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L’Année 2003 au masculin (3e partie)

Sur herbe

Assez irrégulier en début de saison, Andy Roddick se plaça comme favori pour Wimbledon en remportant le tournoi du Queen’s. Toute la semaine, il fit parler la poudre avec son service surpuissant que seul Agassi, le meilleur relanceur du circuit, parvint à renvoyer (mais pas suffisamment puisqu’il s’inclina en demi-finale, non sans avoir bénéficié d’une balle de match).

En finale, il domina Sébastien Grosjean. Le Français réalisait là un excellent parcours puisqu’il avait éliminé auparavant Tim Henman et Lleyton Hewitt. L’Australien, triple tenant du titre, poursuivait son année noire. Déjà inquiété par Sluiter et notre Dick Norman aux tours précédents, il ne put rien contre Grosjean.

En remportant le tournoi de Halle, Federer prit aussi confiance en ses possibilités pour Wimbledon. A s’Hertogenbosch, Schalken conservait son titre alors que Rusedski rappelait à tous qu’il reste une valeur sûre sur gazon en s’imposant à Nottingham.

Wimbledon

Versés dans la même partie du tableau, les deux favoris du tournoi se rencontrèrent en demi-finales et c’est Federer qui prit l’ascendant sur Roddick en à peine trois manches. Deux jours plus tard, il remportait son premier titre du Grand Chelem, celui dont il avait toujours rêvé.

Le Suisse s’était pourtant fait une grosse frayeur en début de semaine. Après avoir cédé un set à Mardy Fish, il se blessa au dos lors de son huitième de finale contre le surprenant espagnol Lopez. Il put conclure son match en trois sets mais la suite de son tournoi était compromise et ses chances d’aller au bout avec un physique amoindri étaient maigres. Il ne perdit pourtant plus la moindre manche, s’imposant face à Schalken, Roddick donc et Philippoussis.

L’Australien faisait figure de revenant dans ce tournoi. Les blessures ne l’ont pas épargné durant sa carrière et, après une nouvelle opération fin 2002, il commença la saison à la 80è place. Sans faire de bruit, il était revenu dans le top 50 avant le tournoi mais personne n’aurait misé un kopeck sur sa présence en finale. C’est surtout en battant André Agassi en huitième de finale, lors d’un match de très haut niveau, que Philippoussis a marqué le tournoi. En demi-finale, il écarta également Sébastien Grosjean, l’ennemi public n° 1 depuis qu’il avait osé éliminé le chouchou Tim Henman.

En quart de finale, il domina aussi la surprise du tournoi, Alexander Popp. Déjà à ce stade de la compétition deux ans auparavant, l’Allemand n’avait pas, lui non plus, été gâté par le sort puisqu’il dut passer ses deux ans à soigner plusieurs blessures ainsi qu’une mononucléose. C’est d’ailleurs avec un classement protégé (il était 200è mondial) qu’il put participer au tournoi. Il domina successivement Arazi, Sluiter, Novak et Olivier Rochus avant de ne s’incliner que 8/6 au dernier set contre Philippoussis.

Mais la surprise du tournoi fut créée dès le premier jour avec la défaite du tenant du titre et tête de série n° 1, Lleyton Hewitt, des mains d’un Croate du nom de Karlovic, issu des qualifications et classé au-delà de la 200è place mondiale. Menant un set et un break, l’Australien s’était soudainement « endormi » et avait laissé le Croate s’installer dans le match.

Olivier Rochus était donc la satisfaction belge de ce tournoi en étant l'auteur de trois excellents matchs pour battre Coria, Dupuis et Nieminen. Contre Popp, il sembla toutefois manquer très souvent de puissance (il faut dire que son adversaire mesure 35 centimètres de plus que lui). Ce parcours fut quand même très rassurant après sa désillusion de Roland-Garros où il avait perdu contre un qualifié après avoir mené deux sets à zéro.

Par contre, le résultat de Xavier Malisse fut catastrophique. Demi-finaliste l’an dernier, il fut sorti d’entrée par un qualifié français (Saulnier). La chute au classement allait s’avérer vertigineuse puisqu’il perdit 35 places et céda le « leadership » belge à Olivier Rochus pour la première fois depuis plus de deux ans.