Le Bulgare Roumenof, l’Espagnole Gaberrus et la Russe Vertesheva sont les lauréats 2005 des deux épreuves de l’International Youth Tournament jouées à Uccle et Rixensart. Les Belges, par contre, n’ont pas pu jouer les premiers rôles. C’est devenu une habitude, nos compatriotes ne brillent pas vraiment lors de ce premier grand rendez-vous du circuit européen des seize ans et moins. Le dernier joueur de notre pays à avoir remporté l’une des deux épreuves reste donc Steve Darcis, c’était il y a déjà cinq ans. Pire, sur les quatre dernières années (16 tournois donc), une seule Belge a atteint les demi-finales (Stéphanie De Laet à Rixensart en 2002). Du nouveau au Roseau L’Elisabeth
Club d’Anderlecht étant promis à la démolition
pour laisser place à… un terrain d’entraînement
pour le célèbre club de football de la commune, les organisateurs
de l’IYT ont dû se mettre à la recherche d’un
autre Club de la région disposant des capacités suffisantes
pour accueillir une telle épreuve. C’est le tennis Club du
Roseau situé à Uccle sur deux sites différents (le
principal rue de Dieweg) qui fut choisi. Sous la pluie L’étape
du Parival à Rixensart, si elle a débuté sous un
plus franc soleil, s’est terminée dans la salle du TC 1310
La Hulpe à cause des intempéries. Roumenof a démontré
ses capacités à s’adapter à toutes les surfaces
en s’imposant face à la tête de série n° 1,
le grand serveur Croate Zmak. Il s’agit du deuxième doublé
du palmarès masculin après celui réalisé par
l’Espagnol Granollers en 2002. Côté belge, les deux grandes satisfactions
sont Caroline Hitimana et
Anouk Delefortrie qui ont
toutes les deux réalisé un quart et un huitième.
Etant donné qu’elles ne fêteront leur 15e anniversaire
qu’en fin d’année, il s’agit là d’excellents
résultats. Julie Lamont
s’est également qualifiée pour les quarts à
Rixensart et Ariane Masschelein
a joué les huitièmes tant au Roseau qu’au Parival
(où elle a poussé Vertesheva, la future gagnante, au troisième
set). Avec trois autres huitièmes et huit deuxièmes tours,
les filles se sont montrées plutôt à leur avantage.
Il faut tout de même nuancer ces performances car les tableaux féminins
étaient loin d’être aussi relevés que leurs
pendants masculins.
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