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Les favoris pour Londres

 

Comme à Paris, c’est encore Novak Djokovic et Rafael Nadal qui se présenteront en favoris à Wimbledon, surtout en l’absence de plusieurs de leurs principaux rivaux. Mais les deux champions n’ont pas disputé de tournois de préparation et il est donc difficile de juger de leur réel état physique. L’interrogation concerne surtout l’Espagnol du fait de ses douleurs récurrentes au pied. Chez les filles, Iga Swiatek a confirmé son emprise sur le circuit en se baladant à Roland-Garros. Elle doit encore prouver qu’elle peut s’imposer aussi sur herbe où elle n’a pas encore brillé, chez les adultes en tout cas.


Plusieurs médias ont évoqué une ressemblance entre le tournoi qui débute lundi et l’édition 1973 de Wimbledon. Cette année-là, un conflit entre la Fédération internationale et le joueur Yougoslave Nikki Pilic avait poussé une partie du gratin mondial à boycotter le tournoi. Privé surtout des meilleurs Américains et Australiens, le tournoi n’affichait qu’une dizaine de membre du Top 30 dans son tableau, ce qui avait fait l’affaire du Tchèque Jan Kodes, 10e mondial et vainqueur pour la seul et unique fois à Londres (mais déjà deux fois vainqueur à Roland-Garros tout de même). La comparaison s’arrête là. La décision de Wimbledon d’interdire aux Russes (et aux Biélorusses) de fouler son gazon en raison du conflit ukrainien prive essentiellement le tableau masculin du n°1 mondial Daniil Medvedev et du n°8 Andrey Rublev. Le n°2, Alexander Zverev, est également absent mais c’est en raison de sa blessure à Paris. Si l’ATP, en colère contre la décision des organisateurs, a décidé de ne pas attribuer de points pour le classement à cette épreuve, le reste des meilleurs joueurs de la planète sera tout de même présent.

A commencer par le sextuple vainqueur Novak Djokovic. Titré lors des trois dernières éditions, le Serbe n’a plus perdu à Londres depuis 2017. Il n’a cédé que 10 manches lors de ses 21 dernières rencontres donc une tous les deux matchs. En fait seuls Roger Federer (lors de l’incroyable finale 2019) et Rafael Nadal (la non moins dantesque demi 2018) ont vraiment été proches de la battre. Sa défaite contre l’Espagnol en quart de finale de Roland-Garros lui a certainement fait très mal. D’autant qu’elle a permis au Majorquin de s'isoler dans la course au nombre de titres majeurs avec 22 succès contre 20 pour Djoko. Bien qu’ils s’en défendent tous les deux, cette première place est sans doute un de leurs principaux moteurs aujourd’hui. Et si Nadal prend un troisième titre d’avance, il a peu de chance de voir le Serbe revenir sur lui.

C’est donc sans pression que Rafa se présente à Londres où il a tout à gagner. Mais il ne prendra pas les mêmes risques pour la victoire qu’à Paris où il a joué pendant deux semaines sous infiltrations (une pratique permise mais moralement controversée). Si sa blessure au pied se réveille et qu’il ne se sent pas apte à jouer, il déclarera forfait. Ce n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant puisqu’il est bien présent à Londres et s'entraîne sur gazon sans soucis pour l’instant. Le défi, même s’il est à 100% physiquement, reste de taille puisqu’il n’a plus joué sur herbe depuis 2019 et n’a plus atteint la finale à Wimbledon depuis 11 ans ! Lors de ses deux dernières participations, il avait toutefois atteint le dernier carré et n’avait alors perdu que contre Djokovic et Federer. Le tirage ne l’a pas vraiment favorisé puisque plusieurs outsiders sont versés dans sa partie de tableau. 


Qui sont ces outsiders ?


Derrière ces deux “monstres” qui font partie des favoris de tous les tournois auxquels ils participent depuis au moins 15 ans, la liste des outsiders est bien différente de celle de Roland-Garros. Le nom qui revient le plus est en effet celui de Matteo Berrettini. Blessé à la main droite, l’Italien a été contraint de faire l’impasse sur toute la saison sur terre-battue. Mais c’est bien sur gazon qu’il se sent le plus à l’aise. Il a célébré son retour sur le circuit en s’imposant coup sur coup à Stuttgart et au tournoi du Queen’s. Il compte désormais 4 titres sur cette surface ce qui est assez exceptionnel vu le peu de tournois disputés sur herbe pendant la saison. Et personne n’a oublié son superbe parcours de l’an dernier où il avait atteint la finale et avait même pris le premier set à Djokovic. Son tirage le préserve des gros spécialistes avant, peut-être, de retrouver Nadal dans le dernier carré.

Demi-finaliste l’an dernier, contre Berrettini justement, Hubert Hurkacz apprécie également le jeu sur herbe. Le Polonais s’est imposé à Halle la semaine passée, en battant Daniil Medvedev. Il sera l’un des plus gros danger que pourrait affronter Novak Djokovic, s’il se hisse à nouveau en demi. Enfin, Marin Cilic est aussi un spécialiste du gazon. Vainqueur de trois titres sur cette surface, il est le dernier homme à y avoir battu Djokovic (lors de la finale du Queen’s en 2018). Sa demi-finale à Roland-Garros prouve en outre qu’il a retrouvé son meilleur niveau, celui qui l’avait porté jusqu’en finale en 2017. C’est un gros piège dans le tableau de Nadal qu’il pourrait retrouver dès les huitièmes de finale.

Les autres joueurs du Top 8 sont très loin d’avoir les mêmes références sur gazon. Casper Ruud se retrouve catapulté à la troisième place suite à sa finale à Roland-Garros. Très efficace sur terre, le Norvégien est nettement moins à l’aise sur surfaces rapides. Sur herbe, il n’a remporté que deux des sept matchs officiels qu’il a disputés et pas un seul à Wimbledon. Stefanos Tsitsipas a disputé un peu plus de rencontres sur gazon mais n’y connaît pas de résultats aussi prestigieux qu’ailleurs. Il s’agit de la seule surface où il n’a pas encore atteint de finale (avant celle de cette semaine à Majorque) et il a perdu trois fois d’entrée en quatre participations à Wimbledon. Enfin, la pépite Carlos Alcaraz sera, un jour, aussi brillante sur herbe que sur dur et sur terre. Son jeu est taillé pour. Mais son manque d’expérience à ce niveau et ses récents problèmes de santé laissent penser que ce n’est pas encore pour cette année.

Le public va évidemment s’enthousiasmer pour le parcours d’Andy Murray. Le seul vainqueur britannique de l’après-guerre dans le tableau masculin est une icône là-bas. Et vu sa hanche en cristal, rien ne dit qu’il ne s’agit pas de sa dernière apparition sur le mythique “Center Court”. Ses résultats sont à nouveau meilleurs cette année et il pourrait remporter quelques matchs. Mais les meilleures chances locales se trouvent dans les mains de Cameron Norrie. Vainqueur de deux titres cette saison, le gaucher peut très bien jouer sur gazon comme le prouve sa finale au Queen’s l’an dernier. Les différents forfaits et exclusions lui permettent de se présenter en tant que 9e tête de série. Dan Evans sera également tête de série. Un peu effacé depuis le début de l’année, il a tout de même remporté un Challenger sur gazon il y a deux semaines. Le jeune Jack Draper peut aussi se révéler lors de ce tournoi.

Il sera intéressant de suivre les résultats de la nouvelle génération. Outre Alcaraz, Felix Auger-Aliassime ne cesse de progresser dans les plus gros tournois. Il a été le seul à vraiment inquiéter Nadal à Roland-Garros. Quart-de-finaliste à Wimbledon l’an dernier, il sait maîtriser le gazon et aura donc une carte à jouer. Avec peut-être une revanche face au Majorquin en quart de finale. Son compatriote Denis Shapovalov suit plutôt une trajectoire inverse. Arrivé dans le Top 10 très jeune, il marque le pas et semble même régresser ces derniers temps, y compris dans son attitude souvent agacée. Il doit réagir vite. Jannik Sinner garde au contraire son flegme à toute épreuve. Il a le jeu pour réussir sur herbe et son affrontement avec Stanislas Wawrinka sera le choc de ce premier tour. Holger Rune a explosé pendant Roland-Garros et sera certainement un animateur de cette fin de saison. Mais sur gazon, c’est peut-être encore un peu tôt pour lui. 

Parmi les autres joueurs capables de briller, il y aura une belle armada américaine. Les jeunes Taylor Fritz, Reilly Opelka ou Frances Tiafoe se sont montrés plutôt discrets sur terre mais le gazon devrait mieux leur convenir. Attention aussi à Maxime Cressy et son efficace jeu de service-volée. La vieille garde emmenée par John Isner et Sam Querrey n’a pas non plus dit son dernier mot. Ce dernier pourrait d’ailleurs poser problème à Nadal dès le deuxième tour. Nick Kyrgios joue désormais le circuit à la carte et ça semble lui réussir. Il a préféré ne pas jouer sur terre puis a atteint les demi-finales à Stuttgart et à Halle. Il a, en outre, hérité d’un assez bon tirage. C’est moins le cas de son copain Thanasi Kokkinakis, de retour lui aussi à son meilleur niveau, qui devra défier Djokovic au deuxième tour. On suivra aussi avec attention le parcours de l’étonnant Néerlandais Tim Van Rijthoven qui a reçu une wild-card après sa victoire surprise à s’Hertogenbosch.


Iga sur herbe aussi ?

Invaincue depuis le 16 février, Iga Swiatek est devenue la reine du circuit depuis la retraite anticipée d’Ashleigh Barty (qui ne défendra donc pas son titre à Wimbledon). La Polonaise a, depuis, aligné 35 victoires consécutives (un record depuis le début du siècle) et six titres dont bien sûr celui de Roland-Garros. Pour l’instant, personne ne semble trouver de réponse au jeu sans faille qu’elle propose. Elle sera donc totalement favorite à Wimbledon même si elle devra gérer l’acclimatation à la surface puisqu’elle n’a pas disputé de tournoi de préparation. Hors, l’herbe reste la surface qu’elle maîtrise le moins bien pour l’instant. Certes elle a remporté le tournoi chez les juniors en 2018 mais ses résultats depuis qu’elle est passée professionnelle ne sont pas à la hauteur de la réussite qu’elle connaît ailleurs. L’espoir est donc présent chez ses adversaires mais il reste maigre.

Et comme à Roland-Garros, c’est Ons Jabeur qui, sur le papier, s’annonce comme sa principale rivale. La Tunisienne s’était pourtant effondrée d’entrée à Paris, rattrapée par la pression d’être pour la première fois de sa carrière favorite dans un tournoi du Grand-Chelem. Celle qui sera n°2 mondiale pour la première fois lundi a toutefois poursuivi sa série de bons résultats débutée au début du printemps lors de la mini-saison sur herbe. Elle s’est en effet imposée à Berlin pour soulever le troisième titre de sa carrière, le deuxième sur cette surface. Il ne faut pas non plus oublier qu’elle avait atteint les quarts de finale à Wimbledon l’an dernier en battant une certaine… Iga Swiatek en huitième.

Les autres joueuses sont assez loin de ces deux favorites. Après un super début de saison, Paula Badosa s’est blessée et peine à retrouver son meilleur niveau. Sa compatriote Garbiñe Muguruza s’était imposée à Wimbledon en 2016 mais elle n’a remporté que deux matchs depuis février. Les autres joueuses qui ont percé l’an dernier comme Anett Kontaveit et Maria Sakkari sont aussi loin de leur meilleure forme. Et bien sûr, l’exclusion des joueuses russes et biélorusses prive le tournoi d’Aryna Sabalenka (demi-finaliste l’an dernier), Victoria Azarenka ou encore Daria Kasatkina.

Quelles joueuses pourraient, dès lors, tirer leur épingle du jeu ? Il y a bien sûr la finaliste 2021 Karolina Pliskova. Ses résultats sont en demi-teinte depuis le début de l’année mais son service lui confère toujours un avantage sur herbe. Si Petra Kvitova a chuté à la 31e place mondiale, elle reste une vraie spécialiste de la surface. Jelena Ostapenko, Belinda Bencic et Angelique Kerber sont aussi toujours à surveiller. De même que l’étonnante Brésilienne Beatriz Haddad Maia qui vient d’aligner 12 victoires sur gazon et a ainsi fait un bond de 20 places depuis Roland-Garros. Simona Halep, gagnante en 2019, retrouve petit à petit son meilleur niveau. Enfin, la présence exceptionnelle de Serena Williams animera le début du tournoi. Difficile de dire si elle est capable de remporter des matchs. Une année entière d’absence du circuit, c’est beaucoup à son âge.

Dans la nouvelle génération, Coco Gauff a, récemment, pris une nouvelle ampleur. La finaliste du dernier Roland-Garros avait été révélée à Wimbledon en atteignant les huitièmes de finale à 15 ans. Même si elle a été balayée par Swiatek à Paris, elle sera une adversaire dangereuse pour la Polonaise. Le public sera évidemment totalement derrière Emma Raducanu. Mais la Britannique peine à supporter la pression mise sur elle depuis sa victoire à l’US Open. Dans ces conditions, elle aura bien du mal à retrouver la fraîcheur qui la caractérisait l’an dernier. Amanda Anisimova revient bien après ses nombreuses galères et sera intéressante à suivre également, tout comme la Danoise Clara Tauson ou la Chinoise Qinwen Zheng qui avait surpris tout le monde en gênant beaucoup Iga Swiatek pendant trois sets à Roland-Garros.


Et les Belges ?


Côté belge, Elise Mertens sera notre seule joueuse tête de série. Mais la Limbourgeoise n’est pas au sommet de sa confiance. Ses résultats depuis le début de l’année ne sont pas exceptionnels et elle n’a remporté qu’un match sur quatre lors de sa préparation. Il se pourrait donc bien qu’elle ne soit pas notre meilleure chance dans le tournoi pour une fois. D’autant qu’Alison Van Uytvanck a montré bien plus de choses ces trois dernières semaines. La Brabançonne s’est imposée aux $100.000 de Nottingham et au WTA 125 de Gaiba. En WTA 250, elle a atteint les quarts de finale à s’Hertogenbosch en dominant Elise et ne s’est inclinée qu’au tie-break du dernier set contre Sabalenka. C’est aussi sur cette courte marge qu’elle a perdu contre Anisimova à Bad Hombourg. Elle arrive donc à Londres avec le plein de confiance. Le tirage au sort la place d’entrée contre Raducanu ce qui est certainement plus un coup dur pour la Britannique que pour Alison qui a un vrai coup à jouer.

C’est le cas aussi pour Kirsten Flipkens qui a choisi de mettre un terme à sa carrière après ce tournoi, où son classement protégé lui permet de participer directement au tableau final. L’ancienne demi-finaliste (en 2013) et gagnante du tournoi junior (en 2003) a d’ores et déjà réussi son baroud d’honneur sur ce gazon qu’elle apprécie tant avec un quart à s’Hertogenbosch et un huitième (en battant aussi Elise) à Bad Hombourg. Elle sera opposée à la qualifiée australienne Fourlis avant, peut-être, d’avoir droit à une belle affiche contre Halep. Également battue par Kirsten en Allemagne, Maryna Zanevska est clairement plus à l’aise sur terre-battue et sera déjà satisfaite de passer un tour, d’autant qu’elle affronte d’entrée Barbora Krejcikova. Greet Minnen a connu un printemps compliqué par les blessures. Elle semble aller mieux mais manque encore de rythme pour retrouver son meilleur niveau. Elle aura aussi fort à faire d’entrée avec Muguruza. Enfin, la bonne nouvelle est venue de la qualification de Yanina Wickmayer qui retrouve le tableau final d’un Grand-Chelem pour la première fois depuis l’US Open 2020. Revenue sur le circuit en février après avoir donné naissance à une petite fille, elle semble retrouver petit à petit ses marques sur le circuit. Son tirage n’est pas aussi lourd que celui de ses consoeurs puisqu’elle affrontera la Chinoise Lin Zhu.

Chez les garçons, David Goffin est toujours un peu en délicatesse avec son dos. Il a d’ailleurs renoncé à disputer un match exhibition contre Casper Ruud cette semaine. Le Liégeois n’a pu disputer qu’un seul match de préparation, perdu contre Daniil Medvedev à Halle. C’est maigre pour espérer faire un beau parcours même s’il a hérité d’un très bon tirage. Non tête de série, il affrontera d’abord le qualifié moldave Radu Albot, puis sera confronté aux terriens Baez et Ruud. Grâce à sa victoire au Challenger d’Ilkley, Zizou Bergs s’est vu octroyer une invitation par les organisateurs de Wimbledon. Il participera donc à son premier tableau final en Grand-Chelem à 23 ans. Même s’il n’en récoltera aucun point, c’est clairement un cap important dans sa carrière. Et vu qu’il semble très à l’aise sur herbe, il ne serait pas surprenant de le voir réaliser un beau parcours, s’il parvient à gérer la pression de l’événement. Son affrontement du premier tour face à l’espoir local Jack Draper s’annonce très spectaculaire.

En double, Elise Mertens sera tête de série n°1 mais est privée de sa partenaire habituelle Veronika Kudermetova, bannie du tournoi en raison de sa nationalité russe. Elle fera équipe avec la Chinoise Shuai Zhang, 4e mondiale de la discipline. Un bon remplacement donc mais elles manqueront d’automatismes, assurément. La remarque vaut également pour Joran Vliegen, privé d’un Sander Gille blessé, qui fera équipe avec l’Américain Jackson Withrow. Kirsten Flipkens et sa partenaire espagnole Sara Sorribes Tormo tombent contre les têtes de série n°14 Niculescu et Ruse. Greet Minnen, qui fait équipe avec la Hongroise Anna Bondar, devra défier Elise Mertens d’entrée. Yanina Wickmayer et la Kazakhe Yulia Putintseva ont aussi hérité d’un gros morceau avec la paire Dabrowski / Olmos (n°3). Enfin, Alison Van Uytvanck et la Néerlandaise Rosalie Van Der Hoek seront opposées à Maryna Zanevska et Kimberley Zimmermann qui réitèrent donc leur partenariat après leur beau parcours à Roland-Garros.  

Nos Juniors seront à nouveau nombreux à Londres. Notre principale chance viendra de Sofia Costoulas qui sera d’ailleurs tête de série n°1 devant les redoutables sœurs Fruhvirtova. A Roland-Garros, elle a un peu craqué sous la pression. Elle a donc une belle revanche à prendre dans un tournoi où elle a atteint la finale du double l’an dernier. Amelie Van Impe et Amelia Waligora seront également présentes côté féminin. Chez les garçons, Gilles-Arnaud Bailly occupera la 7e place des têtes de série après sa superbe finale à Paris. On verra s’il peut également briller sur gazon, tout comme Alexander Blockx et Alessio Basile. Enfin, dans le tournoi en fauteuil, Joachim Gérard défendra son titre. Depuis son accident cardiaque, ses résultats sont nettement moins bons et il a perdu quelques places au classement. Il ne sera donc pas tête de série. Mais sa récente victoire dans le tournoi de préparation du Queen’s, où il a battu deux Top 5 pour la première fois depuis un an, peut lui permettre de rêver à un nouveau succès.