Menu Jaune
Le site du Tennis Belge
| |
???? Nouvelles | Carnets de Notes | Dossiers | Retrospectives | Interviews | Grands-Chelems
???? Pros | Espoirs | Wheelchair | Belgian Circuit
?????????????????????????? ATP/WTA Simple | ATP/WTA Double | ITF Simple | ITF Double | Wheelchair Simple | Wheelchair Double | Non classés et inactifs | ITF | TE16 | TE14
??????????????? Iris Ladies Trophy | Corona Open | Ethias Trophy | Flanders Ladies Trophy | Ladies Trophy | Proximus Diamond Games | Tarkett Open
?????????????????????? Argayon cup | Astrid Bowl | Brussels IJO | Coupe De Borman | International Youth Tournament | Young Champions Cup (Hasselt)
?????????????????????? Top rank cette semaine | Top rank carrière | Titres année en cours | Titres double année en cours | Titres carrière | Titres double carrière

L’Année 2015 au masculin (2e partie)

Deuxième partie de  notre compte rendu mois par mois : l’année au masculin, de juillet à novembre.

Juillet

Novak Djokovic surmonte rapidement son immense déception de Roland-Garros pour remporter un troisième titre à Wimbledon. Après trois tours faciles face à Philipp Kohlschreiber, Jarkko Nieminen et Bernard Tomic (n°27), il se retrouve toutefois bien mal embarqué en huitième de finale face au sud-africain Kevin Anderson (n°14) qui remporte leurs deux premières manches au tie-break. Le Serbe retourne la situation et s’impose finalement 7/5 au cinquième set. En quart et en demi, il retrouve sa domination pour écarter Marin Cilic (n°9) et Richard Gasquet (n°21) avant de s’imposer en quarte sets face à Roger Federer (n°2) en finale.

Le Suisse ne fait illusion que lors des deux premiers sets, échangés au tie-break mais il est largement dominé ensuite. Il s’était pourtant montré impressionnant auparavant pour sortir Damir Dzumhur, Sam Querrey, Sam Groth (le seul à lui prendre un set), Roberto Bautista Agut (n°20), Gilles Simon (n°12) et Andy Murray (n°3). Devant son public, l’Ecossais ne parvient pas à trouver la solution pour contrer Federer et s’incline en trois sets.

Récent vainqueur surprise à Paris, Stan Wawrinka (n°4), moins à l’aise sur gazon, tient son rang jusqu’en quart de finale mais il s’y incline face à Gasquet 11/9 dans le dernier set. Simon crée également une surprise en sortant Tomas Berdych (n°6) en huitième alors que Nick Kyrgios avait éliminé Milos Raonic (n°7) au troisième tour. David Ferrer (n°8) était forfait avant le début du tournoi et Kei Nishikori (n°5) a, quant à lui, jeté l’éponge avant son deuxième tour.

David Goffin (n°16) est à nouveau le meilleur Belge du tournoi. Il se hisse en huitième en battant le qualifié Horacio Zeballos, l’invité Liam Broady et surtout Marcos Baghdatis qui l’avait battu deux fois en début d’année. Il s’incline en trois sets serrés face à Wawrinka. Steve Darcis et Ruben Bemelmans perdent d’entrée et en trois manches face aux Espagnols Feliciano Lopez (n°15) et Bautisa Agut.

En quart de finale de la Coupe Davis, la Belgique profite bien de l’absence de Milos Raonic et de Vasek Pospisil pour dominer le Canada sans perdre une rencontre. Le double est néanmoins une surprise puisque Kimmer Coppejans et Ruben Bemelmans s’y imposent en quatre sets malgré la présence de Daniel Nestor, ancien n°1 de la discipline, dans le duo canadien.

La rencontre la plus tendue du week-end se tient à Darwin où l’Australie accueille le Kazakhstan sur gazon. A la surprise générale, les deux jeunes espoirs locaux, Thanasi Kokkinakis et Nick Kyrgios, sont pourtant surpris respectivement par Mikhail Kukushkin et Aleksandr Nedovyesov le vendredi. En double, le presque retraité Lleyton Hewitt et Samuel Groth dominent Andrey Golubev et Nedovyesov. Déçu par ses jeunes recrues le vendredi, le capitaine australien Wally Masur décide alors d’aligner ses joueurs de double le dimanche. Une bonne décision puisque Groth prend la mesure de Kukushkin en quatre sets avant que Hewitt ne qualifie son équipe en disposant facilement de Nedovyesov.

Les deux autres rencontres sont conclues plus facilement. Sur le gazon du Queen’s, Andy Murray élimine la France quasiment à lui tout seul en remportant ses deux simples et le double avec son frère Jamie. Assez étonnamment, le capitaine français Arnaud Clément décide de maintenir sur le banc Richard Gasquet, pourtant demi-finaliste à Wimbledon une semaine plus tôt. Une décision qui accélérera son remplacement quelques semaines plus tard. Enfin, à Buenos Aires, sur terre-battue, les Argentins dominent facilement une équipe serbe privée de Novak Djokovic.

Le dernier tournoi important de la saison sur terre-battue se tient à Hambourg. Rafael Nadal (n°1), qui n’avait plus disputé de tournoi en juillet depuis 2007 mais est à la recherche de points et de sensations, s’y impose en dominant les Italiens Andreas Seppi (n°4) en demi et Fabio Fognini (n°8) en finale. Ce dernier, pourtant tombeur de Nadal deux fois sur terre cette saison, avait pris la mesure du qualifié français Lucas Pouille en demi.

Août

A Washington, le seul ATP 500 de la saison en Amérique du nord, Kei Nishikori (n°2) remporte son troisième titre de la saison. Il doit pourtant se battre pour venir à bout en trois sets de Marin Cilic (n°3) en demi et de John Isner (n°8) en finale. Isner avait lui-même dû sauver trois balles de match face à son compatriote Steve Johnson en demi.

L’Open du Canada se déroule à Montréal cette année. Novak Djokovic y subit sa première défaite en Masters 1000 de la saison. Après deux succès rapides contre Thomaz Bellucci et Jack Sock, il passe déjà à deux doigts de la sortie de route lorsqu’Ernests Gulbis obtient deux balles de match au deuxième set de leur quart de finale. Il bat plus facilement Jérémy Chardy en demi mais subit la loi d’Andy Murray (n°2) en finale.

L’Ecossais s’est montré impérial toute la semaine face notamment à Tommy Robredo, Gilles Muller, le tenant du titre Jo-Wilfried Tsonga (n°10) et Kei Nishikori (n°4) qui ne lui prend que trois jeux en demi. En finale, et malgré la perte du deuxième set, il domine le n°1 mondial pour la première fois depuis la finale de Wimbledon 2013 (8 victoires consécutives pour le Serbe).

Jérémy Chardy s’est glissé en demi-finale en ne battant qu’une seule tête de série : John Isner (n°16) en quart et en ayant dû sauver pas moins de 7 balles de match. Auparavant, il avait bénéficié d’un tableau dégagé par l’abandon au deuxième tour de Stan Wawrinka (n°3) et la défaite au même stade de Milos Raonic (n°8). Un deuxième tour également fatal à Tomas Berdych (n°5), battu bar le qualifié Donald Young, et par Marin Cilic (n°6), surpris par Bernard Tomic.

David Goffin (n°13), le seul Belge du tableau, domine Steve Johnson et Sam Querrey pour se hisser en huitième de finale. Il y est battu par Nishikori en deux sets.

A Cincinnati, Roger Federer (n°2), qui avait fait l’impasse sur Montréal et n’avait donc plus joué depuis la finale de Wimbledon, s’impose dans ce qui est l’un de ses tournois fétiches (il s’agit de son 7e titre dans l’Ohio). En pratiquant un tennis ultra-offensif, il écœure Roberto Bautista Agut, Kevin Anderson (n°15), Feliciano Lopez et, surtout, Andy Murray (n°3) en demi et Novak Djokovic (n°1) en finale. Le tout sans perdre le moindre set.

Le Serbe avait déjà été plusieurs fois inquiété lors de son parcours. Après avoir battu Benoit Paire en deux manches, il avait cédé un set à David Goffin (n°13) mais s’était repris en dominant facilement Stan Wawrinka (n°5). En demi-finale, il était à nouveau passé tout près de la défaite contre Aleksandr Dolgopolov lorsque celui-ci se retrouva à deux points de la victoire au tie-break du deuxième set.

Sorti des qualifications, l’Ukrainien avait créé l’une des surprises de la semaine en battant Tomas Berdych (n°6) en quart. Rafael Nadal (n°8) avait, de son côté, été battu en huitième par son compatriote Feliciano Lopez au tie-break du dernier set.

Comme à Montréal, Goffin s’est donc arrêté en huitième de finale après des victoires sur Yen-Hsun Lu et Fernando Verdasco. Mais cette fois, il est passé tout près de l’exploit face à Djokovic. Le Serbe avait pourtant remporté le premier set mais David a dominé la suite de la rencontre pour enlever la deuxième manche 6/2 et mener 3/0 dans la troisième. Mais Djokovic n’est pas n°1 mondial pour rien. Il a su serrer le jeu pour renverser la situation.

Septembre

Si Roger Federer domine Novak Djokovic à Cincinnati, le Serbe (n°1) prend sa revanche sur le Suisse (n°2) en finale de l’US Open pour réaliser le deuxième Petit-Chelem de sa carrière. Joao Souza et Andreas Haider-Maurer sont des proies faciles pour le premier mondial lors des deux premiers tours. Il est un peu plus accroché par Andreas Seppi (n°25) et surtout par Roberto Bautista Agut (n°23) en huitième et Feliciano Lopez (n°18) en quart qui lui prennent tous les deux un set. Djokovic inflige par contre une correction au tenant du titre Marin Cilic (n°9) en demi-finale. En finale, il lui faut encore quatre sets pour mettre fin au superbe parcours de Roger Federer.

Si le Suisse n’a pas tout à fait réussi à reproduire sa nouvelle tactique ultra-offensive durant ce match, il fut virevoltant durant tout son parcours. Il domine successivement et sans perdre un set Leonardo Mayer, Steve Darcis, Philipp Kohlschreiber (n°29), John Isner (n°13, le seul à le pousser au tie-break) et Richard Gasquet (n°12). Même son compatriote Stan Wawrinka (n°5) qui l’avait dominé à Roland-Garros, est totalement impuissant en demi.

Au rayon des surprises, Andy Murray (n°3) connaît l’une des rares déconvenues de sa saison en perdant en huitième de finale face au grand serveur Kevin Anderson (n°15). Celui-ci sera ensuite battu par Wawrinka en trois petits sets. Pas suffisamment remis d’une blessure, Kei Nishikori (n°4), finaliste en 2014, est sorti d’entrée et en cinq sets par Benoit Paire. Rafael Nadal (n°8) est surpris pour la troisième fois de la saison par Fabio Fognini (n°32) au troisième tour alors qu’il menait deux sets à zéro. David Ferrer (n°7) est battu par Jérémy Chardy (n°27) au même stade alors que Tomas Berdych (n°6) cède en huitième contre Richard Gasquet.

Outre Steve Darcis, vainqueur au premier tour de Marcos Baghdatis sur abandon mais impuissant ensuite contre Federer, le parcours des Belges est marqué par la première accession au troisième tour d’un Grand-Chelem pour Ruben Bemelmans. Il gagne un très bon match contre Gilles Muller puis bénéficie de l’abandon de Jack Sock (n°28) avant de perdre, avec les honneurs, contre Wawrinka. David Goffin (n°14) atteint le troisième tour mais est contraint d’abandonner, en raison d’un virus, en cours de quatrième manche contre Bautista Agut. Dommage car David avait remporté les deux premiers sets.

La Belgique crée l’exploit en demi-finale de la Coupe Davis en battant l’Argentine au cinquième match. David Goffin se comporte en patron de l’équipe et remporte ses deux simples en trois sets face à Federico Delbonis et Diego Schwartzmann. Mais c’est à Steve Darcis que revient le rôle du héros puisqu’il remporte le point de la victoire en quatre sets, en repoussant constamment les tentatives de retour de Delbonis. Darcis avait été moins heureux plus tôt dans le week-end puisqu’il avait perdu son premier simple contre le leader argentin Leonardo Mayer et le double avec Ruben Bemelmans contre le même Mayer et Carlos Berlocq. En finale, les Belges retrouveront la Grande-Bretagne, comme lors de leur unique précédente finale en 1904.

Comme en quart contre la France, c’est Andy Murray qui apporte les trois points à son pays. En simple, il domine en trois sets Thasanasi Kokkinakis et Bernard Tomic. En double avec son frère Jamie, il a besoin de cinq sets pour venir à bout de Sam Groth et de Lleyton Hewitt. Ce dernier jouait là l’ultime match de sa carrière. Le vendredi, Bernard Tomic avait remis les équipes à égalité en dominant Daniel Evans en quatre manches.

En play-offs, deux rencontres vont au bout des cinq sets. Le Japon va remporter une rencontre difficile sur la terre-battue colombienne grâce à deux victoires logiques de Kei Nishikori et une plus surprenante, lors du match décisif, du jeune Taro Daniel face à l’expérimenté Alejandro Falla. La Pologne l’emporte également au cinquième match face à la Slovaquie. Les deux victoires en simple de Martin Klizan ne suffisent pas à empêcher l’équipe locale, menée par Jerzy Janowicz, Michal Przysiezny et la paire Lukas Kubot-Marcin Matkowski d’atteindre le Groupe Mondial pour la première fois de son histoire.

Les Tchèques, vainqueurs en 2012 et 2013, se défont de l’Inde sans leur leader Tomas Berdych. Les tenants du titre suisses avec Federer et Wawrinka battent les Pays-Bas malgré une défaite de Roger en double avec Chiudinelli. Grâce à trois succès de leurs leaders Fabio Fognini et Philipp Kohlschreiber, l’Italie et l’Allemagne dominent respectivement la Russie et la République dominicaine. Le jeune et talentueux Borna Coric gagne ses deux simples sur les terres brésiliennes. Enfin, les Etats-Unis, sans John Isner ni les frères Bryan, vont remporter un succès mérité en Ouzbékistan.

Octobre

Stan Wawrinka (n°1) profite d’un tableau dégagé lors du ATP 500 de Tokyo pour aller chercher un quatrième titre cette saison. Il bat Gilles Muller en demi puis domine son copain Benoit ¨Paire en finale. Ce dernier avait créé l’exploit en demi en battant le héros local Kei Nishikori (n°2).

A Pékin (ATP 500), Novak Djokovic (n°1) poursuit sur sa lancée de l’US Open et domine les Espagnols David Ferrer (n°4) en demi et Rafael Nadal (n°3) en finale. Celui-ci était venu à bout de Fabio Fognini, sa bête noire de l’année, lors des demi-finales.

Vainqueur du Masters 1000 de Shanghai en 2012 et 2013, Novak Djokovic (n°1) reprend son titre et s’impose sans perdre un set. Exempté du premier tour, le Serbe domine successivement Martin Klizan, Feliciano Lopez (n°15), Bernard Tomic, Andy Murray (n°3) et Jo-Wilfrid Tsonga (n°16).

Le Français connaît un parcours autrement plus chaotique mais vient tout de même à bout de Tommy Robredo, Victor Estrella Burgos (seule victoire en deux sets), Albert Ramos-Vinolas, Kevin Anderson (n°12) et Rafael Nadal (n°8).

La grosse surprise de la semaine vient de la défaite de Roger Federer (n°2) dès son entrée face à Ramos-Vinolas. Sur la lancée de son titre à Tokyo, Stan Wawrinka (n°4) se hisse en quart mais y est largement dominé par Nadal. Kei Nishikori (n°6) est surpris en huitième par Kevin Anderson (n°12) alors que David Ferrer (n°7) perd d’entrée contre Bernard Tomic.

Seul Belge en lice, David Goffin domine Go Soeda mais est battu au deuxième tour par John Isner (n°13).

Les deux victimes rapides de Shanghai se rassurent lors de leur retour en Europe. David Ferrer (n°1) s’impose d’abord au ATP 500 de Vienne. Il prend d’abord la mesure de Gaël Monfils (n°4) en demi puis s’impose 7/5 au dernier set contre Steve Johnson en finale. Ce dernier avait mis un terme au parcours d’Ernests Gulbis en demi.

Ensuite, Roger Federer (n°1) remporte pour la septième fois le tournoi de Bâle au détriment de Jack Sock en demi puis de son grand rival Rafael Nadal (n°3) en trois sets en finale. L’Espagnol avait pris la mesure de Richard Gasquet (n°5) en demi-finale.

Novembre

En remportant le Masters 1000 de Paris, Novak Djokovic (n°1) bat un nouveau record. Il devient en effet le premier à remporter six titres en Masters 1000 la même année. Double tenant du titre, il ne perd qu’un set en route, en demi-finale contre Stan Wawrinka (n°4). Il bat plus facilement Thomaz Bellucci, Gilles Simon (n°14) et Tomas Berdych (n°5, en deux tie-breaks). En finale, il prend assez facilement la mesure d’Andy Murray (n°2).

Après deux premiers tours faciles contre Borna Coric et David Goffin (n°16), l’Ecossais avait déjà éprouvé beaucoup de difficultés pour se défaire de Richard Gasquet (n°10) en quart. David Ferrer (n°8), lui pose moins de problèmes en demi.

Déjà absent des quarts de finale à Shanghai, Roger Federer (n°3) est à nouveau sorti prématurément, cette fois en huitième, et au tie-break du dernier set, par John Isner (n°13). Kei Nishikori (n°6), autre absent de marque des quarts de finale, est obligé d’abandonner lors de son huitième contre Gasquet.

Novak Djokovic (n°1) est impressionnant en cette fin d’année. Il remporte un cinquième tournoi en moins de trois mois et un quatrième Masters consécutif (le cinquième en tout) en battant un Roger Federer (n°3) requinqué en finale. Le Serbe n’est pourtant pas imbattable puisqu’il perd contre le Suisse en poule. Des victoires sur Tomas Berdych et Kei Nishikori lui assurent cependant une place en demi-finale où il domine Rafael Nadal.

Federer, de son côté, remporte ses trois matchs de poules et ne cède qu’un set (à Nishikori). En demi, il domine à nouveau Stan Wawrinka (n°4). Nadal retrouve son meilleur tennis en cette fin de saison. Seulement cinquième mondial, il remporte ses trois matchs de poules dont ceux contre Wawrinka et contre Andy Murray (n°2). L’Ecossais, plus intéressé par la finale de la Coupe Davis qui a lieu sur une autre surface une semaine plus tard, s’incline aussi contre Wawrinka et sauve l’honneur face à David Ferrer.

Et de fait, Andy Murray est le grand monsieur de la finale de la Coupe Davis qui oppose la Grande-Bretagne à la Belgique sur la terre-battue de Gand. Comme en quart et en demi, l’Ecossais apporte les trois points à son équipe. En simple, il prend la mesure de Ruben Bemelmans le vendredi puis de David Goffin le dimanche. Les deux Belges ne déméritent pas mais Murray est clairement sur une autre planète.

En double, il apporte un point nettement plus disputé avec son frère Jamie face à la paire composée de Goffin et de Steve Darcis. Pendant deux sets et demi, les joueurs locaux semblent en mesure de créer l’exploit avant que les frères Murray ne renversent la tendance. Les 13.000 spectateurs déchainés ont un temps cru que la rencontre allait tourner court lorsque David Goffin se retrouva mené deux manches à zéro par le jeune et inexpérimenté Kyle Edmund lors du tout premier match. Mais le Liégeois s’est accroché pour renverser la vapeur et apporter le point que la Belgique ne pouvait pas perdre.

Avec ce succès, Murray entre dans le cercle très fermé des joueurs qui ont remporté au moins un Grand-Chelem, la Coupe Davis et l’or olympique. Il se retrouve aux côtés de Laurie Doherty, Andre Agassi, Yevgenii Kafelnikov et Rafael Nadal. Il apporte également à la Grande-Bretagne un dixième titre, le premier depuis 1936…