Sophie Cornerotte est la surprise belge de
ce début de saison chez les moins de 16 ans. Avec deux tours passés
dans un Catégorie 1 (Marcq-en-Baroeuil) après être
sortie des pré-qualifications et une finale dans un catégorie
3, elle a de nouveau atteint les huitièmes dans le Catégorie
1 d’Anderlecht. Après son match et malgré la déception
de la défaite (elle n’est pas passée loin de la victoire),
elle a accepté de répondre à quelques-unes unes de
nos questions avec la collaboration de son entraîneur Emmanuel Fassey.
Sophie, tu as franchi un cap cette année.
Comment expliques-tu cette évolution dans tes résultats
?
Sophie Cornerotte : En fait, j’ai changé d’entraîneur
la saison dernière.
Emmanuel Fassey (Manu) : il y avait apparemment un problème
d’écoute entre eux deux. Sophie n’a fait aucun résultats
l’année passée à cause de ça et n’était
donc pas classée en début d’année. Mais le
bras, elle l’a toujours eu.
A quel âge as-tu commencé le tennis ?
Sophie : A 7 ans.
Qui t’a poussé à le pratiquer ?
Sophie : Ma mère voulait absolument que je fasse un sport
et j’ai choisi le tennis.
Quel est ton programme dans les prochaines semaines ?
Sophie : j’ai joué beaucoup de tournois en France
et je vais continuer là-bas
Manu : Il y a trop peu de tournois en Belgique. Comme nous avons
la chance d’être près de la frontière (Ndlr
: comme Frédéric De Fays, Sophie Cornerotte habite dans
la région arlonaise), nous pouvons participer aux tournois en France
et au Luxembourg. Pas seulement aux tournois internationaux mais aussi
à toutes les épreuves régionales qui servent de préparations
à ces tournois pour les joueurs locaux.
Tu vas continuer les tournois de 16 ans et moins ?
Sophie : Un peu mais pas longtemps
Manu : notre but est qu’elle passe le plus vite possible
à des tournois juniors. Des Grades 4 ou 5. Le niveau n’en
est pas très éloigné des catégories 1 chez
les 16 ans et moins.
Avec comme but de passer pro ?
Sophie : oui, bien sûr.
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