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Les Favoris de Wimbledon

Roger Federer et Andy Roddick paraissent dominer largement le circuit lorsqu’ils évoluent sur gazon. Il est donc fort probable qu’ils en décousent, comme l’an dernier, en finale de Wimbledon. D’autant que les organisateurs du tournois ont accordé à l’Américain la place de deuxième tête de série. Côté féminin, Justine Hénin-Hardenne aura bien du mal à poursuivre sa série de victoires face aux « cogneuses », nettement plus à l’aise sur herbe que sur terre.

Souvent comparé à Pete Sampras lors de ses débuts, Roger Federer ne fait rien pour s’éloigner de son modèle. Comme « Pistol Pete », le Suisse domine le circuit sur toutes les surfaces (à l’exception de la terre-battue) mais devient quasiment imbattable lorsque ses pieds foulent les courts en gazon. Il est actuellement invaincu depuis 27 matchs sur cette surface, soit ses trois victoires à Halle et ses deux succès à Wimbledon. Il est donc, inévitablement, le grand favori à sa propre succession au palmarès du mythique All England Club.

L’an dernier, pourtant, il avait eu besoin de l’aide du ciel pour s’en sortir face à Andy Roddick. L’Américain semblait alors largement dominer le numéro un mondial pendant un set et demi avant que la pluie n’interrompe les débats et n’inverse définitivement le sens de la rencontre. Cette fois encore, Roddick semble être le seul capable de faire chuter le Roi Federer. Sa troisième victoire consécutive au Queen’s lui aura sûrement apporté la confiance nécessaire à cette tâche.

Où en sera Lleyton Hewitt au moment d’aborder la grande quinzaine londonienne ? Nul ne peut vraiment le dire. Le vainqueur de l’édition 2002 possède les armes pour s’imposer à nouveau mais sera sans doute à court de matchs. Revenu, en début de saison, à un niveau plus conforme à son talent (finaliste à l’Open d’Australie et à Indian Wells), de graves problèmes physiques l’ont éloigné du circuit pendant trois mois. Son retour au tournoi du Queen’s n’a pas vraiment été convaincant. Marat Safin est rarement à l’aise sur herbe. A Wimbledon, il n’a jamais fait mieux qu’un quart de finale (en 2001). Pourtant, sa finale à Halle tend à prouver qu’il commence à apprivoiser la surface. Il pourrait donc s’avérer dangereux

Les spécialistes

Comme la terre-battue, l’herbe charrie son lot de spécialistes, des joueurs qui retrouvent des couleurs lorsqu’ils évoluent sur la surface verte. Le premier de ceux-ci est Tim Henman, quatre fois demi-finaliste déjà et qui est toujours à la recherche d’un titre. Nul doute qu’il portera une nouvelle fois le fardeau des espoirs du public. Greg Rusedski, Taylor Dent, Mardy Fish ou Paradorn Srichaphan maîtrisent également bien les particularités du jeu sur gazon et pourraient donc créer quelques surprises.

Au contraire, les spécialistes de la terre-battue sont rarement à la fête à Wimbledon. On suivra pourtant avec intérêt le vainqueur de Roland-Garros, Rafael Nadal, qui n’a plus joué sur herbe depuis deux ans mais qui y avait fait des débuts prometteurs (une victoire sur Ancic). Guillermo Canas, David Nalbandian (finaliste en 2002) ou Feliciano Lopez ont quelques belles références sur cette surface et pourraient donc jouer un rôle important. Davydenko, Puerta, Coria, Ferrer, Gonzalez ou Ferrero seront quant à eux, plutôt présents pour faire de la figuration.

Enfin, si une grosse surprise devait avoir lieu, elle pourrait provenir de joueurs « toutes surfaces » comme Sébastien Grosjean (déjà deux fois demi-finaliste à Wimbledon), les Suédois Thomas et Joachim Johansson, les Croates Ljubicic et Ancic ou l’Allemand Tommy Haas.

Côté belge, on attend beaucoup de Xavier Malisse et d’Olivier Rochus, tous deux à l’aise sur herbe. Christophe Rochus, lui, fera le déplacement avec l’ambition de peut-être passer un tour… si le tirage ne lui est pas trop défavorable. Gilles Elseneer et Dick Norman ont déjà rempli leur mission en sortant des qualifications. Un bon tirage pourrait leur permettre de grappiller quelques précieux points ATP.

Un tournoi très ouvert

Justine Hénin-Hardenne sera-t-elle capable de s’imposer pour la première fois à Londres et ainsi de maintenir son invincibilité sur le circuit (sa dernière défaite remonte au mois d’avril). Rien n’est moins sûr. Le jeu de la Belge est bien adapté au gazon avec un revers coupé performant, des approches en changement de rythme et un beau touché à la volée. Mais si elle est si dominatrice sur terre, c’est surtout grâce aux grosses lacunes dans le petit jeu de jambe des autres « gros bras » du circuit. Un défaut qui, sur herbe, sera compensé par la vitesse de frappe de ces joueuses.

Ainsi, les deux grandes favorites seront sans doute les deux joueuses qui se sont partagé les trois derniers titres, à savoir Maria Sharapova et Serena Williams. La Russe, tenante du titre et vainqueur des deux dernières éditions du tournoi de Birmingham, est invaincue sur gazon depuis 17 matchs. L’Américaine, elle, n’y a perdu qu’un match en trois ans, la finale de l’année dernière.

Deux autres anciennes gagnantes américaines auront leur mot à dire. La numéro un mondiale Lindsay Davenport, vainqueur en 99 mais souvent blessé à cette période depuis lors, rêve d’accrocher une dernière couronne du Grand Chelem avant de, peut-être, mettre un terme à sa carrière. Venus Williams, gagnante en 2000 et 2001 (et finaliste les deux années suivantes), a nettement baissé de niveau depuis la blessure qui l’a écartée des terrains en 2003. Mais elle reste très dangereuse sur cette surface.

L’année dernière, Amélie Mauresmo était passée à quelques points de la finale avant de s’incliner de justesse contre Serena. Demi-finaliste également en 2002 (et absente en 2003), elle est certainement une des meilleures joueuses d’herbe où sont jeu d’attaque à outrance fait merveille. Sa défaite d’entrée à Eastbourne n’est pourtant pas fait pour la mettre en confiance. Kim Clijsters, demi-finaliste en 2003, est bien contente de retrouver une surface plus adaptée à son jeu après une saison sur terre décevante. Wimbledon lui sourit souvent et il ne serait pas surprenant qu’elle y obtienne cette tant attendue première victoire en Grand Chelem.

Quelles nouvelles de l’Est ?

Outre Sharapova, la joueuse issue de l’armada russe qui se débrouille le mieux sur gazon est Svetlana Kuznetsova, quart de finaliste en 2003 et vainqueur à Eastbourne l’an dernier. La terre-battue lui a rendu le sourire après un début de saison plutôt pénible et elle ne sera pas facile à battre. Nadia Petrova ou Elena Likhovtseva ont quelques références sur herbe également. Par contre, il ne faudra pas attendre grand chose de Dementieva, Myskina ou Zvonareva qui n’ont jamais caché leur aversion pour la surface verte et qui, en plus, traversent une mauvaise passe.
Il faudra par contre suivre de près trois jeunes joueuses venues de l’Est : la Française d’origine russe Tatiana Golovin et les Serbes Ana Ivanovic et Jelena Jankovic. Elles sont en formes et ont déjà obtenu quelques bons résultats sur herbe.

Enfin, outre Clijsters et Hénin, les fans belges s’intéresseront sûrement aux adieux d’Els Callens a un tournoi cher à son cœur où elle a connu certains des plus beaux moments de sa carrière.