sur une série de 15 succès consécutifs.


Février

Elle s’incline toutefois d’entrée lors d’un tournoi préparatoire à Melbourne. Pour éviter que les joueuses et leur entourage ne circulent trop en Australie, trois tournois WTA 500 sont, en effet, organisés à la veille de l’Australian Open et sur le même site. Lors du “Gippsland Trophy”, c’est Elise Mertens (n°7) qui remporte le titre, son sixième et le deuxième à ce niveau. Elle bénéficie en demi du forfait de Naomi Osaka (n°2), avant de battre Kaia Kanepi en finale. L’Estonienne, tombeuse donc de Sabalenka, avait pris la mesure d’Ekaterina Alexandrova (n°9). Cette dernière n’avait fait qu’une bouchée de Simona Halep (n°1) en quart. 

Au “Yarra Valley Classic”, Ashley Barty (n°1) effectue un retour gagnant devant son public. L’Australienne avait préféré rester à l’abri dans l’isolement de son pays durant la crise du Covid mais restait tout de même au sommet de la hiérarchie, malgré cette absence de 11 mois en raison du gel du classement. Elle bénéficie aussi d’un forfait de renom en demi-finale, celui de Serena Williams (n°5). Elle domine ensuite Garbiñe Muguruza (n°6) qui s’était facilement défait de Marketa Vondrousova (n°8) en demi et de Sofia Kenin (n°2) en quart.

Le “Grampians Trophy” se termine sur un événement plutôt rare en tennis puisque la finale n’est tout simplement pas disputée. Débuté deux jours après les deux autres épreuves, le tournoi a été retardé en raison de la pluie et il ne reste plus assez de temps pour jouer la finale avant le début de l’Open d’Australie. C’est Anett Kontaveit (n°6) et Ann Li qui auraient dû s’y affronter et qui repartent toutes les deux avec les points et le “prize money” de finaliste. Les demi-finales s’étaient déjà disputées avec un super tie-break. L’Estonienne y avait battu Maria Sakkari (n°5) alors que l’Américaine venait à bout de sa compatriote Jennifer Brady (n°7).

A l’Australian Open, Naomi Osaka (n°3) confirme son retour en grâce  entamé à l’US Open. Elle s’impose en ne connaissant qu’une seule frayeur, en huitième contre Garbiñe Muguruza (n°14) qu’elle ne bat que 7/5 au dernier set. Avant cela, elle domine Anastasia Pavlyuchenkova, Caroline Garcia et Ons Jabeur (n°27). Après, elle bat également avec beaucoup de facilité Su-Wei Hsieh, Serena Williams (n°10) et Jennifer Brady (n°22). Cette victoire lui permet de reprendre la deuxième place mondiale.

La surprise du tournoi vient justement de Jennifer Brady. Très en forme depuis l’été où elle avait notamment atteint les demis de l’US Open, l’Américaine n’était pas pour autant attendue en finale. Il faut dire que son tableau s’est considérablement dégagé après de nombreuses surprises. Elle a successivement battu Aliona Bolsova, Madison Brengle, Kaja Juvan, Donna Vekic (n°28), Jessica Pegula et Karolina Muchova (n°25). Seules ces deux dernières parviennent à lui prendre un set. 

Comme à l’US Open, Serena Williams se hisse en demi-finale. Elle réalise un très beau parcours, dominant Aryna Sabalenka (n°7) et Simona Halep (n°2). Vainqueur de Bianca Andreescu (n°8) et Marketa Vondrousova (n°19), Su-Wei Hsieh se hisse pour la première fois de sa carrière en quart de finale en Grand-Chelem, à 35 ans et à sa 38e tentative. La tenante du titre Sofia Kenin (n°4) sort par la petite porte, dès le deuxième tour et en deux sets contre Kaia Kanepi. Elina Svitolina (n°5) s’arrête en huitième face à Jessica Pegula, déjà tombeuse de Victoria Azarenka (n°12) et Sam Stosur. Karolina Muchova réalise aussi un parcours remarquable. Elle domine Jelena Ostapenko, Karolina Pliskova (n°6) et Elise Mertens (n°18) avant de sortir tout simplement la principale favorite Ashleigh Barty (n°1).

Après son titre la semaine précédente, Elise Mertens était placée comme une des outsiders. Elle le confirme en dominant facilement la toute jeune Leylah Fernandez ainsi que Belinda Bencic (n°18). Mais elle s’arrête en deux sets serrés face à Muchova. Alison Van Uytvanck passe le premier tour avant de s’incliner en trois manches contre Yulia Putintseva (n°26). Kirsten Flipkens, blessée lors du tournoi d’Abu Dhabi, revient juste à temps mais manque de rythme contre Venus Williams. Greet Minnen sort des qualifications comme en 2020 mais doit baisser pavillon d’entrée face à Petra Kvitova (n°9). Enfin, Ysaline Bonaventure est repêchée à la suite à son élimination au dernier tour du tournoi préliminaire. Elle est malheureusement aussi battue dès le premier tour par Timea Babos.

Le long séjour australien se poursuit la semaine suivante avec deux nouvelles épreuves dont un nouveau WTA 500 à Adélaïde. C’est Iga Swiatek (n°5), la gagnante de Roland-Garros 2020 qui s’y impose. Elle domine Belinda Bencic (n°2) en finale et une autre Suissesse plus étonnante, Jill Teichmann, en demi. De son côté, Bencic s’était très difficilement défait de Cori Gauff dans l’autre demi. Ashleigh Barty (n°1) est encore présente mais sort d’entrée face à Danielle Collins.


Mars

Le circuit repart alors dans le Golfe Persique, à Doha tout d’abord où le WTA 500 local est remporté par Petra Kvitova (n°4). Il s’agit du 28e titre de la Tchèque qui fête ses 31 ans le lendemain de la finale. Légèrement inquiétée en quart par Anett Kontaveit, elle domine ensuite plus facilement Jessica Pegula et Garbiñe Muguruza. L’Espagnole, elle, bat Aryna Sabalenka (n°3) au deuxième tour puis bénéficie du forfait de Victoria Azarenka (n°1) en demi. Les deux premières têtes de série, Elina Svitolina (n°1) et Karolina Pliskova (n°2) ont été battues en quart par Azarenka et Pegula.

Sur sa lancée, Muguruza (n°9) s’impose lors du WTA 1000 de Dubaï, le premier tournoi bénéficiant de ce statut (qui regroupe les anciens “Premier 5” et “Premier Mandatory”). L’Espagnole domine facilement Iga Swiatek (n°8) puis beaucoup plus difficilement Aryna Sabalenka (n°3) en quart. En demi, elle vient à bout d’Elise Mertens (n°10) en deux sets serrés. En finale, Garbiñe prend la mesure de la surprise du tournoi, la Tchèque Barbora Krejcikova, 63e mondiale. Celle-ci se fraye un parcours jusque-là sans perdre un set mais sans non plus rencontrer de Top 20. Elle bat notamment Maria Sakkari (n°16), Jelena Ostapenko ou l’increvable Svetlana Kuznetsova.

En demi, elle se défait de Jill Teichmann, à nouveau en demi-finale. Cette fois la Suissesse a bénéficié d’un petit coup de pouce avec l’abandon au deuxième tour de Petra Kvitova (n°4). Mais elle a aussi battu Ons Jabeur et Cori Gauff. Elina Svitolina (n°1) perd d’entrée contre Kuznetsova et Karolina Pliskova (n°2) s’incline à nouveau contre Jessica Pegula. Pour se hisser en demi-finale, Elise Mertens domine cette dernière en quart mais elle bat aussi sa bête noire Caroline Garcia en deux sets.

Le WTA 500 de St Petersbourg est plutôt faible cette année avec Ekaterina Alexandrova (n°1), 34e mondiale, comme tête d’affiche. Il se conclut presque en championnat de Russie puisque 7 joueuses locales se retrouvent en quart de finale. C’est finalement Daria Kasatkina (n°8) qui s’impose après l’abandon de Margarita Gasparyan en finale. La gagnante avait précédemment battu Veronika Kudermetova (n°2) et Svetlana Kuznetsova (n°4). De son côté, Gasparyan avait sorti Alexandrova avant de battre Vera Zvonareva.

Indian Wells reporté à octobre, c’est à Miami que se retrouve ensuite les joueuses. Ashleigh Barty remporte le tournoi floridien pour la deuxième fois (après 2019) et conforte sa première place mondiale. Son parcours est très mouvementé puisqu’elle passe déjà tout près de la défaite d’entrée face à la qualifiée Kristina Kucova puis perd encore un set contre Victoria Azarenka (n°14) en huitième et contre Aryna Sabalenka (n°7) en quart. Elle bat ensuite plus facilement Elina Svitolina (n°5) avant de bénéficier de l’abandon de Bianca Andreescu (n°8) en finale. La Canadienne avait pourtant retrouvé un bon niveau après de longs mois de galère. Son parcours fut encore plus compliqué puisqu’elle a eu besoin de trois manches pour battre Amanda Anisimova (n°28), Garbiñe Muguruza (n°12), Sara Sorribes Tormo et Maria Sakkari (n°23) en demi.

La Grecque avait créé la sensation en sortant Naomi Osaka (n°2) en quart, après avoir déjà pris le dessus sur Jessica Pegula (n°29) au tie-break du dernier set. Simona Halep (n°3) doit déclarer forfait avant son troisième tour contre Anastasia Sevastova, future quart de finaliste. De son côté, Sofia Kenin (n°4) s’incline au même stade face à Ons Jabeur (n°27), celle-ci est ensuite éliminée par Sorribes Tormo, également victorieuse de la finaliste de l’Open d’Australie Jennifer Brady (n°13). Elise Mertens réalise un bon parcours. Elle gagne deux matchs et n’est arrêtée que par Osaka en huitième. Kirsten Flipkens, battue en qualifs, est repêchée mais s’incline dès son entrée face à Jelena Ostapenko.


Avril

Le WTA 500 de Charleston se conclut sur la victoire surprise de Veronika Kudermetova (n°15) qui, à 24 ans, remporte là seulement son deuxième titre et le premier de ce niveau. Elle s’impose en plus sans perdre un set dans un tableau, il est vrai, plutôt dégagé. Elle y domine la revenante Sloane Stephens en quart, Paula Badosa en demi et Danka Kovinic en finale. La Monténégrine, de son côté, prend la mesure notamment de Petra Kvitova (n°3) en huitième et Ons Jabeur (n°12) en demi. Ashleigh Barty (n°1) est surprise en quart par Badosa, également victorieuse de Belinda Bencic (n°5). Elise Mertens (n°7) chute d’entrée contre Alizé Cornet.

Le circuit revient en Europe, du côté de Stuttgart, et Ashleigh Barty (n°1) confirme sa grande forme en remportant son troisième tournoi en trois mois. Un titre glané au forceps et au mental puisqu’elle perd le premier set en quart contre Karolina Pliskova (n°6), en demi face à Elina Svitolina (n°4) et en finale contre Aryna Sabalenka (n°5). De son côté, la Biélorusse avait plus facilement dominé Simona Halep (n°2) dans l’autre demi. Toujours loin du niveau qui l’avait menée à deux finales en Grand-Chelem (dont une gagnée) en 2020, Sofia Kenin (n°3) est sortie d’entrée par Anett Kontaveit.


Mai

Le tournoi WTA 1000 de Madrid se dispute pour la première fois sur 10 jours début mai. Il voit Aryna Sabalenka (n°5) prendre sa revanche sur Ashleigh Barty (n°1) en trois sets en finale. Avant ça, la Biélorusse avait connu un parcours plutôt tranquille, sans rencontrer de tête de série et en battant notamment Daria Kasatkina, Jessica Pegula et Anastasia Pavlyuchenkova en demi. Le parcours de Barty a été nettement plus compliqué. Elle perd un set contre la qualifiée Tamara Zidansek au deuxième tour puis un autre face à Petra Kvitova (n°9) en quart. Elle dispose plus facilement d’Iga Swiatek (n°14) en huitième et de Paula Badosa, la surprise de ce tournoi, en demi.

Invitée par les organisateurs, l’Espagnole de 23 ans s’est en effet hissée pour la première fois dans le dernier carré d’une épreuve de ce niveau. Sa plus grosse perf, elle la réalise en quart où elle domine Belinda Bencic (n°8). Pas très fan de la terre-battue, Naomi Osaka (n°2) remporte son premier match sur cette surface depuis presque deux ans… mais s’incline au deuxième tour contre Karolina Muchova. Elina Svitolina (n°4) est battue d’entrée et au tie-break du dernier set par Jil Teichmann. Simona Halep (n°3), deux fois gagnante de ce tournoi, s’incline contre Elise Mertens (n°13) en huitième. La Belge signe là l’une des plus belles victoires de sa carrière, en trois sets serrés, contre une joueuse qui lui pose toujours des problèmes. Elle est malheureusement contrainte à l’abandon en quart, contre la future gagnante.

Depuis le début de la saison, Iga Swiatek (n°15) n’avait pas encore vraiment confirmé son titre surprise à Roland-Garros 2020. Elle le fait à Rome où elle se montre presque aussi intraitable que sur la terre-battue parisienne. La jeune Polonaise est tout de même sérieusement accrochée par Barbora Krejcikova au troisième tour. Elle dispose ensuite plus facilement d’Elina Svitolina (n°5) et de Cori Gauff avant d’infliger une énorme humiliation à Karolina Pliskova (n°9) en finale. La Tchèque ne marque pas le moindre jeu dans une rencontre qui ne dure que 48 minutes. Elle avait perdu beaucoup d’influx lors de ses deux matchs précédents face à Jelena Ostapenko (défaite seulement au tie-break du dernier set) et Petra Martic. 

La jeune Cori Gauff réalise un parcours splendide pour se hisser dans le dernier carré. Elle domine Maria Sakkari (n°17) et Aryna Sabalenka (n°7) avant de bénéficier de l’abandon d’Ashleigh Barty (n°1) en quart. Simona Halep (n°3) se blesse aussi mais plus sérieusement dès son entrée en lice contre Angélique Kerber. Naomi Osaka (n°2) et Serena Williams (n°8) sont également sorties dès leur premier tour, respectivement contre Jessica Pegula et Nadia Podoroska. C’est Petra Martic qui en bénéficie puisqu’elle bat ces deux joueuses pour atteindre les demis. Insuffisamment remise de sa blessure à Madrid, Elise Mertens (n°14) est battue d’entrée par Veronika Kudermetova.


Juin

La méforme de certaines favorites et les blessures des autres mènent à un Roland-Garros totalement renversant où la joueuse la mieux classée en demi-finale n’est que 18e. Et c’est finalement Barbora Krejcikova, 33e mondiale, qui remporte son premier titre du Grand-Chelem, à 25 ans. Après un premier tour difficile contre Kristyna Pliskova, elle domine beaucoup plus facilement Ekaterina Alexandrova (n°32), Elina Svitolina (n°5), Sloane Stephens et Cori Gauff pour se hisser en demi. Là, elle passe à un point de la défaite face à Maria Sakkari (n°17) à 5/3 au dernier set avant de s’imposer 9/7 après 3 heures et 18 minutes de jeu. En finale, elle prend le dessus sur Anastasia Pavlyuchenkova (n°31) également en trois sets.

La Russe pensait peut-être toucher enfin le graal d’un premier titre en Grand-Chelem, 10 ans après son premier quart de finale. Son parcours était en effet remarquable puisqu’elle a d’abord battu Christina McHale et Ajla Tomljanovic en deux sets avant une première perf face à Aryna Sabalenka (n°3). La Biélorusse, battue en trois sets, était vue par beaucoup comme la grande favorite du tournoi. Pavlyuchenkova enchaîne alors avec un nouveau succès en trois manches contre Victoria Azarenka (n°15) puis un succès au finish (9/7 au dernier) contre Elena Rybakina (n°21). En demi, elle domine plus facilement la plus grosse surprise du dernier carré, Tamara Zidansek.

Tombeuse de Bianca Andreescu (n°6), elle aussi 9/7 au dernier set, la Slovène poursuit en dominant encore Sorana Cirstea et Paula Badosa (n°33). Le tournoi perd ses deux premières têtes de série dès le deuxième tour. Insuffisamment remise de sa blessure romaine, Ashleigh Barty (n°1) jette l’éponge durant son deuxième tour contre Magda Linette. Naomi Osaka (n°2) de son côté renonce à disputer son match contre Ana Bogdan en raison de problèmes personnels. La Grecque Sakkari marque également le tournoi avec sa première demi-finale. Sur son parcours, elle se paye le luxe de battre les deux finalistes de la précédente édition, Sofia Kenin (n°4) et Iga Swiatek (n°8). Serena Williams (n°7) se hisse encore en huitième de finale mais est dominée par Elena Rybakina.

Sakkari avait également pris la mesure d’Elise Mertens (n°14) au troisième tour. La Limbourgeoise n’était il est vrai pas encore totalement remise de sa blessure à Madrid. Comme à l’Open d’Australie, Greet Minnen sort des qualifications et, comme à Melbourne également, elle s’incline contre Petra Kvitova (n°11). Mais cette fois elle passe tout près de la victoire contre la Tchèque. Alison Van Uytvanck est elle aussi défaite en trois sets au premier tour, contre l’Italienne Martina Trevisan.

Le nouveau tournoi WTA 500 de Berlin est la première épreuve importante disputée sur gazon (alors que l’épreuve s’était déroulée jusqu’en 2008 sur terre-battue). Il s’achève sur une surprise avec la victoire de la qualifiée russ Liudmila Samsonova. Elle surprend Madison Keys au tie-break final en quart, Victoria Azarenka (n°7) en demi et Belinda Bencic (n°5) en finale. La Suissesse, qui avait pris la première manche de la finale, a battu Alize Cornet en demi. La favorite Aryna Sabalenka (n°1) s’est fait battre d’entrée par Keys.

A Eastbourne, c’est Jelena Ostapenko, invitée par les organisateurs, qui remporte son quatrième titre, le plus gros depuis Roland-Garros en 2017. Elle domine en finale et en demi deux autres joueuses non classées tête de série : Anett Kontaveit et Elena Rybakina. L’Estonienne s’était débarrassée de Bianca Andreescu (n°3) au deuxième tour et avait bénéficié de l’abandon de Camila Giorgi en demi. Sortie des qualifications, l’Italienne avait pris la mesure de Karolina Pliskova (n°5) et Aryna Sabalenka (n°1).