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Les Favoris de Flushing Meadows

 

Ebranlé par sa première défaite prématurée de l’année, Roger Federer n’en demeure pas moins le grand favori de l’US Open qui débute lundi. Chez les filles, les blessures des unes et des autres ont considérablement nivelé les chances et le tournoi s’annonce dès lors très ouvert.

Le coup de tonnerre est venu de Cincinnati. Roger Federer est battu dès le deuxième tour et ne participera donc pas à la finale comme il l’avait fait lors des onze autres tournois auxquels il a participé cette saison. Il s’agissait même de sa première défaite avant les quarts de finale depuis les J.O. d’Athènes deux ans plus tôt. Entre temps, il a disputé 29 épreuves, subi une défaite en quart, deux en demi, cinq en finale… et remporté 21 trophées. C’est dire si la performance de Murray est un exploit.

Cette défaite n’empêchera pourtant pas le numéro un mondial d’aborder l’US Open dans la peau du grandissime favori. D’abord parce qu’il restait sur trois succès d’affilée à Halle, Wimbledon et Toronto. Ensuite parce que son grand rival Rafael Nadal, le seul à l’avoir battu en 2006 avant Cincinnati, a semblé un peu marquer le pas cet été. Auteur d’un printemps exceptionnel, le Majorquin s’est incliné assez rapidement lors des deux Masters Series, face à Berdych au Canada et contre son compatriote Ferrero dans l’Ohio. De plus, Nadal a, jusqu’ici, éprouvé pas mal de difficulté à gérer l’ambiance New-Yorkaise. En trois participations, il n’a jamais dépassé le troisième tour.

Le retour de Roddick, la der d’Agassi

Derrière les deux champions, une foule d’outsiders se presseront pour déjouer les pronostics du dernier Grand-Chelem de la saison. Les Américains en particulier auront à cœur de montrer de quoi ils sont capables devant leur public. James Blake (n°5), le nouveau n°1 US depuis Wimbledon, a remporté le tournoi d’Indianapolis mais a ensuite chuté dès son deuxième match tant à Washington qu’à Toronto et Cincinnati. Les principales chances américaines résideront donc sans doute dans le bras d’Andy Roddick (n°9). Sa toute nouvelle collaboration avec Jimmy Connors a déjà été fructueuse puisqu’il s’est imposé à Cincinnati (sa première victoire après 10 mois d’insuccès).

D’autres américains pourraient faire parler d’eux tels Robby Ginepri (n°18), surprenant demi-finaliste l’an dernier mais moins en verve depuis, Mardy Fish ou Vince Spadea. Mais tous les yeux du pays seront tournés vers Andre Agassi. Sa 21e participation à l’US Open sera aussi la dernière et le ou les matchs du « Kid de Las Vegas » animeront certainement la première semaine du tournoi.

Pour espérer un long parcours, Agassi devra sans doute croiser le fer avec Marcos Baghdatis (n°8) au deuxième tour. Le Chypriote, révélation de l’année après sa finale à Melbourne et sa demi à Wimbledon, sera un des nombreux Européens capables de jouer les premiers rôles au même titre que le Croate Ljubicic (n°3), les Russes Davydenko (7e) et Tursunov (23e), l’Anglais Murray (n°17), le Serbe Djokovic (n°20) ou le Tchèque Berdych (n°12). L’Argentin Nalbandian (n°4) et le Chilien Gonzalez (n°10) représenteront les chances de l’Amérique du Sud.

Côté Belge, les frères Rochus, Xavier Malisse et Kristof Vliegen seront de la partie. Le tirage au sort ne leur a pas été trop défavorable, hormis pour Xavier, opposé d’entrée à Nieminen (n°13). Très en forme durant tout l’été, Xavier s’est malheureusement blessé à New Haven vendredi et ne sera peut-être pas à 100% dès le premier tour. Olivier Rochus et Kristof Vliegen, tout deux têtes de série, auront deux premiers matchs à leur portée avant de devoir affronter respectivement Nalbandian et Davydenko. Christophe Rochus, en manque de résultats en Grand-Chelem depuis un bon moment déjà, serait sans doute déjà satisfait de battre le Français Gicquel au premier tour.

Les favorites blessées

Le moins que l’ont puisse écrire sur le circuit féminin est que les joueuses passent plus de temps à l’infirmerie que sur les courts. Les quatre premières mondiales ont toutes connu des problèmes physiques cet été et la plus malchanceuse est certainement Kim Clijsters, gravement touchée au poignet et qui ne pourra pas défendre son titre.

Amélie Mauresmo, n°1 mondiale et vainqueur de deux Grand-Chelems cette année, a été forcée de se ménager cet été après avoir ressenti des douleurs dans le dos et à l’épaule. Son retour à New Haven, une semaine avant l’US Open, ne l’aura sans doute pas rassurée puisqu’elle s’est inclinée en quart de finale contre Lindsay Davenport. Justine Hénin-Hardenne a, elle aussi, fait la même impasse que la Française sur les tournois d’été pour soigner un genou douloureux mais n’a pas manqué sa rentrée puisqu’elle s’est imposée à New Haven. Enfin Maria Sharapova, qui s’est dit fort fatiguée après un début d’été chargé, fera son retour à New-York dans l’incertitude totale quant à ses moyens physiques.

D’autres favorites sont diminuées où carrément absentes. Venus Williams a officialisé son forfait vendredi. Sa sœur Serena n’a pas joué entre janvier et juillet pour des problèmes sans doute autant psychologiques que physiques. Son retour à Cincinnati et Los Angeles a été bon mais pas brillant. Lindsay Davenport a également manqué une partie de la saison (de mars à août) et son retour à Los Angeles fut plutôt poussif avant un bien meilleur tournoi à New Haven conclu malheureusement par un nouvel abandon. Enfin, Nicole Vaïdisova s’est blessée à Montréal et sa participation n’est pas encore assurée.

Du côté des valides, les Russes seront encore à la fête. Derrière Sharapova, Svetlana Kuznetsova (n°6) sera sans doute la plus à même de soulever le trophée comme elle l’avait déjà fait il y a deux ans. Revenue à son meilleur niveau après une très mauvaise saison 2005, elle semble à nouveau prête à s’imposer en Grand-Chelem. Elena Dementieva (n°4), gagnante à Los Angeles, a les armes pour s’imposer également. Nadia Petrova (n°5), Anastasia Myskina (n°11), Dinara Safina (n°12), Maria Kirilenko (n°20), Anna Chakvetadze (n°23), Elena Likhovtseva (n°32) et Vera Zvonareva (n°33) seront les autres Russes têtes de série à New-York.

La nouvelle génération

Martina Hingis participera à son quatrième tournoi du Grand-Chelem depuis son retour avec probablement le plus de chance d’aller loin en raison de la méforme des favorites. Avec des quarts de finaliste à Melbourne et Paris, sans oublier ses trois finales en Tier I (dont une gagnée), elle a déjà réussi son retour quoiqu’il arrive. Mais elle a certainement pour ambition de revenir parmi les toutes meilleures et cela passera par une victoire dans l’un des quatre tournois majeurs.

De très nombreuses jeunes joueuses représentant la génération montante du tennis ne manqueront pas l’occasion de se mettre en évidence. La Serbe Ivanovic (n°16), gagnante de son premier Tier I à Montréal sera sans doute la plus dangereuse. Mais il faudra garder un œil également sur Michaella Krajicek, Tatiana Golovin (n°27), Jelena Jankovic (n°19), Ana-Lena Groenefeld (n°15) ou Shahar Peer (n°21).

Enfin, outre Justine Hénin-Hardenne, Kirsten Flipkens sera l’autre chance belge du tournoi. Comme à Roland-Garros (via un repêchage) et à Wimbledon, elle s’est extirpée du tableau qualificatif. Un bon tournoi New-Yorkais serait de bon augure pour la finale de la Fed Cup qui aura lieu une semaine après la fin de l’US Open et où elle devra pallier l’absence de Kim Clijsters.